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Élysée

Mali: "nous engageons la partie la plus délicate de l'intervention", estime Hollande

François Hollande le 1er mars 2013, à Paris.

François Hollande le 1er mars 2013, à Paris. - -

En déplacement aux Assises du développement, ce vendredi, le président de la République a réagi aux dernières rumeurs sur le Mali et notamment l'éventuelle mort du chef d'Aqmi, Abou Zeid, annoncée jeudi par la télévision algérienne mais que le gouvernement français n'a pas confirmée.

"Des informations circulent. Je n'ai pas à les confirmer". En déplacement aux Assises du développement, vendredi à Paris, François Hollande est resté prudent sur la mort possible du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, annoncée hier par la télévision algérienne, mais que le gouvernement français a refusé de confirmer vendredi matin.

"Phase ultime"

"Notre opération n'est pas terminée. Elle est dans une phase, sans doute ultime, d'aller chercher les derniers groupes terroristes qui se sont réfigués, cachés, dans une zone particulièrement difficile", a déclaré le chef de l'Etat, au sujet de l'intervention des forces françaises et maliennes au Nord-Mali.

"Des informations circulent. Je n'ai pas à les confirmer. Parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", a estimé François Hollande. Et de lancer : "C'est surement la partie la plus délicate de l'intervention que nous engageons".

Jeudi, la chaîne de télévision algérienne Ennahar a annoncé jeudi, la mort d'Abou Zeid, dirigeant d'Aqmi, qui aurait été tué dans le nord du Mali.



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A.S. avec Adrien Gindre