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Eure: la permanence d'une députée LaREM vandalisée pour la deuxième fois

Claire O'Petite députée de l'Eure

Claire O'Petite députée de l'Eure - BFMTV

La permanence dans l'Eure de la députée LaREM Claire O'Petit a été vandalisée dans la nuit de mercredi à jeudi. C'est la deuxième fois que lieu est dégradé.

Cinq mois après des dégradations à coup de masse, la permanence à Vernon de Claire O'Petit, députée LaREM de l'Eure, a été une nouvelle fois vandalisée.

"Les faits ont eu lieu entre hier (mercredi) en fin de soirée et aujourd'hui (jeudi) au petit matin. Trois impacts, liés à des jets de pierres, ont été relevés sur les vitres de la permanence. L'une d'entre elles est sortie de son logement et s'est enfoncée vers l'intérieur où une pierre a également été découverte", a indiqué à l'AFP le commandant Joël Bachelet, chef du commissariat de Vernon.

"Une enquête a été ouverte pour dégradation volontaire", a poursuivi le policier. 

Son véhicule également dégradé

"On a le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais pas de se livrer à de tels actes", a réagi Claire O'Petit, annonçant qu'elle porterait plainte d'ici la fin de la journée.

"Toute violence, même matérielle, notamment exercée sur des lieux symboliques, est une agression contre la République qui nous unit", a par ailleurs réagi Virginie Sené-Rouquier, sous-préfète des Andelys dans un courrier adressé à la députée. Selon Claire O'Petit, les dégâts sont "plus importants" que la fois dernière. "Heureusement, il n'y avait personne à l'intérieur au moment des faits", a-t-elle ajouté.

"Je suis écoeurée, mais ils ne me feront pas taire", a aussi réagi l'élue de l'Eure, indiquant que son véhicule avait également été dégradé mercredi soir alors qu'il était garé sur l'aire d'autoroute de Morainvilliers.

Un premier acte de vandalisme en novembre dernier

En novembre, la permanence de Claire O'Petit avait déjà été vandalisée, à coups de masse cette fois-là. "Il n'y a pas eu d'interpellation en lien avec ces premières dégradations", a déclaré à l'AFP le commandant Joël Bachelet.

Peu de temps avant, le 19 octobre, par communiqué de presse, la parlementaire avait aussi expliqué avoir porté plainte après avoir reçu "des menaces de mort", la visant elle, mais aussi "des élus des partis LaREM, UDI et LR". 

Depuis novembre plusieurs permanences de parlementaires LaREM ont été dégradées et plusieurs élus de la majorité ont fait l'objet de menaces.

Avec AFP