La réponse d'Anne Hidalgo aux accusations d'emploi fictif

Anne Hidalgo - BERTRAND GUAY / AFP
Les choses se compliquent encore pour le magazine Capital. Thierry Dahan, cité par le mensuel comme un témoin à charge censé accréditer la thèse d'un emploi fictif d'Anne Hidalgo, avait déjà contesté la véracité de son "témoignage". La maire de Paris diffuse désormais une lettre de l'ancien directeur de cabinet de Marylise Lebranchu, Christophe Devys, attestant de la réalité de son travail.
L'édile est accusée par Capital d'avoir bénéficié d'un emploi fictif en tant que conseillère ministérielle de la garde des Sceaux Marylise Lebranchu entre 2000 et 2003. Une information démentie dès la publication du premier article du magazine par la maire de Paris. Ce jeudi, Anne Hidalgo publie sur Twitter une lettre de son "patron" d'alors, Christophe Devys, accompagné de ce commentaire:
"L'ancien directeur de cabinet de Marylise Lebranchu, atteste officiellement de la régularité de ma situation et du travail que j’effectuais il y a 16 ans. Une preuve de plus qui confirme que les attaques répétées de Capital contre moi sont de la diffamation."
"Malgré son entrée en campagne électorale pour les élections municipales à Paris, son engagement est resté entier", écrit notamment l'ancien directeur de cabinet. "À sa désignation comme première adjointe du maire de Paris en mars 2001, nous sommes convenus, avec Anne Hidalgo, qu'elle continuerait à exercer des fonctions au cabinet, mais à un rythme allégé."
Malgré les déclarations de Thierry Dahan et Christophe Devys, Capital n'a pas pour l'instant accédé à la demande de la mairie de Paris de retirer son article. Selon les informations de L'Obs, une plainte pour diffamation a été déposée le 7 novembre par le conseil d'Anne Hidalgo.