Présidentielle: en Guadeloupe, Pécresse veut convaincre sur le pouvoir d'achat

Valérie Pécresse, en Guadeloupe, le 4 avril 2022 - Carla BERNHARDT / AFP
"Je garde toujours le meilleur pour la fin!" Dans la dernière ligne droite de sa campagne, Valérie Pécresse a fait une visite éclair ce lundi en Guadeloupe, où elle a profité de ses quelques heures sur place pour rencontrer les habitants et vanter ses mesures pour le pouvoir d'achat.
La candidate LR à l'élection présidentielle a mené sa visite au pas de charge: rencontre avec le président de région Ary Chalus, visite d'une sucrerie et déambulation suivie d'une réunion publique...
Au Moule, sur la côte Est de l'île, Valérie Pécresse a mené campagne dans la pure tradition chiraquienne, entrant dans les boutiques et s'installant même sur le siège passager d'une voiture qui venait de s'arrêter à sa hauteur pour faire un selfie avec la conductrice.
Une aisance qui rappelait celle affichée dimanche lors de son meeting porte de Versailles à Paris, et qui contrastait avec les déplacements ou discours plus techniques de son début de campagne.
"On voudrait que ça dure encore trois semaines!"
Une semaine après la venue chahutée de la candidate de Marine Le Pen, il était important pour la candidate LR d'afficher le bon accueil que lui réservent les Antilles.
Concert de tambours à l'aéroport, confitures et gelées en cadeaux, jeune assurant qu'il votera pour elle "des deux mains, des quatre mains samedi": "On voudrait que ça dure encore trois semaines!" lance Valérie Pécresse, dont la campagne a connu un certain nombre de trous d'air. Quant à la qualité de l'accueil, "c'est de bon augure", estime-t-elle.
Dans ce département particulièrement touché par la vie chère, la candidate plaide pour sa mesure phare: "hausse de 3% des salaires dès juin et de 10% sur le quinquennat". Mais elle promet aussi qu'"il faut un panier de 600 produits de première nécessité aux prix contrôlés".
"Vous avez de petits salaires et vous avez les prix les plus chers, ce n'est pas possible avec 30% de Guadeloupéens qui vivent sous le seuil de pauvreté", assure-t-elle.
Un peu plus tôt, après sa visite de la sucrerie, elle avait aussi promis "un seul guichet pour faire de vrais investissements pour les infrastructures" dans les Outremers.