Macron pris à parti par des enseignants en colère à Marseille

En déplacement à Marseille, pour son premier meeting de campagne, Emmanuel Macron a été accueilli par des enseignants en colère.

A peine Emmanuel Macron a-t-il posé le pied à la gare Saint-Charles, que le candidat a été interpellé par des professeurs en grève. Se "sentant trahis" par le gouvernement, une quinzaine de militants du syndicat SUD l'ont accueilli avec des insultes. 

Plus de moyens pour l'éducation prioritaire

En cause, une situation de plus en plus difficile dans les zones d'éducation prioritaire. Les enseignants ont d'ailleurs appelé à la grève jeudi pour demander le maintien des budgets dont ils bénéficiaient jusqu'à présent.

Estimant qu'ils sont "les grands oubliés" de la réforme de l'éducation prioritaire de 2014, ils étaient donc une quinzaine à venir accueillir le nouveau candidat à la présidentielle. 

De son côté, l'ex-banquier a ouvert le dialogue, racontent les journalistes sur place: "Je viens vous saluer, expliquez-moi. Ça m'intéresse".

Une dizaine de minutes plus tard, le dialogue se clôt. Et aux enseignants en grève succèdent les soutiens du candidat. Des mains du responsable des jeunes avec Macron, l'ex-ministre de l'Economie reçoit un maillot de l'OM."Le numéro 10, celui qui mène le jeu au foot". 

"Droit au but, ce n'est pas un mauvais slogan" rétorque alors Emmanuel Macron. 

Selon France bleu Provence, Emmanuel Macron aurait choisi Marseille car en cas d'échec à la présidentielle ce dernier pourrait briguer un poste de député. 

Cédric Cousseau et Elodie Hervé