Laurent Nuñez fait de "la sécurité du quotidien" et de "la guerre contre les narcotrafiquants" ses priorités à l'Intérieur

Le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a érigé au rang de priorités la restauration de la "sécurité du quotidien" et la poursuite de la "guerre contre les narcotrafiquants", lundi 13 octobre, à Versailles (Yvelines) lors de son premier déplacement.
"Les priorités, ce sont celles qui intéressent nos concitoyens: restaurer la sécurité du quotidien", a déclaré le ministre à la presse. En outre, "on va poursuivre cette guerre contre les narcotrafiquants. C'est vraiment une priorité extrêmement forte", a ajouté l'ancien préfet de police de Paris, en visite au groupement de gendarmerie départementale des Yvelines.
À la rencontre des policiers et des pompiers
Laurent Nuñez, qui était accompagné de Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès de lui, a choisi de se rendre dans les Yvelines pour y rencontrer des gendarmes à Versailles, puis des policiers à Saint-Quentin-en-Yvelines avant de terminer par un échange avec les pompiers du centre d'incendie et de secours de Montigny-le-Bretonneux.
"Je n'oublie pas que comme ministre de l'Intérieur, la sécurité, c'est aussi la sécurité civile. Je veux saluer également le travail de nos sapeurs-pompiers sur l'ensemble du territoire national, les marins-pompiers à Marseille et les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris", a-t-il souligné.
Il s'est dit à nouveau "très fier et très honoré d'avoir été nommé ministre de l'Intérieur" pour "assurer la protection et la sécurité de nos concitoyens".
Laurent Nuñez, 61 ans, a été choisi dimanche par le Premier ministre Sébastien Lecornu pour devenir "le premier flic de France", un domaine qu'il connait parfaitement alors qu'il occupait depuis 2022 les fonctions de préfet de police de Paris.
Lundi à Versailles, il a souligné avoir "été interpellé" dès sa nomination par "des organisations syndicales de la police nationale sur le renforcement de la filière judiciaire, la filière investigation".
"Bruno Retailleau avait travaillé en ce sens et je vais évidemment immédiatement me saisir de ce dossier. Je sais qu'il y a une attente extrêmement forte des policiers, je l'ai vécu moi-même comme préfet de police", a-t-il relevé.