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Gouvernement

Valls: la sécurité n'est "ni de droite, ni de gauche"

Manuel Valls a défendu son action après les mauvais chiffres de la délinquance.

Manuel Valls a défendu son action après les mauvais chiffres de la délinquance. - -

Invité jeudi soir du JT de France 2, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il n'avait "pas envie de polémiquer" avec l'opposition sur les chiffres de la délinquance. Mais il a tout de même envoyé une pique au gouvernement précédent.

Alors que la droite s'est empressée de moquer Manuel Valls après les chiffres de la délinquance de 2013 publiés jeudi, le ministre de l'Intérieur a défendu son bilan.

Invité jeudi soir du JT de France 2, il a d'abord mis en avant le nouvel outil statistique mis à sa disposition, qu'il lui-même "voulu" et qui, "contrairement au passé, livre la vérité".

Puis il est revenu sur la forte hausse des cambriolages qui, selon lui, "viennent notamment de l'Est et des Balkans". Et a cité plusieurs affaires, l'une impliquant "des Géorgiens et des Russes, auteurs de plus de 2.000 faits, mais maintenant en prison", l'autre des Roumains "pour des vols de tracteurs", ou encore des Albanais.

Les gens "veulent des résultats"

Manuel Valls a ensuite mis en avant les bons chiffres concernant "les vols à main armée", ou les faits commis dans "les zones de sécurité prioritaire". "Est-ce que la vie des gens s'est améliorée pour autant?", s'est-il interrogé. "Non. Mais cela prouve que le travail des CRS et des équipes de police porte ses fruits."

Le ministre a également exprimé le souhait de ne pas céder aux invectives de l'opposition. "La sécurité n'est ni de droite, ni de gauche. [...] Je ne veux pas polémiquer. Les gens n'attendent pas des polémiques, ils veulent des résultats".

Mais il n'a pu s'empêcher de tacler le précédent gouvernement, pointant du doigt les "13.700 postes de moins entre 2007 et 2012", que des effectifs supplémentaires viennent en partie suppléer.

Y. D.