Marine Le Pen porte plainte pour "injure publique", après des inscriptions devant son domicile

Des dessins ont été retrouvés sur les vitres givrées de plusieurs véhicules en stationnement devant le domicile de la candidate du RN dans les Yvelines, indiquent des sources concordantes à BFMTV.

Marine le Pen a déposé plainte "pour injure publique envers une personnalité", a appris BFMTV ce vendredi de sources concordantes.

Un message pro-Zemmour "Z 2022" et des insultes ont été retrouvés sur les vitres givrées de plusieurs véhicules en stationnement devant le domicile de la candidate du RN dans les Yvelines. La voiture de l'une de ses amies est concernée et a eu un rétroviseur abîmé, mais il n'y a pas de certitude que cette dégradation soit liée aux dessins. Le parquet de Versailles a ouvert une enquête.

Il n'y a pas eu de dégradation visant le domicile de Marine Le Pen, contrairement à ce que nous indiquions dans une première version de cet article.

Une plainte déposée après celle de Rousseau, Corbière et Garrido

Ce dépôt de plainte fait suite à celle déposée ce mercredi par l'écologiste Sandrine Rousseau, après le collage sur la façade et la porte d'entrée de son logement d'autocollants à l'effigie d'Éric Zemmour.

Le député de la France insoumise, Adrien Quatennens, a également fait état de dégradations de sa permanence.

"Derrière les images policés d'un Zemmour au coin de la cheminée, ses partisans mettent des grands pains dans la figure de militants pacifiques, menacent de mort des élus de la République, dégradent des permanences parlementaires. Chaque jour un peu plus. Stop !", a twitté l'élu.

Le député Alexis Corbière et Raquel Garrido, conseillère régionale d'Île -de-France, tous deux membres, de la France insoumise ont, de leur côté, annoncé déposer plainte après la diffusion de vidéos de partisans d'Éric Zemmour tirant à l'arme en feu tout en parlant de les "chasser".

Le polémiste, lui, s'est désolidarisé des individus présents dans cette vidéo.

"Vous ne faites partie ni de mes sympathisants, ni de mes militants, et encore moins de mes amis. Je condamne par avance tout ce que vous ferez en mon nom pendant ma campagne. Je ne veux ni de votre soutien, ni de votre aide", écrit le candidat à la présidentielle dans un communiqué.

Il y renvoie également dos-à-dos "une misérable poignée d'idiots" aux "milliers" d’antifas, souhaitant que "les personnalités de la gauche qui aiment Robespierre et Lénine dénonce définitivement les antifas qui (le) harcèlent".

Marie-Pierre Bourgeois