BFMTV
Politique
en direct

Clémentine Autain ironise sur l'hypothèse Catherine Vautrin comme Première ministre

placeholder video
À la veille - en principe - de l'annonce du nouveau gouvernement, les spéculations vont bon train ce dimanche autour du futur pensionnaire de l'Hôtel Matignon. Par ailleurs, la bataille pour les législatives se poursuivent. Clémentine Autain, de la France insoumise, sera notamment l'invitée de "BFM Politique".

Ce direct est désormais terminé

Merci de l'avoir suivi et à bientôt sur BFMTV.com.

Gérard Collomb: “on voulait aller vers une France apaisée et jamais la France n’a été aussi divisée”

L’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb considère que “la société française se délite”.

“On voulait aller vers une France apaisée et jamais la France n’a été aussi divisée qu’aujourd’hui. De ce point de vue là, il y a un vrai problème” a reconnu l’ancien maire de Lyon au micro d’Europe 1. Il appuie néanmoins sur les succès économiques du premier quinquennat Macron.

"Mais d'un point de vue sociétal, la fragmentation de la société française s'est accrue, et en particulier le problème des banlieues (...) n'a pas été résolu", a-t-il affirmé.

"Il y a un certain nombre de gens que cette situation angoisse”, dit Gérard Collomb pour expliquer les votes pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle.

"Si à un moment j'ai démissionné, c'est parce que je pensais que ces problèmes n'étaient pas traités aussi profondément que je le souhaitais”, a déclaré l’ancien ministre de l’Intérieur.

"L'Otan est un outil obsolète": Clémentine Autain renouvelle l'opposition de LFI à l'organisation militaire, malgré la candidature de la Finlande

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis a renouvellé l'opposition de son parti à l'Otan, malgré le conflit entre l'Ukraine et la Russie et la volonté des Finlandais de rejoindre l'organisation.

"On continue de penser que l'Otan n'est pas l'outil approprié en géopolitique. L'Otan est un outil obsolète, on est passé dans une autre époque", a-t-elle estimé.

"Je suis pour la souveraineté des Finlandais", a-t-elle cependant précisé.

"Ce serait un choix politique cohérent" avec Macron: Autain tacle la possible désignation de Vautrin comme Première ministre, une "femme de droite"

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, a taclé sur BFMTV ce dimanche la possible désignation de Catherine Vautrin comme nouvelle Première ministre, la députée LR étant présentée comme l'une des favorites au poste.

Qualifiant Catherine Vautrin de "femme de droite", Clémentine Autain a estimé que "ce serait un choix politique cohérent" avec la politique de Macron.

Rappelant que la députée LR s'était opposée à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, Clémentine Autain a déclaré qu'"on fai(sait) mieux comme symbole pour s'adresser à l'électorat de gauche".

Affaire Taha Bouhafs: Jean-Luc Mélenchon pointe une "campagne raciste" tout en soulignant la nécessité d'entendre "en priorité" la parole des femmes

C'est notamment la manière d'approcher l'affaire Taha Bouhafs, qui a renoncé à être candidat aux législatives pour la NUPES sur fond d'accusations internes de violences sexuelles qui a distingué Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ces derniers jours. L'occasion pour l'insoumis de s'exprimer quant au contenu de ce dossier.

"Je tiens à souligner le caractère odieux de la campagne raciste contre Taha Bouhafs", a-t-il d'abord mis en exergue, ajoutant bientôt: "C’est une situation douloureuse pour tout le monde, mais la parole des femmes est prioritaire, et c'est elle que nous devons entendre." "Je reste sous le choc d’avoir vu intervenir un dirigeant de notre famille politique en pleine campagne raciste", a-t-il alors taclé.

François Bayrou favorable à la proportionnelle et pour un Modem indépendant

Invité du "Grand Jury" sur RTL, le Haut-Commissaire au plan a défendu l'independance opérationnelle de son parti, le MoDem, allié à LREM et Horizons pour les législatives.

Nous avons des histoires différentes et des organisations différentes. Et peut-être, pour le nôtre, une philosophie plus caractérisée. La République en Marche, ce n’est pas une sensibilité mais un rassemblement de sensibilités."

De façon cohérente, l'ancien ministre a insisté sur la nécessité d'une réforme constitutionnelle pour introduire la proportionnelle.

La majorité a tout le pouvoir, l'opposition a parfois voix au chapitre, et dans les mouvements minoritaires vous êtes complètement écartés. J’en ai été pendant longtemps. Des mouvements substantiels n’ont pas le droit de monter à la tribune parce qu’ils n’ont pas de député. Je défends la proportionnelle qui entraînerait un mode gouvernement différent, surtout si on assure que le Parlement n’est entravé, dévié de sa fonction comme il l'est parfois."

