Municipales 2026: le parti Renaissance lance son "Académie" pour former ses candidats

Gabriel Attal, le 6 avril 2025. - Thomas SAMSON / AFP
"La plus grande école d'un parti politique". Le parti présidentiel Renaissance a lancé ce vendredi 27 juin l'"Académie des municipales", imaginée pour former ses futurs candidats aux élections de mars 2026. Elle partagera "une vision commune" avec un "registre des bonnes pratiques".
Objectif: faire émerger de nouveaux profils. Le parti dirigé par Gabriel Attal a déjà recensé 2.000 personnalités "en capacité de s'inscrire dans les listes municipales", a expliqué Franck Riester, secrétaire général délégué chargé des élections lors d'un point presse.
"C'est un choix stratégique de les préparer et de les former. C'est respecter les électeurs. Gagner une campagne, ce n'est pas juste avoir le bon slogan", a expliqué Agnès Pannier-Runacher, ministre de l'Écologie et secrétaire générale déléguée chargée de la formation.
"Des moyens et une ambition"
L'ouverture de cette académie répond à une demande des militants "avec une méthode, des moyens et une ambition", a détaillé Agnès Pannier-Runacher. Jusqu'en décembre, 23 sessions seront organisées, alors que le parti a déjà formé 800 militants.
Pour les municipales, Renaissance a déjà choisi 241 "pilotes" en charge des projets locaux et des discussions locales avec les autres formations politiques. Les têtes de listes de Renaissance seront désignées "au fur et à mesure de la pertinence politique", a expliqué Franck Riester.
"Ça prend du temps de discuter et de trouver le bon projet. Ce n'est pas juste pour être élu et prendre des places. Il faut que ça change la donne localement", a assuré Franck Riester.
Qui à Paris?
Si le parti assure qu'il ne "se concentrera pas uniquement sur Paris, Lyon et Marseille", ces trois villes sont tout de même un enjeu. À Lyon et Marseille, Thomas Rudigoz, ancien député du Rhône et Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sont désignés comme "pilotes".
À Paris, la désignation potentielle par Renaissance de la ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement Rachida Dati se fait attendre. "Gabriel Attal m'a demandé de mener une mission d'ici à la fin de l'été pour retenir la meilleure stratégie", élude Franck Riester.
"Ce ne sera pas à n'importe quel prix. Pas au prix de nos idées, de nos valeurs, de ce que l'on porte au niveau local pour Paris", précise-t-il. "Y aura-t-il un engagement fort pour la lutte contre les discriminations? C'est pour nous très important", assure Franck Riester.