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Nouveau gouvernement: Lucie Castets accuse Emmanuel Macron d'"ouvrir les portes de l'Élysée au RN"

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Emmanuel Macron a débuté ce mardi une deuxième série de consultations après avoir écarté l'option de nommer comme Première ministre Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire. Arrivé en tête en nombre de sièges aux élections législatives, le NFP dénonce un "déni de démocratie" et LFI appelle à manifester le 7 septembre.

L'ESSENTIEL

  • Le président de la République a lancé de nouvelles consultations ce mardi 27 août, sans inviter les responsables du RN, de LFI et du groupe parlementaire d'Éric Ciotti. Olivier Faure (PS) et Marine Tondelier (Les Écologistes) ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à ces rencontres. Lire l'article
  • "Les travaux continuent", a déclaré en fin d'après-midi Emmanuel Macron, ajoutant que "la porte est ouverte" et qu'il reçoit "tous ceux qui veulent bien venir continuer à œuvrer dans l'intérêt supérieur du pays". Lire la brève
  • Gérald Darmanin, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, a affirmé sur BFMTV-RMC qu'un gouvernement du NFP "n'a aucune chance de prospérer" et serait renversé par une motion de censure. Lire l'article
  • Les forces de gauche dénoncent un "coup de force antidémocratique" et La France insoumise va présenter une motion de destitution contre Emmanuel Macron. Elle a également appelé à manifester le samedi 7 septembre. Lire l'article

Une partie de la droite reçue demain à l'Élysée

Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l'Assemblée, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, et Annie Genevard, vice-présidente LR de l'Assemblé, seront reçus demain à la mi-journée à l'Élysée, dans le cadre du deuxième cycle de consultations mené par le président de la République.

Aujourd'hui, Emmanul Macron s'est entretenu avec un groupe de députés Liot, le président du Modem François Bayrou et l'ancien Premier ministre Édouard Philippe.

Sur le perron de l'Élysée, avant de recevoir le Premier ministre irlandais Simon Harris, le chef de l'État a évoqué les consultations en cours depuis vendredi et censées aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre. 

"Les travaux continuent, la porte est ouverte, et je reçois tous ceux qui veulent bien venir continuer à oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays", a-t-il déclaré aux journalistes.

Ce live est maintenant terminé. Merci de l'avoir suivi.

Sébastien Chenu, député RN, estime qu'Emmanuel Macron "a joué avec le feu et a bloqué le système"

Sébastien Chenu, député RN du Nord, estime sur BFMTV qu'Emmanuel Macron "a joué avec le feu et a bloqué le système".

"Emmanuel Macron a bloqué un système qui, il faut le dire, était bien huilé, qui fonctionnait depuis 1958 plutôt correctement et a permis à ce pays, même lorsque les majorités changeaient, de continuer à avancer, à se réformer et à traiter les problèmes", a-t-il précisé.

Pour Olivier Besancenot, "le 7 septembre doit être un premier round"

Pour Olivier Besancenot, candidat du NPA à la présidentielle, "le 7 septembre [date à laquelle une partie de la gauche appelle à manifester, ndlr] doit être un premier round", a-t-il expliqué sur BFMTV.

"J'espère qu'on va sortir du tout ou rien qui a pollué la gauche pendant longtemps. Soit on était prétendument d'accord sur tout, soit on ne l'était sur rien. Non, il y a des espaces, des convergences à établir. L'heure est trop grave, beaucoup trop grave. Si on se plante, ce sera de nouveau l'extrême droite", a-t-il poursuivi.

"On ne va certainement pas accepter ça": le président de l'Union Syndicale Lycéenne appelle à "descendre dans la rue"

Manes Nadel, le président de l'Union Syndicale Lycéenne, a appelé sur BFMTV à "descendre dans la rue", après le refus d'Emmanuel Macron de nommer une personne issue du NFP à Matignon.

"On ne va certainement pas accepter ça. On a appelé à une manifestation. Cet appel a été rejoint par LFI, mais aussi par le Planning familial et les Jeunes écologistes. J'espère qu'il sera rejoint par énormément d'organisations attachées à la démocratie dans notre pays".

