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Gouvernement

Juif blessé à Marseille: Cazeneuve dénonce une "révoltante agression antisémite"

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé lundi une "révoltante agression antisémite" à Marseille après l'attaque à la machette contre un enseignant juif, légèrement blessé au dos et à une main - Lundi 11 janvier 2016

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé lundi une "révoltante agression antisémite" à Marseille après l'attaque à la machette contre un enseignant juif, légèrement blessé au dos et à une main - Lundi 11 janvier 2016 - AFP

Bernard Cazeneuve s'est exprimé sur l'agression antisémite de Marseille. Le Ministre de l'Intérieur s'est dit révolté par l'acte commis  au nom d'"Allah" lorsque l'auteur revendique son geste sous l'influence  de "Daesh".

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé lundi une "révoltante agression antisémite" à Marseille après l'attaque à la machette contre un enseignant juif, légèrement blessé au dos et à une main.

"Soutien à la victime de la révoltante agression antisémite de Marseille", écrit Bernard Cazeneuve sur son compte Twitter, ajoutant qu'une enquête est "en cours sous l'autorité de la Justice".

Selon le procureur de Marseille, l'auteur, de nationalité turque et inconnu des services de renseignement, a revendiqué avoir agi "au nom d'Allah" et du groupe islamiste "Daesh". 

"Cet acte témoigne du risque pour certains individus isolés pas du tout connus des services de police et de renseignement de passer à l'acte sous l'influence de la propagande, diffusée notamment sur les réseaux internet, par Daesh", a rappelé Bernard Cazeneuve dans l'après-midi, en marge des voeux aux forces de gendarmerie à Satory (Yvelines).

Le problème de la radicalisation isolée

"La menace à laquelle nous sommes confrontés peut conduire des individus aux profils différents à passer à l'acte avec violence. Certains sont connus de nos services et font l'objet d'un suivi particulièrement attentif, d'autres se radicalisent seuls sans être en contact avec d'autres acteurs", a-t-il poursuivi.

"A mesure que les événements tragiques qui ont frappé notre pays France s'éloignent, le sentiment pourrait exister d'un moindre risque, d'une moindre menace. C'est une erreur que de le considérer. C'est pourquoi notre mobilisation reste pleine et entière dans le contexte de menace particulier auquel l'Europe et notre pays sont confrontés", a-t-il conclu.

A.-F. L. avec AFP