Le harcèlement, "ça commence par des propos salaces et une main aux fesses"

La secrétaire d'Etat aux droits des femmes, Pascale Boistard, dévoile son plan de lutte contre le harcèlement. - BFMTV
Alors qu’elle dévoile ce jeudi son plan de lutte contre le harcèlement dans les transports, la secrétaire d’Etat aux droits des femmes a réagi sur ce fléau au micro de BFMTV. "Ça commence par des propos extrêmement déplacés, voire salaces. C’est aussi la main aux fesses", a déclaré Pascale Boistard. Cet acharnement peut avoir des conséquences beaucoup plus graves, "allant jusqu’au viol".
Le plan d’action du gouvernement comprend 12 engagements, parmi lesquels figure une campagne de sensibilisation qui aura lieu cet automne. L’arrêt des bus à la demande la nuit ou encore des services d’alerte par téléphone ou SMS sont en ce moment expérimentés.
Peine de prison et forte amende
"Le harcèlement est très lourdement puni par la loi, avec peine de prison et forte amende", rappelle la secrétaire d’Etat. En effet, ces violences sont passibles de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. Pascale Boistard se veut ferme avec "ces actes qui ne sont pas anodins". "Il s’agit du respect entre les femmes et les hommes", précise-t-elle.