Pour Lucie Castets, Emmanuel Macron va "décourager les électeurs à se mobiliser à nouveau dans les urnes" et "ouvrir les portes de l'Élysée au RN"

Pour Lucie Castets, interrogée par Ouest France, Emmanuel Macron, en entendant "poursuivre sa politique" va "décourager les électeurs à se mobiliser à nouveau dans les urnes" et "réussir à ouvrir les portes de l'Élysée au Rassemblent national".

Selon elle, le président "refuse de comprendre que son rôle est de nommer un chef de gouvernement issu du groupe majoritaire à l’Assemblée". "Ensuite, c’est au Parlement d’accorder ou non sa confiance au nouveau Premier ministre. Or, actuellement, Emmanuel Macron décide seul de l’orientation politique, de la force légitime à gouverner et du timing…", poursuit-elle.

"Je suis en colère et révoltée": Lucie Castets fustige l'attitude d'Emmanuel Macron qui "refuse de prendre en compte les résultats des législatives"

"Je suis en colère et révoltée." Dans un entretien accordé à Ouest France, Lucie Castets fustige l'attitude d'Emmanuel Macron qui "refuse de prendre en compte les résultats des élections législatives des 30 juin et 7 juillet ", en ne nommant pas un Premier ministre issu des rangs du NFP.

La candidate du NFP pour Matignon reconnaît néanmoins ne pas être "surprise": "Lorsque nous l’avons rencontré à l’Élysée vendredi, j’avais déjà compris qu’il ne voulait pas d’un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. C’est évidemment une position assez grave."

Édouard Philippe reçu aujourd'hui à l'Élysée par Emmanuel Macron dans le cadre du deuxième cycle de consultations

Dans le cadre du deuxième cycle de consultations mené par Emmanuel Macron, Édouard Philippe faisait bien partie des acteurs politiques reçus aujourd'hui à l'Élysée, selon nos informations. Il avait déjà été reçu vendredi 23 août à la mi-journée.

L'Écologiste Marine Tondelier craint qu'Emmanuel Macron envisage "un gouvernement avec Laurent Wauquiez"

Marine Tondelier, invitée de BFMTV, a dit craindre qu'Emmanuel Macron envisage "un gouvernement avec Laurent Wauquiez".

"Ça ne va pas être avec nous, donc ça va être qui? Je pense que c’est ce qu’envisage Emmanuel Macron", a indiqué la cheffe de file des Écologistes.

Avant de poursuivre: "Je serais extrêmement choquée qu'après avoir sauvé la mise avec un front républicain, qu’il gouverne grâce à ceux qui précisément ont refusé le faire: Les Républicains qui usurpent leur nom et n’ont plus de républicain que la façade de leur devanture, dont on ne sait plus qui a la clé d’ailleurs."

Marine Tondelier a également écarté toute idée de coalition: "Une coalition avec des gens qui s'apprêtent à tendre la main à Laurent Wauquiez, sous l'œil bienveillant du Rassemblement national? Parce que Marine Le Pen dans le comble de l'hypocrisie c'est la championne. Elle dit que si c'est un gouvernement NFP elle censure immédiatement, mais si c'est un gouvernement de droite qui applique la politique macroniste en pire elle ne censure pas du tout."

Hélène Geoffroy, membre du bureau national du PS, plaide pour une "reprise des discussions" avec Emmanuel Macron

Le bureau national du Parti socialiste qui s'est tenu aujourd'hui aura donné l'occasion aux socialistes opposés à la ligne d'Olivier Faure de se faire entendre.

"J’assume qu’il nous faut reprendre des discussions avec le Président de la République", a affirmé Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, dans un discours ensuite publié sur son compte X. "Il nous sera reproché par tous les électeurs, les nôtres et ceux du front républicain de n’avoir pas essayé jusqu’au bout."

"Nous ne pouvons pas être des supplétifs de La France Insoumise", estime encore Hélène Geoffroy, qui demande, "l’abandon du dogme du programme du NFP" et "le refus d’un vote d’une motion de censure par principe".

"Les travaux continuent": Emmanuel Macron affirme qu'il reçoit "tous ceux qui veulent bien venir continuer à oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays""

Avant la réception du Premier ministre irlandais Simon Harris au palais de l'Elysée, Emmanuel Macron a tout de même évoqué les consultations en cours depuis vendredi et censées aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre.

"Les travaux continuent, la porte est ouverte, et je reçois tous ceux qui veulent bien venir continuer à oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays", a-t-il déclaré aux journalistes.

