Accusée d'emploi fictif, Hidalgo va porter plainte pour diffamation

Le C40 est présidé par Anne Hidalgo. - Abbas Momani - AFP
Anne Hidalgo réplique. La maire de Paris annonce mercredi qu'elle va porter plainte pour diffamation, après l'article du magazine Capital l'accusant d'emploi fictif au ministère du Travail. L'auteur de l'article, Philippe Eliakim, affirme qu'après avoir été élue première adjointe du maire de Paris, Anne Hidalgo aurait continué à être payée par le ministère du Travail, son administration d'origine. Toujours selon Capital, son salaire du ministère se serait cumulé avec ses indemnités d'élues.
"Anne Hidalgo conteste avec la plus grande fermeté l'accusation d'emploi fictif", fait savoir le communiqué de la maire, qui rappelle que l'auteur de l'article a déjà été "condamné pour diffamation" après des accusations d'emplois fictifs contre Bertrand Delanoë.
Hidalgo dit avoir déjà fourni les éléments à la justice
Dans son communiqué, l'édile revient précisément sur la période suivant son élection en tant que première adjointe de Bertrand Delanoë. Elle est alors enceinte de son troisième enfant. Après son congé maternité, qui a démarré en mars 2001, elle demande à être détachée du ministère du Travail:
"Cela avait été entériné par un arrêté ministériel daté du 7 janvier 2003, qui prévoyait le reversement des émoluments perçus entre la date de sa demande et la date dudit arrêté".
Anne Hidalgo précise également avoir "déjà fourni à la justice tous les éléments permettant de confirmer la légalité de sa situation": outre Capital, "un syndicaliste" avait déjà porté ces mêmes accusations à son encontre. L'ancienne première adjointe aurait alors été contrainte de de rembourser 21.000 euros au ministère du Travail.