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Enfant de 8 ans entendu pour apologie du terrorisme: "Normal" pour Eric Ciotti

Le député UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti

Le député UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti - KENZO TRIBOUILLARD - AFP

Un enfant de 8 ans a été entendu mercredi après-midi par la police pour apologie du terrorisme, à la suite d'une plainte déposée par son école, à Nice. Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, veut responsabiliser les parents, quand les deux élus UMP de la zone, Eric Ciotti et Christian Estrosi, saluent la réaction de l'Education nationale et de la police.

Les politiques accueillent diversement l'interrogatoire policier d'un enfant de 8 ans, entendu mercredi après-midi pour apologie du terrorisme, après une plainte déposée par son école à Nice. En classe, il avait notamment indiqué en classe se sentir "du côté des terroristes" et refusé de respecter la minute de silence en mémoire des victimes. 

"Il faut faire attention quand un enfant de huit ans tient ce genre de propos et il est nécessaire de faire preuve de fermeté vis-à-vis de la famille et responsabiliser les parents", a jugé le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone sur BFMTV jeudi, estimant aussi qu'"il y avait la volonté de mettre l'enfant sous la protection des services de l'Etat".

Ciotti et Estrosi soutiennent l'école et la police

Dans l'opposition, la décision de remettre l'enfant à la police reçoit des soutiens appuyés. "Je m'étonne de l'hystérie collective autour de l'audition libre d'un enfant et de ses parents après des propos alarmants. (...) 'Je suis avec les terroristes'. Ces propos ne sont pas anodins, l'Education nationale et la police ont fait ce qu'ils devaient faire. Je les soutiens totalement ", a réagi de son côté sur Twitter Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes.

"Bien sûr un mineur n'est pas responsable mais cela peut traduire qu'il est dans un environnement familial qui lui a fait dire ce qu'il a dit. Et donc il est normal, aujourd'hui où le risque est maximal, que l'on aille regarder ce qu'il s'est passé", a-t-il également déclaré sur iTélé.

"Soutien au directeur d'école qui a dénoncé les faits avec courage. J'attends de la justice de la fermeté face à la responsabilité parentale", a posté pour sa part le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, sur le réseau social. 

S.A.