Plus d'informations ici.

Sandrine Rousseau déclare "désormais soutenir" la procédure de destitution d'Emmanuel Macron voulue par LFI

Dans un entretien accordé à Alternatives économiques, la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau déclare être "désormais pour soutenir" la procédure de destitution d'Emmanuel Macron défendue par La France insoumise.

"Quand l’option de la destitution a été mise sur la table par LFI, je penchais pour la prudence, car il s’agit de notre unique arme en cas de non-respect de la démocratie", explique-t-elle.

Sandrine Rousseau estime également dans cette interview que "la gauche doit appeler à des manifestations massives et adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP".

Pour le député macroniste Jean-René Cazeneuve, LFI "traîne vers le bas" les autres formations du NFP

Député Ensemble pour la République (ex-Renaissance) du Gers, Jean-René Cazeneuve appelle sur BFMTV le Nouveau Front populaire à "réaliser (l')évidence" qu'ils "n'ont pas gagné" les élections législatives et qu'ils "ne peuvent pas non plus gouverner seuls".

"Les écologistes, les socialistes, les communistes, il faut qu'ils fassent attention à ce qu'ils ne soient pas ancrés à La France insoumise qui les traînent vers le bas", estime-t-il, alors que LFI a appelé à manifester le 7 septembre et qu'elle a annoncé vouloir engagé une procédure de destitution contre Emmanuel Macron.

Manifestation du 7 septembre: le Parti socialiste n'appelle pas "à ce stade" à "aller dans la rue"

Invité sur le plateau de BFMTV, le député PS du Calvados Arthur Delaporte dit "comprendre" les citoyens "qui ont envie de manifester" le 7 septembre mais, selon lui, ce n'est "pas aujourd'hui la priorité du moment".

"Moi-même, je n'appelle pas à la manifestation parce que je ne pense pas que ce soit la bonne réponse", poursuit l'élu normand. "La bonne réponse, qui est entre les mains des parlementaires, c'est la censure".

Comme l'a indiqué le secrétaire général du PS Pierre Jouvet sur France Info, le Parti socialiste "n'appelle pas à aller dans la rue à ce stade". "L’urgence, à ce stade, elle est dans le débat, dans la discussion politique", a poursuivi Pierre Jouvet.

Un déjeuner en tête-à-tête pour François Bayrou et Emmanuel Macron

Après s'être entretenu avec le groupe de députés Liot, le président de la République a déjeuné en tête-à-tête avec le président du Modem François Bayrou, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.

On ignore pour le moment la suite du programme exact des consultations prévues par le chef de l'État dans les prochaines heures.

Les figures des Républicains reçues demain à l'Élysée pour être consultées une nouvelle fois

Après s'être déjà rendus à l'Élysée vendredi après-midi, les représentants des Républicains, notamment la secrétaire générale du parti Annie Genevard et le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, seront reçus demain et non au cours de la journée, a appris BFMTV.

Eric Ciotti dénonce “le coup d’État permanent du NFP”

Sur son compte X, le député des Alpes-Maritimes réagit à l’appel à manifester de La France insoumise le 7 septembre prochain après que le président de la République a écarté l’hypothèse d’un gouvernement issu du Nouveau Front populaire.

Au "coup de force" d’Emmanuel Macron dénoncé par LFI, Éric Ciotti oppose un "inacceptable coup de force" du NFP et "des procédés rappelant les ligues anti-parlementaires des années 30".

"Le coup d’État permanent du NFP doit cesser”, affirme le président du groupe “A droite". "Avec 30% de députés ils n’ont pas de majorité."

Le groupe parlementaire de Ciotti propose "un délai maximal de 15 jours pour un gouvernement démissionnaire"

C'est un record depuis l'après-guerre: le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal expédie les affaires courantes depuis 42 jours. Une situation que le groupe parlementaire d'extrême droite présidé par Éric Ciotti - "A Droite" - aimerait éviter à l'avenir.

Comment? En proposant "un délai maximal de quinze jours pendant lesquels un gouvernement démissionnaire pourra poursuivre la gestion des 'affaires courantes'."

Le groupe de 16 députés a écrit un communiqué dans lequel il souligne notamment que "l’absence de délai contraignant" pourrait "conduire à une situation où des décisions gouvernementales importantes seraient prises sans une légitimité politique effective et sans possibilité pour l'Assemblée nationale de contrôler l'action de l'exécutif à travers une motion de censure."