"Il souhaite être Premier ministre": Autain défend la décision de Mélenchon de ne pas se représenter aux législatives

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, a défendu la décision de Jean-Luc Mélenchon de ne pas se représenter aux législatives, la qualifiant de "louable".

"Jean-Luc Mélenchon a brigué sept mandats, c'est pas mal et à partir de là il a fait un choix politique, il souhaite être Premier ministre", a-t-elle indiqué.

"Il n'a pas forcément besoin de l'Assemblée nationale pour avoir une tribune", assure-t-elle.

"Certains avalent le programme de la NUPES plus ou moins facilement": Jean-Luc Mélenchon commente les réserves de Fabien Roussel

Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur les réserves récurrentes du communiste Fabien Roussel: "Certains avalent plus ou moins facilement le programme de la NUPES"

Quant à l'absence du communiste lors du meeting de lancement de la NUPES, il s'est borné à dire: "Je ne m’en suis pas rendu compte".

Jean-Luc Mélenchon dénonce un Emmanuel Macron élu "par défaut" et "sans mandat" à la présidentielle et réaffirme que les législatives en sont le "troisième tour"

Alors qu'Emmanuel Macron a réfuté devant les siens l'idée de législatives comme troisième tour officieux de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a répliqué:

"L’élection est bien le troisième tour. Et plus que jamais car Emmanuel Macron a été élu pour la seconde fois sans mandat, sans qu’on sache son programme. Il a été élu par défaut".

Au vu de l'inflation, Jean-Luc Mélenchon promet désormais un salaire minimum à 1500 euros

Durant la campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon proposait un SMIC à 1400 euros. Mais ce montant avait été suggéré avant l'inflation actuelle des prix. Aussi, l'insoumis a-t-il indiqué qu'il comptait adapter cette mesure, en proposant une hausse plus importante du salaire minimum.

"Il faut l'augmenter de 15%", a-t-il posé, promettant: "La progression de 15% sera observée suivant l’évolution des prix." Il s'est alors engagé à fixer le SMIC à 1500 euros en cas de cohabitation dirigée par la NUPES.

Mélenchon conditionne une entrée de l'Ukraine dans l'UE à une "harmonisation sociale par le haut"

Interrogé sur l'opportunité d'une intégration de l'Ukraine au sein de l'Union européenne, Jean-Luc Mélenchon a rétorqué: "Je suis contre tout élargissement tant qu’il n’y a pas eu harmonisation sociale par le haut".

"On fait entrer les Ukrainiens dans l’Europe demain. Mais quel est leur salaire moyen ? 180 euros. On détruirait tout, ce n’est pas ce qu’il faut faire. Il faut ouvrir à mesure qu’on fait converger les questions sociales", a-t-il expliqué.

François Bayrou ne veut "a priori" pas de fonction ministérielle

L'ancien Garde des Sceaux et ministre de l'Education (de 1993 à 1997), aujourd'hui Haut-Commissaire au Plan, ne veut pas intégrer le futur gouvernement d'Emmanuel Macron, comme l'a expliqué au "Grand Jury", sur RTL.

"On ne revient pas facilement sur ses pas. J’ai été ministre de l’Education, il y a presque 30 ans, j’y suis resté longtemps et ai aimé cette fonction. J’ai été épisodiquement ministre de la Justice au début de ce quinquennat, pour des raisons choquantes. [...] A priori je n’accepterai pas de fonction ministérielle.

"On n'a rien trouvé et rien pu trouver. Des décisions de justice montrent que cette affaire est infondée", a détaillé le patron du Modem concernant les soupçons d'emploi fictif au Modem qui l'avaient poussé à la démission en 2017, au début du premier quinquennat Macron.

Il a en outre affirmé qu'il ne "connaissait pas" le nom du prochain Premier Ministre.

"Qui a fait mieux?" Clémentine Autain défend LFI sur la gestion de l'affaire Taha Bouhafs

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, a défendu la façon dont son parti a géré l'affaire Taha Bouhafs, un temps investi par LFI aux législatives, sur BFMTV.

"Qui a fait mieux?", a-t-elle fait mine de s'interroger, rappelant qu'il ne s'est écoulé que 48 heures entre le moment du signalement et de la confrontation entre le militant et la victime présumée.

"J'ai l'impression qu'il y a une volonté de nuire à notre nouvelle union populaire", a-t-elle déploré, estimant une nouvelle fois que le journaliste a été victime d'une "campagne faite de racisme et de mépris de classe".

"C'est le Premier ministre qui dirige la politique de la Nation": Jean-Luc Mélenchon explique sa détermination à diriger un gouvernement de cohabitation

Jean-Luc Mélenchon est l'invité de Dimanche en politique ce dimanche sur France 3, à partir de 12h10. Le député insoumis élu dans les Bouches-du-Rhône - mais qui ne se présente pas à sa réélection - a d'abord été interrogé sur la campagne législative de la NUPES, et sur sa volonté de diriger un gouvernement de cohabitation.

