Hollande réaffirme son soutien aux familles des otages français du Mali

Reçues à l’Elysée, les familles des otages français au Mali ont pu échanger avec le président de la République et évoquer leur inquiétude au sujet de la possible mort de Philippe Verdon.

Les familles des otages enlevés au Mali sont dans l’angoisse. François Hollande les a accueillies à l’Elysée, ce vendredi, pour les assurer de sa détermination à obtenir la libération des Français retenus en captivité. Philippe Verdon était bien sûr dans l’esprit de tous après l’annonce à la mi-mars de son exécution par une personne qui s’est présentée comme un porte-parole d'Aqmi.

Françoise Larribe, ancienne otage d’Aqmi et femme d’otage, a décrit la rencontre comme très difficile sur le plan émotionnel "en raison du possible décès de Philippe Verdon". "C’est extrêmement douloureux pour tout le monde et d’autant plus pour la famille", a-t-elle ajouté.

Obtenir des informations fiables et crédibles

Le chef de l'Etat a exprimé à la famille de Philippe Verdon sa volonté de tout faire pour obtenir des informations fiables et crédibles sur sa situation. François Hollande a en outre rappelé que les autorités françaises poursuivaient leurs efforts "avec la même ténacité pour (les) autres otages au Nigéria".

"Il y a de sa part, sûrement, une déception de ne pas avoir pu les retrouver. Mais en même temps, tout le monde était lucide pour reconnaître qu’il n’était pas certain qu’ils soient au Nigéria. Même si des traces ont été retrouvées", a expliqué après l’entrevue René Robert, grand-père de l’otage Pierre Legrand. "Sans doute sont-ils à nouveau dispersés ce qui complique les choses. Il n’y a pas pour l’instant de possibilité de les retrouver", a-t-il déploré.

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