Guaino : « Nicolas Sarkozy a laissé un grand vide politique »

Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, a accusé le juge Gentil d'avoir sali la justice en mettant en examen Nicolas Sarkozy. - -
Invité sur RMC et BFMTV, Henri Guaino, député UMP de la 3ème circonscription des Yvelines, a répondu après les violentes attaques qu’il a lancé contre le juge Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy et qui a décidé de porter plainte pour outrage à magistrat. L’ancien conseiller spécial est aussi revenu sur le mariage pour tous, appelant de nouveau à un référendum et estimant que François Mitterrand n'aurait jamais agi de la sorte.
A propos d’une possible loi pour renforcer l’interdiction du voile, alors que la Cour de cassation a annulé le licenciement d’une salariée voilée d’une crèche :
8h56 - Henri Guaino : « La laïcité doit s’étendre partout. C’est un problème de civilisation, de dignité, de l’émancipation de la femme, ça va bien au-delà de la laïcité ».
A propos de la recherche sur les cellules souches et les embrayons, en débat au Parlement :
8h55 - Henri Guaino : « Je souhaiterais qu’on mette tout le monde autour d’une table. Il y a un vrai sujet, mais l’idée de passer à la sauvette me dérange. Franchement, est-ce que c’est le moment ? »
8h54 - Henri Guaino : « La politique ne doit pas passer en force. Ce serait le signe que le président écoute et veut rassembler ».
A propos du mariage pour tous :
8h53 - Henri Guaino : « Mitterrand n’aurait jamais fait ça ».
8h50 - Henri Guaino : « Une loi de civilisation comme ça, on ne passe pas en force. Il faut que François Hollande soumette cette loi à un référendum. Le mariage entraîne obligatoirement la PMA et la GPA. Il ne fallait pas toucher au mariage. Dimanche, on est passés au bord d’une catastrophe. C’est dangereux pour les institutions de la République ».
8h49 - Henri Guaino : « J’attends que François Hollande dise d’arrêter avec cette austérité folle. On ne peut pas continuer comme ça. On fait les mêmes erreurs que dans les années 30. Les Français ont subi les conséquences de la crise pendant quatre ans, aujourd’hui, c’est pire encore ».
8h46 - Henri Guaino : « Nous nous sommes trouvés pendant quatre ans face à une crise que tout le monde a sous-estimé. L’attitude de Nicolas Sarkozy a permis d’éviter une catastrophe française, européenne, et même mondiale. Il a fait tout ce qu’il a pu ».
8h45 - Henri Guaino : « Nicolas Sarkozy, en quittant la scène politique, a laissé un grand vide politique. A force d’aggraver la crise par des comportements, des abus de pouvoir, on risque de faire le jeu des plus extrémistes et on risque d’abimer la démocratie. C’est une crise qui ressemble de plus en plus à celle des années 30, et on en connaît les conséquences ».
A propos des menaces de mort reçues par le juge Gentil. Selon des magistrats, les attaques de l’entourage de Nicolas Sarkozy en sont en partie responsables, Henri Guaino ayant dit que la décision de mettre l’ancien président en examen « salit la France ». Le juge Gentil a annoncé qu'il allait porter plainte pour outrage à magistrat.
8h44 - Henri Guaino : « Je ne suis toujours pas informé d'une plainte contre moi. Personne ne me fera renoncer à mon droit à l’indignation. C’est un principe ».
8h41 - Henri Guaino : « Le juge a pris la responsabilité de cette déflagration politique, il l’assume. Il en a le droit, mais est-ce qu’il en a le droit moral et civique, c’est une autre affaire. C’est grave ce qu’il se passe. On utilise le Conseil supérieur de la magistrature, on lance des accusations absolument impensables. Je ne suis à aucun moment responsable de ces menaces de mort, qu’un magistrat puisse soupçonner cela, ça donne une image effrayante de la justice ».
8h40 - Henri Guaino : « La presse traitait le président de voyou ! Je n’ai pas traité le juge de voyou. Les termes de la mise en examen, abus de faiblesse sur une personne âge, sont insultants ».
8h37 - Henri Guaino : « Les menaces de mort sont totalement condamnables et insupportables. Mais la position prise par le syndicat de la magistrature est insupportable et effrayante. Des magistrats osent dire que le fait qu’il y ait un débat public et qu’on critique une décision de justice critiquable est un problème ! Nous sommes dans une démocratie. Je maintiens mes propos. Cette décision salit l'honneur d'un homme, elle salit l'image d'un homme. Je n’ai pas injurié le juge, j’ai eu un jugement dur. L’institution judiciaire appartient à tous les Français ».
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