EN DIRECT - Macron reviendra en octobre et février à Marseille pour faire le point des engagements

Emmanuel Macron présente son plan pour Marseille le 2 septembre 2021. - BFMTV
Macron reviendra en octobre et février à Marseille pour faire le point des engagements
Le chef de l'État a fait savoir qu'il reviendrait aux mois d'octobre et de février à Marseille pour faire le point sur les engagements pris.
Macron dévoile des mesures pour les transports et l'accessibilité
Depuis le palais du Pharo à Marseille, Emmanuel Macron a annoncé "l'automatisation du métro, la création de 4 lignes de tramway et de 5 lignes de bus à haut niveau de service" dans la ville. "C'est un début", a-t-il prévenu, ajoutant qu'il souhaitait monter "la part de contribution de l'État pour désenclaver les quartiers nord".
Macron veut expérimenter à Marseille la liberté du choix des enseignants par les directeurs
Emmanuel Macron a fait savoir, ce jeudi après-midi, qu'il souhaitait expérimenter à Marseille la liberté du choix des enseignants par les directeurs des écoles élémentaires. Le chef de l'État veut laisser le choix de "leurs équipes pédagogiques" dans certains quartiers.
"100 jeunes Marseillais entreront dès l'automne dans un parcours de formation auprès de nos militaires"
"100 jeunes Marseillais entreront dès l'automne dans un parcours de formation professionnelle auprès de nos militaires du Bouches-du-Rhône, de nos aviateurs, de nos terriens", a fait savoir Emmanuel Macron.
Macron veut un "guichet unique" des "initiatives d'embauche et de formation des jeunes"
Pendant son allocution, Emmanuel Macron a indiqué qu'il souhaitait mettre sur pied un "guichet unique" des "initiatives d'embauche, de formation des jeunes et de programmes d'alternance" dans la cité phocéenne. Il faut qu"'on arrive à les fédérer autour d'un guichet unique", a suggéré le président afin de lutter contre le chômage.
Emmanuel Macron annonce la création d'un "capital jeune créateur"
Le président Macron a ensuite annoncé la création d'un "capital jeune créateur" à destination des jeunes marseillais souhaitant lancer leur entreprise.
"Concrètement, il s'agit d'offrir à chaque jeune qui disposerait d'un projet sérieux un accompagnement et une dotation de plusieurs milliers d'euros pour leur permettre de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale", a-t-il expliqué.
Macron veut "l'ouverture de 10 micro-collèges et 10 micro-lycées à Marseille" d'ici 2022
Emmanuel Macron a présenté son "école du futur" à Marseille. Il a notamment fait savoir qu'il souhaitait l'ouverture de "10 micro-collèges et 10 micro-lycées à Marseille" pour la rentrée scolaire de 2022. "Je souhaite que dès la rentrée 2022 il y ait 10 micro-collèges et 10 micro-lycées à Marseille", a-t-il déclaré.
"On arrive à conjurer les préjugés quand on développe l'apprentissage", a-t-il défendu.
Le discours du président perturbé par une averse
Le discours du président a été quelque peu perturbé par un orage qui s'est abattu au dessus du palais du Pharo. En plein discours, Emmanuel Macron a été contraint de s'interrompre et de s'équiper d'un parapluie.
"Nous vous laissez pas déconcentrer par ce crachin !", s'est amusé le chef de l'État, alors que certains enfants allaient se mettre à l'abris.
Macron promet "169 millions d'euros" pour rénover l'hôpital de la Timone et l'hôpital nord
Emmanuel Macron a d'abord fait savoir que l'État avait investi "20 millions d'euros dans le département pour la politique de la ville, dont 17 pour la seule ville de Marseille".
Il a ensuite aussi promis "169 millions d'euros pour entre autres la rénovation de l'hôpital de la Timone et de l'hôpital nord", ainsi que "50 millions d'euros pour la création d'une maison des femmes".
"Il nous faut bâtir le Marseille de 2030 maintenant", lance Macron
"L'urgence ne suffit pas à relever les défis de Marseille. Il nous faut bâtir le Marseille de 2030 maintenant", a encore déclaré le chef de l'État lors de sa prise de parole.
À Marseille, "on a moins vacciné car on a laissé courir quelques fadaises"
Enfin, Emmanuel Macron a abordé la question de "l'urgence sanitaire" à Marseille. "Beaucoup de choses ont été créées ici", a salué le chef de l'État. "Les tests ont été inventés à Marseille, néanmoins on a aussi moins vacciné car on a laissé courir quelques fadaises".