LFI manifestera le 7 septembre contre "le coup de force de Macron"

Les insoumis seront dans les rues le 7 septembre prochain.

"Nous nous joignons à l'appel des organisations de jeunesse, l'Union Étudiante et l'Union syndicale lycéenne, pour une grande manifestation contre le coup de force d'Emmanuel Macron", écrit LFI dans un communiqué, après que le président a décidé d'écarter la nomination de Lucie Castets, candidate de la gauche unie pour Matignon.

"Nous formons le vœu que les forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie se joignent à cet appel", ajoute le mouvement.

Fabien Roussel estime qu'Emmanuel Macron "refuse d'admettre qu'il a été battu" aux législatives

Fabien Roussel dénonce la décision prise par Emmanuel Macron d'écarter la nomination de Lucie Castets, candidate pour Matignon de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire.

"Il refuse d’admettre qu’il a été battu" aux élections législatives, cingle le secrétaire national du Parti communiste français au micro de BFMTV.

"Les Français n’en veulent plus, qu’ils aient voté à l’extrême droite ou à gauche. Or, il va nommer un gouvernement avec le soutien de son camp (...) pour mettre en place la même politique", dénonce-t-il.

"Notre attaque du Capitole à nous": le député écologiste Benjamin Lucas dénonce un "effondrement démocratique"

Benjamin Lucas, député et porte-parole du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, estime que "depuis hier soir, on ne peut pas totalement écarter" une procédure de destitution à l'encontre d'Emmanuel Macron.

Il dénonce un "effondrement démocratique". "Le communiqué d'Emmanuel Macron c'est, de manière symbolique et sans drame physique, notre attaque du Capitole à nous", référence à ce qu'il s'est passé aux États-Unis le 6 janvier 2021.

"Le président était prêt à cohabiter pendant trois ans avec l'extrême droite et là il refuse de cohabiter avec la gauche", déplore le député.

Les consultations reprennent avec le groupe Liot

Les nouvelles consultations du président de la République vont commencer à 11h30 avec le groupe indépendant Liot, a appris BFMTV ce mardi.

Ce groupe hétéroclite représente 22 députés sur 577 à l'Assemblée nationale.

"La droite doit voter ce qui va dans le bon sens": Valérie Pécresse en faveur "d'une voie de passage" pour "déminer" les blocages

Valérie Pécresse a multiplié les gestes d'ouverture vers le camp présidentiel sur RTL. D'abord en fustigeant la motion de destitution de La France insoumise, puis en invitant sa famille politique à coopérer sur certains futurs textes.

"La gauche parle de destituer le président de la République, ça n'existe pas dans la 5e République. On destitue un président quand il a manqué à l'honneur, à la dignité de sa fonction, c'est évidemment pas le cas d'Emmanuel Macron", a d'abord réagi la présidente de la région Ile-de-France.

L'ancienne candidate à l'élection présidentielle a ensuite enjoint la Droite républicaine à se frayer un chemin dans "l'étroite voie de passage" qui pourrait permettre, selon elle, un "déminage" des blocages institutionnels à venir.

"La droite, en responsabilité, doit voter ce qui va dans le bon sens", a invité la femme politique, en rappelant la participation des Républicains au vote de la loi Immigration en décembre 2023.

"Maintenant, il parle de stabilité": Sébastien Chenu accuse Emmanuel Macron d'avoir "semé le chaos"

Invité de TF1, Sébastien Chenu accuse le chef de l'État d'avoir "semé le chaos". "C'est Emmanuel Macron qui met un bazar monumental en nous disant d'aller très vite pour la dissolution et les élections legislatives et maintenant, il parle de stabilité", dénonce-t-il, référence au communiqué de l'Élysée qui plaide pour une "stabilité institutionnelle".

Le député regrette, en outre, que le président "n'en ait plus rien à faire" des 11 millions d'électeurs du RN.

Concernant la nomination d'un futur gouvernement, Sébastien Chenu affirme que son parti veut "une autre politique". "On va voir qui sera nommé, on met des conditions, si elles ne sont pas remplies, nous censurerons", dit-il.