"Je suis déterminé à appliquer mon programme", a-t-il lancé, reconnaissant que lui et Emmanuel Macron étaient tous deux des "personnages volontaires". "Mais la constitution prévoit que c’est le Premier ministre qui dirige la politique de la Nation, pas le président de la République", a-t-il ajouté.

"Je souhaite qu'elle puisse aller porter plainte": Clémentine Autain indique que la justice n'a toujours pas été saisie dans l'affaire Taha Bouhafs

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, a assuré soutenir les femmes se disant victimes de violences sexuelles de la part de Taha Bouhafs, un temps envesti par LFI aux législatives, assurant qu'il n'y avait "pas eu de volonté politique" de la part de LFI de cacher l'affaire.

"Je souhaite qu'elle puisse aller porter plainte", a-t-elle indiqué à propos d'une victime supposée, assurant qu'aucune plainte n'avait encore déposée. Seuls des signalements ont été faits auprès de LFI.

"C'est à elle de prendre la décision, c'est quelque chose de difficile, de douloureux", estime-t-elle.

"J'étais choquée": Clémentine Autain raconte avoir lu le témoignage d'une femme accusant Taha Bouhafs de violences sexuelles

Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, a indiqué avoir été "choquée" en lisant le témoignage d'une femme assurant avoir subi des violences sexuelles de la part du journaliste et militant Taha Bouhafs, dans BFM Politique ce dimanche.

"J'étais choquée par ce que j'ai lu et j'ai rencontré également cette femme", a-t-elle indiqué.

Elle a assuré avoir qu'elle l'avait encouragé à "signaler ces faits" à la justice.

Emmanuel Macron s'entretient avec le nouveau président des Emirats à Abou Dhabi

Le président français Emmanuel Macron et le nouveau chef de l'Etat des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al-Nayane, ont affirmé dimanche leur volonté de renforcer le partenariat stratégique, déjà très poussé, entre leurs deux pays.

"Les Emirats arabes unis sont un partenaire stratégique de la France, et l'ampleur de notre coopération, dans des domaines aussi variés que la défense, le culture et l'éducation, en témoigne", a précisé la présidence en rendant compte de l'échange

Emmanuel Macron a été le premier dirigeant occidental à se rendre à Abou Dhabi pour rendre hommage au cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, président émirati décédé vendredi.

Le président réélu en avril a eu aussi un entretien avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l'un des nombreux dirigeants présents à Abou Dhabi pour présenter leurs condoléances. Il devait revenir à Paris dimanche soir, alors que la nomination d'un nouveau Premier ministre, suivie de celle du gouvernement, est attendue en début de semaine.

"Nous n'avons pas été au niveau de l'élection", souligne Agnès Evren (LR)

L'eurodéputée et porte-parole des Républicains a pris la parole dans la matinale week-end de RMC, pour décrire les raisons de l'échec de son parti, crédité d'un sévère 4,8% à l'élection présidentielle. Les racines du problème sont profondes, selon elle :

Il ne faut pas faire l'autruche, et reconnaitre que nous n'avons pas été au niveau de l'élection, ni sur le fond, ni sur la forme. Nous n'avons pas seulement manqué d'une incarnation, mais de lisibilité dans notre offre politique."

Elle a mentionné la complexité des lignes politiques de la droite, entre ceux défendant le ralliement à Macron, un rapprochement des droites avec le RN, ou l'indépendance. Tout en défendant, pour sa part, la dernière option.

Mon souhait est simple. Au-delà de l'avenir de la droite, le sujet qui se joue c'est l'avenir du débat démocratique, et de savoir si on accepte un parti central unique face aux extrêmes droite et gauche, qui ferait disparaitre la droite républicaine."

Elle a insisté sur l'opportunité des législatives pour clarifier les positions de LR sur le fond. Sans ignorer que l'incarnation pose problème. Elle a ainsi adressé un reproche à Nicolas Sarkozy, au silence lourd de sens avant les présidentielles.

"Nous n'avons pas de leader naturel, sinon nous n'en serions pas là", a reconnu l'eurodéputée.

"Voter pour Marine Le Pen ne sert à rien", souligne Adrien Quatennens

Interrogé dans Le Grand Rendez-vous sur Europe 1-CNews-Les Echos, sur le programme économique de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), Adrien Quatennens a rappelé les différences programmatiques avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. Il s'est opposé à une baisse de la TVA, proposition phare de la candidate d'extrême droite.

"Madame Le Pen propose la baisse de la TVA, c’est-à-dire de faire peser sur l'Etat le fait de soulager les ménages les plus fragiles", a appuyé le coordinateur de la LFI.

