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Politique

Laurence Parisot "disponible" pour Matignon si Macron est élu

L'ex-présidente du syndicat patronal Medef Laurence Parisot à un événement de l'UDI-MoDem en mai 2014, à la Plaine-Saint-Denis.

L'ex-présidente du syndicat patronal Medef Laurence Parisot à un événement de l'UDI-MoDem en mai 2014, à la Plaine-Saint-Denis. - Thomas Samson - AFP

L'ex-présidente du Medef a confié qu'elle "pouvait être prête" pour diriger Matignon si Emmanuel Macron était élu.

La vice-présidente de l'Ifop et ex-présidente du Medef Laurence Parisot a déclaré à Marianne être "disponible" pour être Première ministre si jamais le candidat d'En Marche! la contactait, dans l'hypothèse d'une victoire au second tour. 

"J'ai plusieurs fois dit que j'étais disponible à faire des choses. J'ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête", a-t-elle confié à l'hebdomadaire, interrogée sur la possibilité de se voir proposer le poste. 

Emmanuel Macron avait déclaré début mars qu'il avait le "souhait" de nommer une femme à Matignon s'il était élu. "Je choisirai le Premier ministre le plus compétent, le plus capable possible, avec le souhait et la volonté que ce soit aussi une femme", avait-il précisé. 

L'ex-présidente du Medef affirme cependant ne pas avoir été contactée sur la question. Elle connaît le candidat depuis longtemps, et en 2006, elle avait même voulu le recruter en tant que directeur général du syndicat patronal.

La réaction d'En Marche!

Si un proche collaborateur du candidat indique à Marianne que le candidat n'évoque jamais le sujet et leur demande "de se concentrer sur la campagne", un autre confirme que le nom de Laurence Parisot "revient très souvent". 

Pourtant, à la suite de la publication de l'article de Marianne, le secrétaire général d'En Marche! et député du Finistère Richard Ferrand a qualifié l'intérêt de l'ex-patronne des patrons de "dérisoire, inconvenant et vaniteux" sur Twitter. 

Laurence Parisot a elle dénoncé un "titre abusif" mais n'a pas renié ses propos.

.@RichardFerrand : Titre abusif, et que je démens moi même dans l'article. Inutile d'envenimer ce qui n'a pas à l'être. https://t.co/Bz1ta8i2ke
— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 27 avril 2017

L.A.