"Le déni de démocratie aurait été de les nommer": Le ministre démissionnaire Guillaume Kasbarian répond au NFP

Après le rejet d'Emmanuel Macron d'un gouvernement NFP, la gauche crie au déni de démocratie. Mais "cela aurait été un déni de démocratie que de les nommer!", a réagi le ministre démissionnaire chargé du Logement Guillaume Kasbarian. "Puisqu'aujourd'hui, il y a plus de 289 députés qui sont prêts à les censurer", a-t-il développé.

"Le déni de démocratie, ça aurait de forcer la nomination d'un gouvernement qui ne repose sur aucune majorité absolue. Et qui dispose d'une seule majorité, c'est une majorité contre elle", a ajouté le député Ensemble pour la République (ex-Renaissance) d'Eure-et-Loir.

Pour Bayrou, Macron "est dans son rôle" en écartant l'option Lucie Castets

"Le président de la République est dans son rôle", estime François Bayrou sur France Info, après qu'Emmanuel Macron a écarté ce lundi soir la nomination de Lucie Castets, candidate de la gauche unie pour Matignon.

"Ceux qui prétendent qu'il y a eu un vainqueur dans cette élection savent bien qu'ils disent n'importe quoi", leur renvoie François Bayrou, même si la gauche est arrivée en tête en nombre de sièges aux législatives.

"À peu près le double de leur score représente des députés qui ne veulent pas d'eux", souligne le président du MoDem.

"Se mettre d'accord sur un minimum": Gérald Darmanin plaide pour la mise en place d'un gouvernement "de coalition"

Gérald Darmanin ne comprend pas "pourquoi des partis de gouvernement comme le Parti socialiste refusent de retourner aux consultations (d'Emmanuel Macron)", ce qu'Olivier Faure a affirmé ce matin.

Le ministre démissionnaire de l'Intérieur estime qu'"on pourrait se mettre d'accord sur un minimum, c'est ça une coalition, ce n'est pas parfait mais ça permet à la France de fonctionner, c'est ce qu'on voulu les Français en ne donnant le pouvoir ni à Jean-Luc Mélenchon, ni à Marine Le Pen".

Il se demande pourquoi Olivier Faure "préfère une alliance avec La France insoumise plutôt qu'avec les partis de gouvernement de l'ex-majorité", estimant qu'Emmanuel Macron est "dans sa responsabilité" en cherchant cette forme de coalition.

Darmanin juge qu'un "gouvernement du NFP n'a aucune chance de prospérer plus d'une journée"

Gérald Darmanin continue de défendre la décision d'Emmanuel Macron de ne pas nommer la candidate de la gauche à Matignon, Lucie Castets.

"Le gouvernement du Nouveau Front populaire n'a aucune chance de prospérer plus d'une journée", se justifie le ministre démissionnaire de l'Intérieur sur BFMTV-RMC.

"Tous les partis politiques qui n'appartiennent pas au Nouveau Front populaire ont dit qu'ils le censureraient le jour même de la nomination du gouvernement", ajoute-t-il.

Gérald Darmanin estime que "les électeurs n'ont pas voté pour Lucie Castets" aux élections législatives

Invité de RMC-BFMTV, Gérald Darmanin répète que "personne n'a gagné ces élections législatives", malgré le fait que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête en nombre de sièges lors du second tour.

Citant notamment les stratégies de désistements entre les deux tours, le ministre démissionnaire de l'Intérieur estime que "les électeurs n'ont pas voté pour Lucie Castets".

Lucie Castets "appelle les gens à se mobiliser" face à un "déni de démocratie"

Candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets s'"inquiète considérablement" du message envoyé par Emmanuel Macron auprès des électeurs en refusant sa nomination: "Aujourd'hui, on leur dit votre vote ne sert à rien", juge-t-elle sur France Inter.

Évoquant un "déni de démocratie", la haute-fonctionnaire "appelle les gens à se mobiliser" et promet "à titre personnel de continuer à (s)e mobiliser".

Lucie Castets juge que "la démocratie ne signifie rien aux yeux du président"

Après le communiqué d'Emmanuel Macron, annonçant qu'il ne la nommerait pas Première ministre, Lucie Castets a ressenti "de la colère".

"La démocratie ne signifie rien aux yeux du président", accuse la candidate de la gauche unie pour Matignon sur France Inter, rappelant notamment que la gauche est arrivée en tête aux élections législatives, même si elle n'a pas obtenu de "majorité absolue".