Il souhaite faire peser les mesures d'augmentation du pouvoir d'achat, sur les plus riches et les finances des grands groupes. "Le CAC 40 a annoncé 80 milliards de dividendes dans le même temps, soit une hausse de 84% sur un an. Nous, nous proposons de bloquer les prix pour dire 'stop' à la hausse des profits."

Adrien Quatennens : "Nous ne sommes pas d'extrême gauche"

Le coordinateur de la France Insoumise est l'invité du Grand rendez-vous sur Europe 1, et a défendu le positionnement politique et stratégique de son parti, après l'accord électoral passé avec le Parti Socialiste, Europe-Ecologie Les Verts et le Parti Communiste, au sein de la Nupes.

"L'accord électoral suit un accord programmatique. L'élection présidentielle a montré que le centre de gravité de la gauche est celui d’une gauche de rupture. Nous ne sommes pas l’extrême gauche. Il y en a d’autres partis en France, comme le NPA, Lutte Ouvrière. Ce n’est pas une insulte mais une caractérisation politique."

Nadine Morano en faveur d’une “conférence” européenne avec la Russie

Invitée du “Grand rendez-vous” sur Europe 1, la députée européenne (PPE) a fermement critiqué l’attitude d’ouverture de l’Europe, après la candidature de la Finlande à l’OTAN, et le projet de “communauté politique européenne” évoqué par Emmanuel Macron cette semaine.

“On voit des candidatures à l’OTAN, à l’Union Européenne, comme si on pouvait encercler la Russie… Il faudrait plutôt une grande conférence de la sécurité, pour discuter, avec la Russie”, a t-elle déclaré.

Elle a aussi rejeté l’idée de la fin du vote à l’unanimité à Bruxelles, proposé par Emmanuel Macron et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. “C’est une idée qui porterait atteinte à la souveraineté des Etats et à leurs besoins vitaux. Ce n’est pas mon Europe. On sait que Macron est fédéraliste, et je me battrai contre ça.”

Canonisation de Charles de Foucauld: Darmanin remplace Castex à la tête de la délégation française au Vatican ce dimanche

Jean Castex devait diriger la délégation française au Vatican à l'occasion de la canonisation, de trois Français ce dimanche, parmi lesquels Charles de Foucald. Il a dû y renoncer après l'annonce par le président de la République d'un voyage aux Emirats arabes unis, les deux têtes de l'exécutif ne pouvant quitter le territoire national en même temps. C'est finalement le ministre de l'Intérieur qui effectuera ce déplacement romain.

"Ce dimanche, j’ai l’honneur de conduire, à la demande du Président de la République, la délégation française au Vatican pour la cérémonie de canonisation de trois de nos compatriotes dont Charles de Foucauld", a ainsi tweeté Gérald Darmanin.

Clémentine Autain sera l'invitée de BFM Politique ce dimanche à midi

La députée France insoumise élue en Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, sera sur notre antenne ce dimanche dès midi. Elle est en effet l'invitée de notre journaliste Jean-Baptiste Boursier à l'occasion de BFM Politique.

Elue locale, expérimentée mais peu liée à l'écologie: les chances de Catherine Vautrin pour Matignon décryptées

Elue locale - dans la Marne -, ministre sous Jacques Chirac, liée au pan social de la droite... mais moins à la thématique écologique.

Ce matin, notre journaliste politique, Benjamin Duhamel, a analysé en plateau les atouts et les handicaps de Catherine Vautrin pour postuler à Matignon.

Edith Cresson souhaite "beaucoup de courage" à une éventuelle Première ministre et dénonce le "machisme" de la classe politique

Une deuxième femme va-t-elle être nommée à Matignon? Edith Cresson, la seule à avoir occupé le poste de Premier ministre, lui souhaite "beaucoup de courage" et "fustige le "machisme de la classe politique" française dans un entretien au JDD.

"Le fait qu'il n'y ait qu'en France que la question" se pose de nommer une femme à Matignon est "à mes yeux scandaleux", dénonce Edith Cresson, restée moins de 11 mois à ce poste, de mai 1991 à avril 1992, durant le second septennat de François Mitterrand.

"L'a-t-on posée au Royaume-Uni, où Margaret Thatcher a exercé le pouvoir pendant onze ans? En Allemagne où Angela Merkel a été chancelière pendant seize ans? Jamais. Pareil pour le Portugal où une femme avait été nommée Première ministre bien longtemps avant moi...", souligne-t-elle.

Selon l'ancienne locataire de Matignon, "ce n'est pas le pays qui est machiste: c'est sa classe politique. Ce sont les mêmes attaques qu'aujourd'hui. On me prêtait des propos que je n'avais jamais tenus, on me lançait des critiques permanentes, on faisait des commentaires sur ma tenue vestimentaire", raconte l'ancienne dirigeante socialiste.

BFMTV