Macron veut mener une "approche globale" contre "les pauvretés cumulées"
Le président a ensuite évoqué l'"urgence sociale" à Marseille. "Nous devons mener une approche globale" contre "les pauvretés cumulées", a avancé Emmanuel Macron, avant de suggérer de "multiplier les tisseurs de liens", notamment par "le sport, la culture, le logement".
Macron déplore "une criminalité de plus en plus violente" liée aux trafics de drogue
Le chef de l'État a ensuite réaffirmé sa volonté d'intensifier "la lutte contre les trafics" de drogue. "Si je regarde les chiffres ces dernières années, la délinquance a baissé", a-t-il d'abord noté, avant de déplorer: "Mais il y a une criminalité de plus en plus violente et largement liée aux trafics de drogue". "Vivre tranquille est un droit, et nous poursuivrons ce travail jusqu'au bout".
"C'est une politique de harcèlement des trafics qu'il nous faut conduire", a-t-il encore affirmé.
"On a sans doute sous-estimé que les difficultés étaient concentrées"
"On avait sans doute sous-estimé que les difficultés étaient concentrées", a reconnu Emmanuel Macron lors de son allocution face aux élus marseillais, aux ministres et aux acteurs de la société civile." "L'urgence est sécuritaire, sociale et sanitaire", a anuméré le président. Ainsi, "la réponse est forcémment multiple, elle ne fera pas en un jour et il n'y a pas de recette cachée".
"Je ne viens pas ici faire des promesses", a-t-il assuré.
Macron: "l'urgence est d'accélérer" la transformation de Marseille
Emmanuel Macron a affiché, ce jeudi après-midi, sa volonté "d'accélérer" le processus de transformation de Marseille.
"L'urgence aujourd'hui est d'accélérer. Je crois que nous avons tous fait l'expérience de la vulnérabilité dans cette période. je crois qu'il faut repenser le rythme". "Marseille c'est une ville-monde avec tous les défis que cela suppose (...) C'est une ville qui est plus pauvre que d'autres villes, cette pauvreté s'est enclavée, mais aussi pleine d'énergie".
"Beaucoup me demandent: 'Pourquoi maintenant?'. Et bien d'abord, parce qu'il n'est jamais trop tard", a répondu Macron. "Aider Marseille, ce n'est pas lui faire l'aumône", a-t-il poursuivi.
"Marseille a encore beaucoup à donner, il faut répondre à l'urgence"
"Je sais que Marseille a encore beaucoup à donner, nous pensons que l'Etat doit à nouveau faire confiance à Marseille", a défendu Benoît Payan lors de sa prise de parole, face à Emmanuel Macron, avant de demander: "Il faut répondre à l'urgence (...) Nos écoles sont sinistrées. Il faut miser sur la jeunesse, elle est là la solution pour relever Marseille".
"M. le président, vous portez sur notre ville un regard attentif et ambitieux", a-t-il poursuivi. "Cette ville bouillonne. Marseille a besoin de l'Etat, pas pour demander l'aumône".
"M. le président, votre visite à Marseille est historique", salue Benoît Payan
Le maire (PS) de Marseille Benoît Payan a pris la parole depuis le palais du Pharo jeudi après-midi, remerciant Emmanuel Macron pour sa visite dans la cité phocéenne. "M. le président, votre visite à Marseille est historique", a-t-il lancé. Et d'ajouter: "M. le président, la méfiance réciproque entre Marseille et Paris, vous et moi en héritons".
Macron est arrivé au palais du Pharo
C'est avec plus d'une heure de retard qu'Emmanuel Macron est arrivé au palais du Pharo à Marseille afin de présenter son plan pour la ville. Le chef de l'État est arrivé aux côté du maire de Marseille Benoît Payan.
Macron attendu au palais du Pharo à Marseille, où il va prendre la parole
Emmanuel Macron est attendu au palais du Pharo à Marseille depuis 16h45, ce jeudi après-midi, où il doit prendre la parole pour présenter son plan "Marseille en grand".
Emmanuel Macron est arrivé à l'hôpital de la Timone
Le chef de l'État est arrivé à l'hôpital de la Timone accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran.
Il devrait annoncer un plan de soutien aux hôpitaux de Marseille mais aussi se confronter aux soignants de l'hôpital, dont certains manifestent depuis plusieurs semaines contre le pass sanitaire et pour demander de meilleures conditions de travail.
