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Présidentielle J-23: Pécresse et Zemmour en meeting, Macron à Pau, suivez ce vendredi de campagne

L'Elysée

L'Elysée - AFP

Plusieurs candidats sont en meeting partout en France ce vendredi, au lendemain de la présentation du programme du candidat-président Emmanuel Macron.

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Retraites: Macron défend une réforme "moins chamboule-tout" qu'en 2020

La nouvelle réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron - âge de départ à 65 ans, suppression de régimes spéciaux - sera "moins chamboule-tout" que celle de 2020, "trop anxiogène", a déclaré vendredi à Pau le président-candidat, rapporte l'AFP.

"Le système universel, ça changeait trop les règles, c'était trop anxiogène", a-t-il reconnu lors d'une rencontre avec des lecteurs de Sud-Ouest et de la République des Pyrénées.

L'une des différences sera de ne pas modifier la période de référence sur laquelle est calculée la retraite des fonctionnaires (les six derniers mois), alors que le projet de 2020 prévoyait d'unifier les règles avec celles des salariés du privé (les 25 meilleures années), a-t-il expliqué.

Il a jugé souhaitable d'avoir "la même période de référence pour tous, mais ce n'est pas accepté. Ca troublait trop les esprits. Les gens se sont habitués à cette période de référence donc ça on ne le change pas", a répondu Emmanuel Macron qui espère cependant "mener ce chantier en parallèle mais en préservant le consensus".

À Pau, Macron répète être "favorable à la proportionnelle" et veut une "commission transpartisane"

Interrogé sur la proportionnelle lors d'une rencontre avec des lecteurs de Sud-Ouest à Pau vendredi, Emmanuel Macron a répété qu'à titre personnel, il était favorable à "une vraie proportionnelle", se disant pour une réforme, pour que soit mieux représentées "toutes les sensibilités".

"Une réforme constitutionnelle et institutionnelle ne peut pas être dans la main d'une seule personne", a estimé Emmanuel Macron, qui voudrait une "commission transpartisane" pour faire des "propositions".

Un local du PCF tagué à Paris, le candidat Fabien Roussel appelle au "calme"

Une inscription "PCF Traître!" a été taguée en rouge sur la façade du local du XIIIe arrondissement de Paris, rapporte l'AFP.

"C'est le quatrième local de campagne qui se fait vandaliser en l'espace de cinq jours", a réagi Fabien Roussel dans une vidéo diffusée sur Twitter. "Ce n'est pas de cette manière-là qu'on doit faire de la politique", a-t-il ajouté.

Poutou interpelle les candidats de gauche en vue d'une "prise de position commune" pour "exiger un débat" avec tous les candidats

Dans une lettre ouverte publiée sur Twitter ce vendredi, le candidat du NPA Philippe Poutou interpelle les candidats de gauche à la présidentielle pour "exiger un débat entre tous les candidats".

"Il nous semble que nous pourrions défendre un point de vue démocratique en commun concernant le refus d'Emmanuel Macron de débattre avec les autres candidatEs. Nous proposons une prise de position commune des organisations de gauche pour exiger un débat entre touTes les candidatEs", prône le Bordelais.

Guerre d'Algérie: Valérie Pécresse prône "une autre date" que le 19 mars

Valérie Pécresse s'est engagée vendredi à trouver "une autre date" que le 19 mars - date des accords d'Evian - pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie.

"80% des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian", a-t-elle affirmé lors d'un déplacement à Nîmes. "Si j'avais l'honneur de présider notre pays, je m'engage à trouver une autre date pour célébrer la mémoire de celles et ceux tombés en Algérie et en Afrique du Nord", a-t-elle ajouté lors d'un discours au sanctuaire Notre-Dame-de-Santa-Cruz.

"Nous avons confiance en vous", lance François Bayrou à Emmanuel Macron

Le maire de Pau François Bayrou a ouvert la session de discussions avec Emmanuel Macron dans sa ville ce vendredi. Évoquant les difficultés entrainées par la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19 ces derniers mois, il a nié que ces événements graves nuisaient à la campagne présidentielle.

"Certains disent que cela empêche la campagne de se dérouler" mais pour lui, "les crises recentrent la campagne sur l'essentiel, placent exactement l'élection présidentielle à sa place".

S'adressant à Emmanuel Macron, il déclare: "on est très nombreux à penser ici que si vous n'étiez pas là nous serions dans une immense difficulté nationale. Nous avons confiance en vous".

Le terme "harki" "ne doit être ni injurié, ni diffamé", déclare Valérie Pécresse

Pour Valérie Pécresse, l'appellation "harki" "ne doit plus nulle part en France résonner de manière péjorative. Elle ne doit être ni injuriée, ni diffamée" mais être vue comme "un titre de fidélité, de loyauté auquel la nation doit hommage et respect", a-t-elle déclaré ce vendredi.

Le terme harki caractérise les Algériens qui se sont battus aux côtés des troupes françaises pendant la guerre d'Algérie.

La candidate Les Républicains était aujourd'hui présente à un hommage au sanctuaire Notre Dame de Santa Cruz, à Nîmes.

