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"Un objectif": le député Mathieu Lefèvre appelle à "ne plus dépendre du maître-chanteur qu'est le RN"

Le député Ensemble pour la République Mathieu Lefèvre, le 17 décembre 2024 sur BFMTV.

Le député Ensemble pour la République Mathieu Lefèvre, le 17 décembre 2024 sur BFMTV. - BFMTV

Le député de la coalition présidentielle a dénoncé les "artisans du chaos" que sont, selon lui, LFI et le RN qui cherchent à "tout défaire dans ce pays".

Mathieu Lefèvre, député de la coalition présidentielle, a soutenu ce mardi 17 décembre sur BFMTV le projet d'un accord de non-censure entre le futur gouvernement de François Bayrou et la plupart des oppositions à l'Assemblée nationale. Un accord qui aurait pour "objectif" de "ne plus dépendre du maître-chanteur qu'est le Rassemblement national qui peut décider de baisser le pouce à un moment qui lui sied".

Le député Ensemble pour la République a notamment salué les mots qu'a eu Karim Bouamrane sur le plateau de "L'Assemblée BFM". Le maire socialiste de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis),a estimé que "le comportement du 'on censure coûte que coûte' ne doit pas être une posture", se disant toutefois "partisan à soutenir la censure" si le projet de François Bayrou est identique à celui de son prédécesseur Michel Barnier.

RN et LFI, "des artisans du chaos"

"Les mots qu'il a eu sur la nécessaire stabilité du pays on ne les avait pas entendu jusqu'à récemment", a déclaré Mathieu Lefèvre sur notre antenne, "à la fin on ne sera pas d'accord mais ce n'est pas tout à fait grave, ce qu'il faut c'est qu'on mette de côté nos divergences et qu'on accepte de travailler ensemble dans les prochains mois au service des Français."

Le député a dans le même temps attaqué la "stratégie" que poursuit Marine Le Pen "de concert avec LFI: ils ont voté la censure ensemble, ce sont des artisans du chaos".

"Il y a aujourd'hui deux camps qui se dessinent dans le paysage politique français, des responsables dont font partie monsieur Bouamrane et monsieur Aubert et qui essayent bon an mal an avec le résultat des élections que nous avons de mener pays et de le faire vivre dans les prochains mois avec un minimum de stabilité à laquelle aspirent je crois les Français", a poursuivi le député, "et l'autre camp ce sont des gens qui veulent tout défaire dans ce pays, défaire les institutions, défaire ce que nous sommes ensemble."

Le Premier ministre François Bayrou a entamé en début de semaine ses consultations avec l'ensemble des formations politiques à l'exception de la France insoumise qui a refusé de s'y rendre. Il a déclaré "espérer" former son gouvernement "cette semaine".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV