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Politique

Fillon appelle à des sanctions après l'interpellation de Théo

François Fillon

François Fillon - Sébastien Bozon - AFP

En déplacement mercredi dans l'Essonne, le candidat à la présidentielle a affirmé qu'après les violences commises à l'encontre de Théo à Aulnay-sous-Bois, les "fautes" devaient être "sanctionnées" mais ne devaient pas "retomber sur les forces de sécurité qui n'ont rien à voir là-dedans".

C'est au tour de François Fillon de commenter l'interpellation de Théo à Aulnay-sous-Bois, au cours de laquelle le jeune homme de 22 ans, hospitalisé depuis, a été gravement blessé par un policier accusé de l'avoir violé avec une matraque. A la différence d'Emmanuel Macron, qui a réagi en début de soirée ce mercredi, de François Hollande, qui a rendu visite au jeune homme, ou de Jean-François Copé, François Fillon a commenté l'affaire avec prudence.

En déplacement à Juvisy, dans l'Essonne, le candidat a estimé que ce qui s'est passé à Aulnay-sous-Bois est "un acte qui doit être prouvé, parce qu'une enquête est en cours, mais un acte d'une violence pareille ne doit pas retomber sur la police, la gendarmerie, les forces de sécurité, qui n'ont rien à voir là-dedans".

12 milliards d'euros pour les forces de sécurité

"Ces individus ont commis des fautes et elles doivent être sanctionnées". "Cela doit nous conduire (...) à montrer notre solidarité avec la police, et en même temps à être absolument intransigeants sur ces comportements", a-t-il poursuivi. 

Lors de ce déplacement, l'ancien Premier ministre a rappelé que s'il était élu, il souhaitait mettre "12 milliards de plus pour la défense, la police, la justice et la gendarmerie". Il a réaffirmé son ambition de mettre en place "un grand ministère de la sécurité nationale". Plus globalement, il a souhaité qu'il y ait "une osmose entre les forces de sécurité et la population". "Une majorité de la population soutient les forces de l'ordre", a-t-il assuré.

C.V. avec AFP