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La France Insoumise

Le député LFI Ugo Bernalicis sanctionné pour un nouveau live Twitch dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale

Le député La France insoumise Ugo Bernalicis (au micro) prend la parole à l'Assemblée lors d'une session de débat sur la réforme des retraites, le 16 février 2023 à Paris

Le député La France insoumise Ugo Bernalicis (au micro) prend la parole à l'Assemblée lors d'une session de débat sur la réforme des retraites, le 16 février 2023 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Sébastien Chénu a infligé au député du Nord ce lundi soir un rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal, soit la privation, pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire.

Le député insoumis Ugo Bernalicis a été sanctionné lundi soir pour un nouveau "live" dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale sur la plateforme Twitch, lors d'une séance dédiée aux J0 2024 mais crispée par les tensions autour des retraites.

Le président de séance Sébastien Chenu (RN) a infligé au député du Nord un rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal, soit la privation, pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire. Il lui avait demandé une première fois de cesser ce "live".

Déjà épinglé par le passé

Des élus insoumis avaient alors protesté durant plusieurs rappels au règlement. Le LFI Antoine Léaument avait invoqué "l'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen" sur la "libre communication des pensées et des opinions".

"Maintenant, ça va", a fini par dire Sébastien Chenu en sanctionnant Ugo Bernalicis, député du Nord.

A coup de rappels au règlement et de suspensions, les élus de la coalition Nupes avaient un peu plus tôt demandé en vain de reporter la séance, invoquant les "tensions" dans le pays, après le rejet d'une motion de censure à neuf voix près et l'adoption de la réforme des retraites.

Ugo Bernalicis avait déjà été épinglé pour avoir relayé en direct sur la plateforme Twitch le flux vidéo des séances publiques, en le commentant par écrit ou parfois en se filmant avec une webcam.

Il expliquait défendre un "exercice d'éducation civique" qui "permet à des gens de s'intéresser à ce qui passe à l'Assemblée nationale, d'avoir des explications en direct et de se sentir partie prenante des débats". "L'avenir nous dira si la partie est terminée ou non", avait-il réagi après l'interdiction que lui avait adressée le Bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale.

A.G avec AFP