"On est face à un président de la République qui veut à la fois être président de la République, Premier ministre et chef de parti", dénonce encore la haute-fonctionnaire de 37 ans.

"On est en train de se faire voler cette élection": Marine Tondelier dénonce une "dérive illibérale"

"On est en train de se faire voler cette élection", dénonce Marine Tondelier sur France info. La secrétaire nationale des Écologistes estime qu'on "nage en pleine dérive illibérale".

"Si un président d'extrême droite faisait exactement la même chose, tous les observateurs hurleraient au scandale", affirme-t-elle.

Marine Tondelier précise par ailleurs qu'elle n'ira pas à l'Élysée pour les nouvelles consultations convoquées par Emmanuel Macron.

Olivier Faure brandit la menace d'une motion de censure

"Nous censurerons toute prolongation du macronisme", promet Olivier Faure sur France 2, à l'adresse du futur gouvernement.

"Il n'est pas imaginable, alors que trois tours de scrutin européen et législatif ont confirmé le souhait des Français d'un changement, que nous soyons, demain, ceux qui permettent au pouvoir actuel de se prolonger", justifie-t-il.

Olivier Faure refuse que les socialistes soient "les supplétifs d'un macronisme finissant"

Dans son communiqué, Emmanuel Macron a tendu la main ce lundi au PS, au PCF et aux Écologistes, cherchant à les dissocier de La France insoumise. Ces partis "n'ont à ce stade pas proposé de chemin pour coopéérer avec les autres forces politiques. Il leur appartient de le faire", a-t-il écrit.

Olivier Faure contre-attaque sur France 2: "Vous demandez aux socialistes d'être les supplétifs du macronisme finissant. La réponse pour moi elle est simple et claire: c'est non".

Faure n'ira pas l'Élysée, refusant d'être "complice d'une parodie de démocratie"

Au tour d'Olivier Faure de confirmer qu'il ne se rendra pas à l'Élysée pour les nouvelles consultations d'Emmanuel Macron.

"Je refuse de me porter complice d'une parodie de démocratie", se justifie le premier secrétaire du Parti socialiste sur France 2.

Faure accuse Macron de "semer le chaos" et évoque un "déni démocratique"

Olivier Faure ne mâche pas ses mots à l'adresse du chef de l'État après qu'il a annoncé lundi soir son refus de nommer Lucie Castets à Matignon. Le patron du Parti socialiste, interrogé par France 2, parle d'un "communiqué proprement lunaire" et "hallucinant".

Pour lui, président de la République, en refusant de donner le pouvoir à la gauche, pourtant arrivée en tête aux élections législatives, explique qu'il "va continuer de faire avec les mêmes". "Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique?", questionne-t-il.

"Il est garant des institutions, il n’est pas garant de sa propre stabilité. Il va falloir qu’il réalise qu’il est en train de semer le chaos", tance encore Olivier Faure.

LFI va présenter une "motion de destitution"

La France insoumise va présenter au bureau de l'Assemblée nationale "une motion de déstitution" contre Emmanuel Macron, a annoncé sur X le leader du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, après que le président de la République a refusé de nommer à Matignon Lucie Castets, la candidate de la gauche unie, arrivée en tête aux élections législatives.

L'ancien sénateur socialiste a également promis la censure, anticipant la formation d'un "gouvernement de droite".

Pour ce qui est de "la motion de destitution", celle-ci permet de destituer le président de la République "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat", comme le précise l'article 68 de la Constitution.

Mais son adoption est "illusoire", comme vous le racontait BFMTV.com dans cet article récemment

Gérald Darmanin invité de BFMTV-RMC

Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe ce mardi 27 août sur BFMTV et RMC à 8h30.

Une maire réclame à Macron le remboursement du coût des législatives dans sa commune

Qui dit élections législatives anticipées, ne dit pas forcément nomination du ou de la nouvelle Première ministre. Si le sujet est sur toutes les lèvres depuis les résultats du scrutin, il y a un mois et demi, la maire de Pibrac (Haute-Garonne), Camille Pouponneau, a une autre problématique en tête.

L'édile a écrit à Emmanuel Macron pour demander un remboursement des frais liés à l'organisation de ces élections. Un cas loin d'être isolé, selon l'association des petites villes en France (APVF).