Écoles délabrées à Marseille: "Il y a un avant et un après de l'élection municipale"
Le président de la République a visité une école du 13e arrondissement de Marseille dans les Quartiers Nord, ce jeudi.
À Marseille, près de 300 sont dans un "état indigne" d'après le maire de la Ville, Benoît Payan. Un grand plan de rénovation de 200 écoles est déjà prévu pour un montant de 1,2 milliard d'euros, reste à savoir combien l'État va débourser.
"Il y a eu un avant et un après élection municipale, selon Julien Houles, parent d'élève et membre du Collectif des écoles de Marseille. Jusqu'aux élections, quasiment rien n'avait été fait, juste du cosmétique. Des aides avaient été promises par l'État, mais à ma connsaissance on n'en a pas vu la couleur. La nouvelle majorité a commencé a panser les plaies les plus profondes au niveau des bâtiments, mais il y a encore beaucoup de travail à faire".
Pour Emmanuel Macron, Didier Raoult "a pu créer ces phénomènes" de rejet du vaccin
Le chef de l'Etat continue de prendre ses distances avec le professeur marseillais. Si Emmanuel Macron reconnait que Didier Raoult "est un grand scientifique français", le président estime que "par sa parole médiatique" il a "peut-être pu créer ces phénomènes" de rejet de la vaccination contre le Covid-19.
"Il faut rendre justice à Didier Raoult qui est un grand scientifique", a cependant répété Emmanuel Macron, regrettant que "collectivement, pendant plusieurs mois, nous avons sans doute eu un mauvais usage du débat scientifique en en faisant un débat médiatique".
"Sur ces sujets il faut se rendre au consensus scientifique et des autorités de santé", et le consensus c'est que "le vaccin est efficace, le vaccin est sûr, et (que) c'est de très loin le principal moyen de vaincre ce virus", a-t-il insisté.
Emmanuel Macron n'exclut pas une extension du pass sanitaire au-delà du 15 novembre
"Il est trop tôt pour le dire" mais "si l'épidémie (de Covid-19) est encore présente dans les semaines qui viennent, il faudra se laisser cette possibilité pour les territoires qui sont les plus touchés", a indiqué le chef de l'Etat lors de son point de presse après la visite d'une école à Marseille.
Cet instrument "provisoire (...) évite de fermer les structures. C'est parce qu'il y a le pass sanitaire qu'on n'a plus besoin de fermer les restaurants, les cafés, les théâtres, les cinémas, les salles de spectacles, les activités sportives", a expliqué Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron évoque la polémique autour de l'allocation de rentrée scolaire
Le chef de l'Etat donne raison à Jean-Michel Blanquer. Ce week-end, le ministre de l'Education avait laissé entrendre qu'une partie des allocations de rentrée scolaire servait notamment à l'achat d'écrans plats, plutôt qu'à des fournitures.
Un propos repris en partie par Emmanuel Macron, interrogé à ce sujet. "Nous serions aveugles ou naïfs de penser que la totalité des allocations servent à acheter des fournitures scolaires", a déclaré ce jeudi midi le chef de l'Etat.
"Après il ne faut pas rentrer dans un système de contrôle social, où il y aurait une forme de défiance qui s'installe à l'égard des familles, a-t-il ajouté. Il y a comme partout, des gens qui font les choses comme il faut, et puis il y a toujours des gens qui les font pas comme il faut."
Emmanuel Macron: "Collectivement, on n'a pas été à la hauteur"
Interrogé à la mi-journée sur la réussite ou non de son plan pour la ville de Marseille, Emmanuel Macron a affirmé ne pas vouloir "répliquer ce qui n'a pas marché" auparavant.
"Je n'accable personne, il y a beaucoup de gens avant moi qui ont voulu aider Marseille à réussir", a-t-il rappelé pointant du doigt, "une concentration de difficultés et une division inédites" dans la ville.
Et de constater: "Collectivement, on a pas été la hauteur en terme de prise de responsabilité, et donc, c'est aussi une autre forme d'organisation et de jalons de responsabilité que je veux poser ce soir".
Emmanuel Macron à Marseille, jour 2
Le chef de l'Etat continue son déplacement de trois jours à Marseille. Après avoir abordé les questions de sécurité la veille, le président de la République s'est rendu dans une école de la citée phocéenne pour assister à la rentrée ce jeudi matin.
Cet après-midi, Emmanuel Macron doit encore se rendre à l'hôpital de la Timone avant de dévoiler son plan d'action pour la ville, avec une enveloppe de plus d'un milliard d'euros.