"Je pense que j'y réfléchirai": Sandrine Rousseau prête à participer à une primaire "la plus ouverte possible"

La députée écologiste et sociale Sandrine Rousseau sourit devant un palais de justice lors d'un procès contre un vigneron à Carcassonne, le 28 mars 2025. - IDRISS BIGOU-GILLES
Sandrine Rousseau dans la course à l'Élysée? Ce lundi 26 mai, la députée ne ferme pas à la porte et indique "réfléchir" à candidater à une éventuelle primaire à gauche. "S'il y a une primaire, je pense que j'y réfléchirai", déclare-t-elle chez nos confrères de LCP.
Cette primaire, Sandrine Rousseau la veut "la plus ouverte possible" avec "plusieurs candidatures". "Je ne veux que ce soit, non pas un rapport de force ou un conclave, mais un débat démocratique ouvert qui intéresse aussi sur les sujets de gauche", détaille-t-elle.
Un duel entre Rousseau et Tondelier, "pourquoi pas"
"Je veux que nous discutions au fond. J'accepterai que ce ne soit pas forcément mon programme et rien que mon programme si la primaire en décidait ainsi", s'avance-t-elle déjà.
Interrogée sur la possibilité d'affronter Marine Tondelier, réélue à la tête des Écologistes dès le premier tour en avril dernier, Sandrine Rousseau n'a pas montré de réticences, répondant "pourquoi pas".
Marine Tondelier, elle, a déjà annoncé qu'elle était en faveur d'une "candidature unique à gauche" quand le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure se dit "favorable" à une primaire à gauche. et a déjà expliqué vouloir "une candidature commune qui rassemble la gauche et les écologistes, de François Ruffin à Raphaël Glucksmann", sans Jean-Luc Mélenchon donc.
L'idée d'une primaire à gauche a aussi été évoquée le 20 mai dernier par François Ruffin qui irait "de Poutou à Ruffin".
"Il nous faut une primaire, une 'primaire geyser', qui ne soit pas qu'une élection de départage, mais un moment de débordement", explique le député qui a rompu avec LFI lors des dernières élections législatives.
À l'inverse, le social-démocrate Raphaël Glucksmann a affirmé qu'il "ne participera pas" à une primaire de la gauche, prévenant qu'il "n'y aura pas de candidature commune avec Jean-Luc Mélenchon", avec qui il assume sa "contradiction frontale".
Justement, le leader de La France insoumise a promis en décembre dernier qu'il "y aura une candidature insoumise" à la prochaine présidentielle, sans préciser s'il la portera lui-même. S'il a toujours progressé de candidature en candidature (11,10% en 2012, 19,58% en 2017 et 21,95% en 2022), il n'a jamais réussi à se qualifier pour le second tour.