Gouvernement Lecornu II: Édouard Geffray, un habitué des lieux à la tête du ministère de l'Éducation nationale

Édouard Geffray, le nouveau ministre de l'Éducation nationale, nommé le 12 octobre 2025. - BFMTV
Un habitué des lieux qui prend désormais la tête du ministère. Édouard Geffray a été nommé nouveau ministre de l'Éducation nationale ce dimanche 12 octobre 2025 et succède ainsi à l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne qui occupait ce poste depuis près de 10 mois.
Auparavant, il avait aussi été en 2017 le directeur de l'éphémère cabinet de François Bayrou lors de son passage d'un mois au ministère de la Justice. Il avait ensuite été attiré du côté de l'Éducation par Jean-Michel Blanquer en tant que directeur général des RH au ministère de la rue de Grenelle.
Finalement, Édouard Geffray avait été nommé par Jean-Michel Blanquer en tant que directeur de l'enseignement scolaire et est resté longtemps à ce poste, de 2019 à 2024, un record.
Le nouveau ministre a donc connu plusieurs locataires de la rue de Grenelle en tant que numéro 2 des lieux, de Pap Ndiaye à Gabriel Attal et a su garder la confiance des successeurs de Jean-Michel Blanquer.
Connu des syndicats, présent pendant le Covid-19...
Énarque de 47 ans et conseiller d'État, le haut-fonctionnaire est très reconnu pour sa bonne connaissance des dossiers. Après autant de temps passé au poste de numéro 2 du ministère de l'Éducation, les rouages du pouvoir n'ont plus de secret pour ce dernier qui a aussi eu à gérer la crise du Covid-19.
Catégorisé plutôt de centre-droit, Édouard Geffray est pour autant respecté par les syndicats avec qui il a toujours été dans un dialogue soutenu. Pour autant, il reste celui qui a dû gérer beaucoup de réforme complexes et mal vues par ces syndicats. Il a par exemple suivi la réforme du lycée et du baccalauréat et a vendu la difficile réforme des groupes de niveau de Gabriel Attal.
Conscient des grands enjeux budgétaires et de recrutement à l'Éducation nationale, Édouard Geffray a également beaucoup travaillé avec les armées pour établir des conventions sur l'éducation à la défense, un point commun avec son Premier ministre qui a probablement fait pencher la balance en sa faveur.