Macron sur sa candidature: "j’annoncerai ma décision en temps voulu"
Emmanuel Macron visite la ferme d'un lycée agricole à Ahun, dans la Creuse, le 24 janvier 2022 - Ludovic MARIN © 2019 AFP
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Christiane Taubira juge qu'il vaut "mieux imposer le vaccin"
Interrogée sur le pass vaccinal, Christiane Taubira soutient qu'il vaut "mieux imposer le vaccin", dans C à vous sur France 5.
La raison? "En fait le pass vaccinal, c'est une obligation vaccinale", a-t-elle souligné, pointant que "40% des personnes non-vaccinées non pas accès au vaccin", selon l'Inserm. Alors "faisons-le franchement."
"Je n'ai pas de problème avec le pass vaccinal", ce qui l'interroge, "c'est la restriction des libertés", a expliqué l'ancienne garde des Sceaux.
En septembre, elle avait créé la polémique en refusant d'appeler la population à se faire vacciner en Guyane, justifiant sur RTL de ne pas disposer d'"éléments d'information" qui lui permettrait "formellement" de "donner de consigne."
Christiane Taubira: "s'il faut débattre avec Eric Zemmour, je le ferai"
Christiane Taubira a accepté le débat avec son rival d'extrême droite, dans l'émission C à vous sur France 5.
"En politique, je ne crains pas, je bataille. J'observe une grande porosité entre la droite républicaine et l'extrême droite (...) Et s'il faut débattre avec Eric Zemmour, je le ferai, mais ce sera sans joie", a-t-elle indiqué.
Mais l'ex-garde des Sceaux a estimé qu'il préférerait"un socle commun pour débattre." Comprendre: "le respect des la République", "des insitutions démocratiques", "la reconnaissance que nous sommes égaux en droits."
Et de déplorer l'omniprésence "sur les plateaux télés" de ceux qui ne respectent pas "ce minimum". "Je me rends compte que tout ça a été dilué", a-t-elle conclu.
Brigitte Bourguignon testée positive au Covid-19
La ministre déléguée chargée de l'Autonomie a annoncé sur son compte Twitter être testée positive au Covid-19. Elle a indiqué se placer "à l'isolement" et poursuivre l'exercice de ses fonctions "à distance."
Taubira: "je comprends le dérangement que peut provoquer la Primaire populaire"
"Notre société est en train de changer, il faut l'accepter" a martelé Christiane Taubira, invitée de C à vous sur France 5.
L'ancienne garde des Sceaux sous le mandat de François Hollande est la seule personnalité de gauche à avoir accepté d'être candidate à l'investiture de ce mouvement citoyen qui vise l'union à gauche. A contrario des vives critiques de Mélenchon, Jadot et désormais Hidalgo.
"Je comprends le dérangement que peut provoquer la Primaire populaire", a-t-elle assuré, rappelant que Ségolène Royale avait impulsé la démocratie participative en 2007. "Cela n'a pas été traduit" par la suite au sein du Parti socialiste, a-t-elle déploré.
Macron participera ce lundi soir à une réunion sur la crise ukrainienne
Emmanuel Macron participera ce lundi soir, 21 heures, à une réunion sur la crise ukrainienne organisée par Joe Biden avec d'autres d'autres dirigeants européens, a-t-on appris de l'Élysée.
Le président américain Joe Biden doit s'entretenir avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil Charles Michel, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre italien Mario Draghi, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le président polonais Andrzej Duda et le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Hausse des frais d'inscription à l'université? Macron assure n'avoir "jamais dit ça"
"Je n’ai jamais dit ça." Lors d'un échange avec des élèves du lycée agricole d’Ahun, dans la Creuse, autour des questions de jeunesse dans la ruralité, Emmanuel Macron est revenu sur ses propos controversés évoquant la fin de la gratuité de l'université.
"D'après les dernières informations, vous auriez dit que pour éviter la précarité étudiante, il faudrait rendre les études payantes, ce qui est totalement contradictoire", l'a interrogé une étudiante.
Le président l'a d'abord "remerciée pour [son] bon sens." Il en a profité pour revenir sur ses propos. "Contrairement à ce que j’ai pu lire partout dans la presse, je n’ai jamais dit ça." Et d'ajouter: "Il paraît qu’on est en campagne, et donc il y a des gens qui vous font dire des choses qui sont le contraire de ce que vous avez dit".
