Jean Sarkozy : tel père, tel fils ?

Le fils du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine, invité des GG, est revenu sur ses premiers pas en politique.

Alors qu'un auditeur faisait remarquer à Alain Marschall que Jean Sarkozy s'exprimait d'une manière quasi identique à celle de son père, le fils du président de la République a ironiquement répondu : « Cela va rassurer ma mère, cela veut dire que je ne suis pas le fils du facteur Besancenot ! »

Interviewé par les GG lundi 14 avril, Jean Sarkozy est revenu sur ses premiers pas en politique : « Lors du vote du budget primitif vendredi dernier, au conseil général, j'ai eu l'occasion de dire aux conseillers généraux de la majorité comme de l'opposition : « je suis preneur de toutes vos propositions, pour aller vous rencontrer, pour aller dans vos municipalités rencontrer les jeunes et surtout écouter ce qu'ils ont à dire ». Il n'y a pas une politique de la jeunesse qui est de droite ou de gauche, le clivage, c'est de savoir quel rôle on confie aux jeunes. »

« Lequel est sincère ? Le Fromantin qui insulte ou celui qui embrasse ? L'avenir le dira »

Il est également revenu sur les propos de Jean-Christophe Fromantin, le nouveau maire de Neuilly, qui avait déclaré qu'il n'aurait pas voulu du soutien de Jean Sarkozy pendant la campagne municipale : « Je veux croire que ce n'est qu'une maladresse. Il dit ça le lundi dans les GG, et je le rencontre le mercredi dans son bureau, où il m'accueille à bras ouverts en m'invitant à le tutoyer. Lequel est sincère ? Le Fromantin qui insulte ou celui qui embrasse ? L'avenir le dira ».

En outre, les GG l'ont interrogé sur la manière dont il a lâché David Martinon durant la campagne municipale de Neuilly : « Les remontées que j'avais au fil des semaines, c'était que notre dynamique de campagne ne prenait pas : j'avais le choix entre faire la politique de l'autruche et prendre le risque d'avoir un candidat UMP battu à Neuilly et prendre mes responsabilités et donner un coup de frein. Ceux-là même qui me comparent à mon père seront les premiers à chercher ce qui nous différencie ». « Je n'ai pas eu de nouvelles de David Martinon depuis la campagne, mais je serais tout à fait prêt à échanger avec lui ».

A propos de Cécilia Attias, il a déclaré qu'il n'avait « pas de nouvelles », mais qu'il lui souhaitait « d'être heureuse », de la même manière qu'il n'a « pas de nouvelles de Judith et Jeanne-Marie », les filles de Cécilia Attias.

La rédaction-Les Grandes Gueules