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Pollution: un plan de protection de l'atmosphère d'ici l'été

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, ici le jour de son entrée en fonctions, le 2 juillet 2013.

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, ici le jour de son entrée en fonctions, le 2 juillet 2013. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a déclaré samedi travailler à des mesures pérennes pour lutter contre la pollution. Un plan de protection des zones les plus touchées sera présenté d'ici l'été.

Des mesures pérennes pour lutter contre la pollution, Philippe Martin y travaille. En plein pic de pollution aux particules sur plusieurs régions dont l'Île-de-France, le ministre de l'Ecologie a déclaré ce samedi qu'un plan de protection de l'atmosphère des zones les plus touchées serait présenté d'ici l'été.

Ce plan prévoiera des "mesures adaptées", dont le ministre a fait une rapide liste. Celles-ci concernent à la fois l'industrie, avec "la réduction des émissions des chantiers de construction" et "des plans de déplacement d'entreprises ou d'administrations", et le trafic routier, avec "la réduction de la vitesse de circulation sur certains tronçons à fort trafic".

Industrie et trafic routier sont en effet, avec les activités domestiques, les principales sources d'émission de particules fines. Pour ce qui de la première, le ministre, invité ce samedi matin de BFMTV, affiché sa volonté de "réduire l'activité industrielle un peu partout en France".

La circulation alternée "lourde à mettre en oeuvre"

Sur le pic de pollution actuel, le ministre a indiqué que "quinze régions" étaient encore concernées. Mais pour ce qui est de la circulation alternée, dont EELV demande l'application immédiate, il s'est fait hésitant. Pour Philippe Martin, cette mesure est "lourde à mettre en oeuvre" et "demande de la préparation". "La décision n'est pas prise. Nous la prendrons selon l'évolution de la situation", a indiqué le ministre sur BFMTV.

Dans un communiqué, le ministère de l'Agriculture a en outre recommandé aux agriculteurs de "restreindre ou de reporter" les épandages d'engrais et les travaux au sol. Et, "selon les niveaux de pollution aux microparticules", "des interdictions d'échouage ou de brûlage à l'air libre des sous-produits agricoles ont été, ou seront le cas échéant, prises par les préfets en fonction des situations locales".

M. T. avec AFP