Pourtant, mi-janvier, une déclaration d'Emmanuel Macron avait créé la polémique, alors qu'il avait jugé que le système actuel d'études supérieures, "sans aucun prix", n'était pas tenable dans le temps.
Macron annoncera sa décision "en temps voulu"
Si certains voyaient en ce déplacement d'Emmanuel Macron dans la Creuse une occasion pour le chef de l'État d'officialiser sa candidature à la présidentielle, il faudra encore patienter.
Interrogé par un élève de BTS lors de sa visite au lycée agricole d'Ahun, le président a une nouvelle fois botté en touche.
"J’annoncerai ma décision en temps voulu. Je vais continuer à me battre jusqu'au bout. On a encore beaucoup de choses à faire. (...) Donc réponse au prochain épisode", a répondu le chef de l'État.
Ce qu'Eric Zemmour dit de l'écologie
Jusque-là absent sur les thématiques environnementales, Eric Zemmour a dévoilé à la mi-janvier via Twitter des "propositions paysages et environnement" destinées à la "France des oubliés".
Ralliement à Zemmour: Collard réfute avoir trahi Le Pen
L'eurodéputé, ex-RN qui a rallié Eric Zemmour, a estimé ce lundi matin sur BFMTV n'avoir "trahi personne".
"On trahit des idées, pas des personnes sinon on est dans le stalinisme absolu, ce qui n'est pas mon cas", a-t-il justifié.
"Je n'ai pas l'impression qu'en rejoignant les idées d'Eric Zemmour, je trahis les idées du Rassemblement National", a-t-il ajouté.
"Marine (Le Pen) est la bienvenue chez nous, je ne demande qu'à l'accueillir", a-t-il également lancé.
La Primaire populaire revendique 467.000 inscrits
Closes ce dimanche à minuit, les inscriptions en vue du vote de la Primaire populaire ont rassemblé 467.000 personnes, revendiquent les organisateurs.
Sept candidats seront proposés au vote. Le scrutin se tiendra du 27 au 30 janvier.
Cinq ministres accompagneront Emmanuel Macron
Dans le Limousin, Emmanuel Macron sera accompagné par plusieurs ministres:
Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales), Olivier Véran (Solidarités et Santé) Julien Denormandie (Agriculture et Alimentation), Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publiques) et Joël Giraud (Ruralité).
Pas d'annonces prévues, mais un déplacement "à l'écoute" des territoires
Si à ce stade aucune annonce n'est prévue au cours de cette visite dans le Limousin, Emmanuel Macron sera "à l'écoute" des territoires, selon l'Elysée, citée par l'AFP.
Cette visite intervient après un déplacement du chef de l'Etat dans le Cher et l'Allier mi-décembre, puis un autre dans l'Aisne et le Nord mi-janvier.
Le programme de la journée d'Emmanuel Macron dans la Creuse
La visite du chef de l'Etat commencera peu avant 11 heures ce lundi avec l'arrivée d'Emmanuel Macron au lycée agricole d'Ahun, (1400 habitants). Un échange avec des lycéens et jeunes engagés dans le milieu associatif aura lieu à midi.
A 15h30, le président de la République visitera une maison de santé à Bourganeuf (2700 habitants), puis échangera sur la thématique de l'offre de soins en milieu rural, à 16h30 à l'espace Maurice-Cauvin. La Creuse est, selon l'Elysée, l'un des départements où l'on observe une des plus faibles densités médicales.
A 18 heures se tiendra à Aubusson, hors presse, la cérémonie de décoration d'André Chandernagor, ancien ministre de François Mitterrand et ancien député de la Creuse.
Bonjour et bienvenue dans ce direct
Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce lundi 24 janvier 2022, à moins de trois mois de l'élection présidentielle.
Au plan de la politique, la journée sera notamment marquée par un déplacement d'Emmanuel Macron, qui n'est à ce stade pas candidat à sa réélection, dans le Limousin.
Le chef de l'Etat sera en visite dans la Creuse ce lundi, avant de se rendre en Haute-Vienne demain.
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