Valérie Trierweiler renonce à un projet d'émission avec D8

Admettant que son statut de compagne du chef de l'Etat pourrait troubler le téléspectateur, la journaliste a préféré renoncer à son projet avec la chaîne du groupe Canal+.

Elle n'apparaîtra pas comme présentatrice de télévision. Dans un entretien accordé au quotidien Ouest-France, mercredi, Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, annonce avoir renoncé à un projet d'émission sur D8, chaîne du groupe Canal+.

Ambiguïté du statut

"Après une période de réflexion, j'ai choisi de renoncer", explique ainsi Valérie Trierweiler avant d'ajoueter : "avec D8, où je travaillais depuis sept ans [...] nous avions imaginé un ou deux documentaires sur des grandes causes comme l'éducation des petites filles dans le monde ou les problèmes démographiques".

"C’était un beau projet à vocation humanitaire", précise encore la première dame. "Mais je comprends que, pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c’est pour cette raison que je ne pas donne pas suite".

Lundi, l'épouse de l'ex-chef de l'Etat Jacques Chirac, Bernadette Chirac, a estimé sur RTL que présenter une émission de télévision n'était pas une fonction "convenable" pour une première dame.

"Conserver mon indépendance financière"

Interrogée sur son avenir en tant que journaliste, Valérie Trierweiler rapelle qu'elle reste "à Paris Match" où elle tient "une chronique littéraire qui n’a rien à voir avec la politique". "Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire", insiste-t-elle. "La France détient le record de femmes actives : 85 %. J’en fais partie tout simplement. Conserver mon indépendance financière me semble également plus sain pour garder les pieds sur terre".

La compagne du président de la République avait animé sur Direct 8, appartenant à l'époque au groupe Bolloré, plusieurs émissions politiques, dont "Le Grand 8" et "Politiquement Parlant", et un magazine culturel baptisé "Itinéraires", qu'elle a dû arrêter après l'élection de François Hollande.

Plainte pour usurpation d'identité

Valérie Trierweiler profite également de cet entretien à Ouest-France pour faire savoir son intention de porter plainte contre X pour "usurpation d'identité", après qu'un permis de construire a été déposé en son nom pour un terrain de 4 000 m2 à Locmariaquer, dans le Morbihan.

"J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une rumeur, mais il semble que nous ayons affaire à une escroquerie ou une manipulation avec usurpation d’identité", explique-t-elle, avant de justifier : "J’adore la Bretagne mais je ne vais pas m’y installer !"

>> A lire aussi : Trierweiler regrette son tweet