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La France Insoumise

"Il est dans l’incapacité d’être là": l'absence remarquée d'Adrien Quatennens à la rentrée parlementaire

Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale en 2019

Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale en 2019 - DOMINIQUE FAGET / AFP

Le député du Nord Adrien Quatennens est visé par une enquête pour violences conjugales. Il s'est mis en retrait de ses fonctions de coordinateur LFI, mais reste député.

Une absence qui suscite de nombreux commentaires. Le député LFI Adrien Quatennens, visé par une enquête pour violences conjugales, n'était pas présent ce lundi pour la rentrée parlementaire. Une absence logique selon le député LFI Alexis Corbière.

"Il est évident que pour des raisons psychologiques et personnelles, il est dans l’incapacité d’être là", a expliqué l'élu au micro de BFMTV.

Alors qu'Adrien Quatennens n'a pas démissionné de ses fonctions de député, la patronne des Insoumis à l'Assemblée nationale Mathilde Panot a expliqué ce lundi que l'élu du Nord restera "en retrait, le temps qu'il faudra", sans plus de précision.

"Il a le droit de siéger"

Pour la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, "c'est à lui de décider si, effectivement, il peut continuer à siéger, et à représenter ses concitoyens. C'est à son groupe de décider s'il peut continuer à siéger dans ses rangs".

"Sur le plan strictement du droit (...) tant qu'il n'est pas condamné à une peine d'inéligibilité, il a le droit de siéger à l'Assemblée nationale", a-t-elle rappelé ce lundi matin sur le plateau de BFMTV.

"Ce n'est pas le rôle des partis" de faire démissionner un député, a estimé pour sa part la députée insoumise ce lundi Raquel Garrido devant la presse.

En retrait de ses fonctions de coordination LFI

L'épouse d'Adrien Quatennens a déposé une plainte contre lui le 26 septembre, après deux mains courantes, alors que le couple est en instance de divorce.

Le député s'est mis en retrait de sa fonction de coordinateur de La France insoumise, reconnaissant des violences envers son épouse. Il reste en revanche député.

Autre absent notable de cette rentrée parlementaire, le député EELV Julien Bayou est pour sa part accusé de violences psychologiques envers une ex-compagne, ce qu'il conteste. Il a démissionné de ses fonctions de secrétaire national de son mouvement.

Juliette Desmonceaux avec AFP