On vous en dit plus dans cet article

Qui pour participer aux nouvelles consultations voulues par Emmanuel Macron?

Ils seront nombreux, a priori, à ne pas refouler les marches de l'Élysée ce mardi dans le cadre des nouvelles consultations voulues par Emmanuel Macron en vue de la formation du prochain gouvernement.

Certains ne sont pas invités une seconde fois par le président de la République, selon les informations de l'AFP. Il s'agit de l'extrême droite, représentée par le Rassemblement national et Éric Ciotti. Mais aussi de La France insoumise.

La gauche unie dans la coalition du Nouveau Front populaire avait pris les devants, faisant savoir qu'elle ne reprendrait les discussions au Palais que s'il s'agissait d'aborder les "modalités d'une cohabitation" avec un gouvernement dirigé par Lucie Castets, sa candidate pour Matignon.

Si les différentes composantes de l'alliance maintiennent cette position, il reste donc dans l'équation, le groupe indépendant Liot, celui du parti Les Républicains, les responsables de l'ex-majorité présidentielle et les présidents des deux chambres du Parlement. Ainsi que des "personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'État et de la République", évoqués par Emmanuel Macron.

Quels scénarios possibles après le rejet d'un gouvernement NFP par Emmanuel Macron?

Il est difficile d'y voir clair ce mardi. Qui va devenir Premier ministre, après qu'Emmanuel Macron a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, coalition arrivée en tête aux élections législatives? Quelle autre majorité peut se dégager?

BFMTV.com s'est prêté au jeu des différents scénarios possibles dans cet article

LFI, le RN et Ciotti pas conviés à l'Élysée pour les nouvelles consultations d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron n'entend pas convier à l'Élysée les responsables de La France insoumise, du Rassemblement national et du groupe parlementaire d'Éric Ciotti pour les nouvelles consultations qui débutent ce mardi 27 août afin de nommer un Premier ministre, a déclaré lundi soir un proche du président à l'AFP.

Le chef de l'État devrait recevoir les responsables politiques à l'exception de ces trois partis, selon cette source. "Ça tombe bien: on ne comptait pas s'y rendre", a réagi sur X Antoine Léaument, député insoumis.

Le NFP s'insurge et dénonce "un coup de force antidémocratique" après le choix d'Emmanuel Macron

"Coup de force antidémocratique inacceptable", appel à une "grande mobilisation populaire", "irresponsabilité démocratique dangereuse": la gauche s'est insurgée ce lundi contre la décision d'Emmanuel Macron d'exclure l'option d'un gouvernement NFP menée par Lucie Castets, au nom de la "stabilité institutionnelle".

Le patron des communistes Fabien Roussel a ainsi appelé sur BFMTV à "une grande mobilisation populaire" dans "les jours prochains".

"Il va falloir qu'on se mobilise devant les préfectures, dans les centres villes", a-t-il déclaré, refusant lui aussi de participer à de nouvelles consultations "si c'est pour nous demander de constituer un gouvernement qui continuerait la politique du gouvernement" sortant. "Ils ne veulent pas que ça change, ce n'est pas la peine que nous venions", a-t-il ajouté.

Macron va lancer de nouvelles consultations "avec les responsables des partis" et des "personnalités"

Emmanuel Macron lancera ce mardi "un nouveau cycle de consultations" pour trouver un Premier ministre, avec les responsables des partis et "des personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'État et de la République", a indiqué l'Élysée dans un communiqué lundi.

Alors qu'une première série de consultations n'a pas permis de trouver un nom pour remplacer Gabriel Attal, "ma responsabilité est que le pays ne soit ni bloqué, ni affaibli", assure le chef de l'État, qui estime que "les partis politiques de gouvernement ne doivent pas oublier les circonstances exceptionnelles d'élection de leurs députés au second tour des législatives".

Emmanuel Macron refuse de donner le pouvoir au NFP, le pays reste bloqué dans la crise

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Malgré la victoire du Nouveau Front populaire lors des élections législatives, Emmanuel Macron a refusé ce lundi de nommer Lucie Castets, candidate de l'union de la gauche, au poste de Première ministre.

Un gouvernement du Nouveau Front populaire "serait immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée nationale" et "la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option", justifie le président de la République.

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