Européennes: l'alliance à gauche, l'impossible pari de Ségolène Royal?

Ségolène Royal - Image d'illustration - AFP
A quelques semaines des élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain, la gauche française semble dans l'impasse. Encore profondément marqué par la débâcle de Benoît Hamon à la dernière présidentielle, le Parti socialiste cherche encore une tête de liste capable de rassembler. Mais à l'heure actuelle, le consensus semble encore loin.
Comme le signale L'Opinion, l'hypothèse Ségolène Royal revient en force ces dernières semaines mais là encore, des questions se posent. Si bon nombre de ses soutiens estiment que l'ancienne ministre de l'Environnement reste la meilleure option, d'autres semblent plus réticents.
Alliances difficiles
Ce fut le cas de Yannick Jadot, membre d'Europe Ecologie-Les Verts, qui fin décembre dernier a refusé l'alliance proposée par l'ancienne finaliste de la présidentielle de 2007. Une réponse "trop rapide et individuelle pour être définitive" souligne Christophe Clergeau, président du groupe de gauche au conseil régional des Pays de la Loire.
Alors comme le signale de nouveau L'Opinion, l'heure est aux tractations. Ségolène Royal, qui refuse de partir en campagne uniquement avec l'appareil du PS, tente de convaincre. Et à l'heure actuelle, seul l'UDE, l'Union des démocrates et des écologistes, qui possède un député à l'Assemblée nationale, semble convaincu par l'idée d'alliance.
Alors que les grandes formations politiques étoffent jour après jour leurs listes, le chemin semble encore long pour un potentiel consensus à gauche.