Emmanuel Macron: "Je suis persuadé d'être prêt"

Dans la salle, des acclamations "président, président", Emmanuel Macron arrive à son micro et commence son premier discours de candidat aux Pennes-Mirabeau, aux portes de Marseille. "Je vais vous parler avec le coeur".
L’ancien ministre de l’Economie commence par les raisons qui l’ont poussées à se déclarer candidat à la présidentielle. "Nous avons l’obligation de construire un monde nouveau où chacun peut trouver sa place".
"Je sais la gravité du moment que nous sommes en train de vivre. [...] Je sais aussi tout ce que cette décision implique. [...] Je l'ai prise parce que je suis persuadé d'être prêt. Et je sais que nous sommes prêts. Et je sais que le pays est prêt."
"Je me refuse à la situation de haine, de division dans lequel le pays est plongé [...] Je veux ensemble que nous incarnions l'espérance partout sur le territoire."
"Répondez-leur ! Est-ce que je suis seul ?"
Puis l'ancien banquier interroge la salle, explique que les mois à venir ne vont pas être faciles, que les attaques ont déjà commencé...
"Regardez-vous vous êtes face à un mouvement qui n’existe pas, face à un homme seul. Alors répondez-leur ! Est-ce que je suis seul ?"
La salle lui répond d'une seule voix "non". Des applaudissement se mêlent aux cris des militants visiblement conquis par ce show-men.
"Venir à Marseille, ce n’est pas innocent. C’est venir dans une terre de symboles, continue-t-il […] Venir ici, ce n’est pas un hasard".
Il pourrait d'ailleurs y briguer un poste de député s’il n’arrivait pas à entrer à l’Elysée.
"La première chose que nous allons porter, c’est le travail, parce que c’est ce qui tient notre société. […] Je n’accepte pas qu’aujourd’hui un quart de notre jeunesse ne trouve pas d’emploi".
Pour les enseignants, le show-men souhaite laisser aux enseignants "la liberté de faire, d'enseigner différemment".
Les débats de la primaire? "Des débats de syndics de copropriété"
L'ancien ministre de l'Economie est ensuite revenue sur la place de la France dans l'Europe. "La France n'existe qu'ouverte [...] L'Europe nous en avons besoin".
Celui qui est critiqué pour son manque d'expériences et sur sa jeunesse, a tenu à lancer un pic à l'ensemble de la classe politique :
"Mais qu'est-ce-que c'est ces partis, ils n'existent plus, a-t-il lancé avant de comparer la primaire de la droite "des débats de syndic de copropriété".
"Les débats de la primaire [...] je crois qu'il y en a un ce soir, sont des débats de syndics de copropriété"
Après quatre-cinq minutes de discours, Emmanuel Macron salut la salle avec un "vive la République, vive la France". Désormais débout, les militants scandent "Macron président! Macron président".