"Convois de la liberté": Gérald Darmanin dit prendre les choses "au sérieux"

Une action à venir? Alors que des opposants au pass vaccinal déclarent sur les réseaux sociaux vouloir converger vers Paris samedi prochain dans le cadre d'une action baptisée "convois de la liberté", inspirée par celle des routiers canadiens, Gérald Darmanin a déclaré ce mardi matin sur BFMTV-RMC prendre "les choses au sérieux", tout en indiquant ne pas avoir à ce stade de renseignements sur "des proportions qui seraient importantes".
"Nous prenons les choses au sérieux, ce qui est certain c'est que nous mettons les moyens de renseignement et d'action si jamais des gens voulaient bloquer la liberté des uns et des autres, surtout un accès à la capitale", a déclaré le ministre de l'Intérieur ce mardi.
Pas de renseignements sur un mouvement important
"La réponse de l'État sera extrêmement ferme si c'est le cas", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous n'avons pas les renseignements qui nous démontrent que cela s'organise dans des proportions qui seraient importantes, mais nous sommes très attentifs", assure Gérald Darmanin.
"Les policiers et les gendarmes sont très mobilisés et nous prendrons nos responsabilités pour ne jamais laisser entraver la liberté de circulation", a poursuivi le locataire de Beauvau.
Sur les réseaux sociaux, des convois sont annoncés au départ notamment des villes de Bayonne, Nice, Strasbourg ou Cherbourg. Après avoir rallié Paris, certains manifestants appellent à gagner ensuite Bruxelles le 14 février pour une "convergence européenne". À Paris, aucun lieu de regroupement n'a été mentionné.
Un convoi intercepté lundi
Lundi matin, un premier convoi d'une trentaine de manifestants qui tentait de rejoindre la capitale à bord de leurs véhicules a été intercepté entre l'Essonne et la Seine-et-Marne "dans le calme", par les forces de l'ordre, a appris l'AFP.
Ce mouvement s'inspire de celui observé au Canada depuis plus d'une semaine et qui paralyse la capitale Ottawa. Il est initié par des chauffeurs-routiers, pour qui le vaccin est obligatoire afin de traverser la frontière avec les État-Unis.