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Élysée

Hollande au Time: "Yes, we can faster"

Le magazine "Time" consacre sa une à François Hollande, avec la question: "Peut-il réparer la France?"

Le magazine "Time" consacre sa une à François Hollande, avec la question: "Peut-il réparer la France?" - -

Quelques heures avant de confirmer sa séparation d'avec Valérie Trierweiler, le président s’était confié au magazine américain "Time". Il évoquait alors son droit à la vie privée, mais aussi son voyage aux Etats-Unis, ses réformes économiques et la situation en Syrie.

"On sait qu’il lui arrive de dormir ailleurs qu’à l’Elysée": c’est par cette pique que commence le portrait de François Hollande dans le magazine américain Time, qui consacre sa une au président, avec en titre: "Peut-il réparer la France?"

Alors qu’il s’apprêtait à mettre fin officiellement à sa relation avec Valérie Trierweiler, le président a accordé une interview au Time le 25 janvier dernier, dans laquelle il explique que "la vie privée est toujours, à certains moments, un challenge". "Et elle doit être respectée. Dans ma situation, je n'ai pas le droit de montrer quoi que ce soit. Je crois que tout le monde peut comprendre que, président ou pas, on a le droit d'avoir une vie privée", tranche le président.

"Plus que 'yes we can', ce devrait être 'yes we can faster'''

Time rappelle que François Hollande est sur le point de se rendre aux Etats-Unis pour une visite officielle - le 11 février prochain, où il sera seul cette fois. L’occasion d’évoquer les "dossiers chauds", parmi lesquels les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes de la NSA, que François Hollande qualifie de "moment difficile, pas seulement entre la France et les Etats-Unis, mais aussi entre l’Europe et les Etats-Unis".

Si le chef de l’Etat affirme que "ces pratiques n’auraient jamais dû exister", il souligne qu’il n’y a "aucun ressentiment entre Barack Obama" et lui, et qu’il voit dans cette affaire une opportunité pour "construire une nouvelle coopération dans le champ du renseignement".

Le chef de l’Etat raconte aussi son premier voyage aux Etats-Unis. "La première fois que j’y suis allé, j’avais 20 ans, c’était en 1974. Les Etats-Unis étaient en crise, le dollar était bas (…) J’ai été depuis régulièrement aux Etats-Unis, mais ce qui m’impressionne toujours dans ce pays, c’est ca capacité à surmonter les crises". Il aimerait d'ailleurs que la France en fasse autant. "C’est l’échelle du temps que nous devons réduire. Plus que ‘Yes we can’, ce devrait être ‘yes we can faster’", explique-t-il.

A. K.