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Nouvelle-Calédonie: Emmanuel Macron salue un "accord historique" et recevra les négociateurs à l'Élysée ce samedi

Le président de la République Emmanuel Macron à l'Elysée, le 4 juillet 2025 à Paris.

Le président de la République Emmanuel Macron à l'Elysée, le 4 juillet 2025 à Paris. - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Dans un message publié ce samedi 12 juillet, le président de la République a salué le "pari de la confiance" après l'accord conclu après dix jours de négociations à Bougival, dans les Yvelines.

Quelques heures après l'annonce d'un accord entre indépentantistes et non-indépendantistes néo-calédoniens ce samedi 12 juillet, Emmanuel Macron a remercié le ministre des Outre-mer Manuel Valls ainsi que les négociateurs et a fait savoir qu'il les recevrait à 18 heures à l'Élysée.

"Après plus de dix jours de discussions, les élus de Nouvelle-Calédonie et les représentants de l’État ont conclu un accord historique", a-t-il souligné sur son compte X. "Un État de Nouvelle-Calédonie dans la République: c’est le pari de la confiance", a-t-il ajouté, en référence à l'un des principaux points de l'accord conclu à Bougival, dans les Yvelines.

Selon le président de la République, "l’heure est désormais au respect, à la stabilité et à l'addition des bonnes volontés pour bâtir un avenir partagé".

Un accord soumis à référendum en 2026

Plus tôt dans la journé, François Bayrou a exprimé sa "fierté d'un accord à hauteur d'Histoire" tandis que le ministre des Outre-mer Manuel Valls a salué "le choix du courage et de la responsabilité".

Ce "projet d'accord" signé par les forces politiques calédoniennes, qui acte notamment un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution, doit encore être entériné en Nouvelle-Calédonie après consultation interne des partis et mouvements l'ayant signé.

Une fois validé, le texte prévoit d'abord l'adoption à l'automne d'une loi organique reportant les élections provinciales - déterminantes pour la composition du Congrès et du gouvernement local - à juin 2026.

Suivra un projet de loi constitutionnelle, modifiant le titre XIII de la Constitution relatif à la Nouvelle-Calédonie, qui devra être adopté par le Parlement réuni en Congrès. Les Calédoniens seront ensuite appelés à se prononcer sur l'accord lors d'un référendum, prévu en février 2026.

Vincent Gautier