Emmanuel Macron est arrivé à Pau

Après une rencontre publique avec des Français le 7 mars à Poissy et sa conférence de presse jeudi, le président de la République Emmanuel Macron est en déplacement de campagne vendredi à Pau, où il vient d'arriver. Sur place, il doit échanger avec la population au Palais Beaumont.

Il se trouve avec le Haut-Commissaire au plan François Bayrou (président du Modem), maire de la ville et soutien de sa candidature à la présidentielle.

Le programme d'Éric Zemmour promet "22 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français"

Éric Zemmour, avec son programme, "souhaite rendre à peu près 22 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français et près de 36 milliards de compétitivité aux entreprises", déclare Marion Maréchal Le Pen sur LCI. Le candidat "a parfaitement conscience de la difficulté du quotidien des Français", assure-t-elle.

OTAN: "je soutiens Éric Zemmour qui souhaite en sortir", déclare Marion Maréchal Le Pen

"Aujourd'hui, je soutiens Éric Zemmour qui souhaite en sortir car je crois qu'à travers cette sortie politique et symbolique il y a aussi la démonstration d'une voix différente", a déclaré vendredi sur LCI Marion Maréchal Le Pen, au sujet de l'OTAN. Selon elle, la France serait alors "davantage audible que nous ne le sommes aujourd'hui".

De plus, elle met sur la table "la question d'une armée française pluri-capacitaire, également autonome et indépendante, et c'est là que nous attendions peut-être dans l'annonce du programme d'Emmanuel Macron davantage de perspective".

Fabien Roussel propose "une formation rémunérée à hauteur du Smic minimum" aux bénéficiaires du RSA

Alors qu'Emmanuel Macron a proposé une réforme du RSA pour le conditionner à "l'obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine" à une activité facilitant l'insertion professionnelle, le candidat communiste Fabien Roussel défend l'idée d'une "formation rémunée correctement, à hauteur du Smic au minimum" pour les bénéficiaires du RSA.

"C'est une arnaque empruntée au programme du Medef" que de faire travailler "pour une allocation de 7€ de l'heure", a-t-il fustigé.

Le port du voile est un "levier d'oppression dans le monde entier", déclare Marion Maréchal Le Pen

Interrogée sur l'interdiction du port du voile islamique dans l'espace public, qui fait partie du programme d'Éric Zemmour, Marion Maréchal Le Pen déclare que "personnellement, sur la question du voile je resterai toujours mal à l'aise à partir du moment ou dans le monde il continuera à y avoir des femmes qui meurent" car elles refusent de porter le voile, explique-t-elle.

Pour elle, il ne s'agit "pas d'un vêtement neutre", car ce vêtement est un "levier d'oppression dans le monde entier". Selon elle, aujourd'hui en France "il y a des femmes qui le portent volontairement, mais aussi dans beaucoup de quartiers des femmes qui le portent contraintes".

Le programme de Macron est-il de droite? Attal "ne pense pas que cela intéresse les Français"

Le programme d'Emmanuel Macron est-il de droite? Pour Gabriel Attal, la question n'est pas là.

"C'est la petite musique que certains cherchent à faire. Ca fait 5 ans qu'on entend ça mais je ne pense pas que cela intéresse les Français", a rétorqué le porte-parole du gouvernement et soutien du candidat-président.

La campagne présidentielle est "écrasée par l'actualité" de la guerre en Ukraine, déclare Marion Maréchal Le Pen

La campagne pour la présidentielle est "écrasée par l’actualité russo-ukrainienne qui met en difficulté le fait de mettre en avant d'autres problématiques", a déclaré Marion Maréchal Le Pen, soutien du candidat Éric Zemmour, sur LCI ce vendredi. "Or les crises ne s’annulent pas, elle se cumulent", déclare-t-elle, citant plusieurs thématiques de la campagne moins abordées ces derniers jours, comme l'immigration et la sécurité.

"On a le sentiment de se faire un peu confisquer le débat de ce point de vue-là", déclare-t-elle, rappelant également le refus de débattre avec les autres candidats d'Emmanuel Macron.

"C'est dramatique comme projet": Fabien Roussel dénonce le programme d'Emmanuel Macron

Invité de franceinfo ce vendredi matin le candidat du PCF Fabien Roussel a fustigé le programme présenté par Emmanuel Macron.

"Les cinq ans à venir ne peuvent pas être résumés en quatre heures de conférence de presse. Il y a un peu de mépris de notre démocratie", a dénoncé le candidat communiste.

Concernant ses propositions sur le travail, Fabien Roussel juge que "le candidat Macron nous prévoit une France encore plus pauvre", avec une proposition de "travailler plus sans gagner plus". "Ce n'est pas de la dignité, c’est un profond mépris de la France du travail (...) C'est une France qui nous appauvrit, qui nous tire vers le bas, c’est dramatique comme projet", a-t-il ajouté.

"Je ne serai pas le Trump de Biden", assure Marine Le Pen

Interrogée par le média national sur l'élection à venir, la candidate du Rassemblement national l'assure, "elle ne sera pas le Trump de Biden." Plus tôt dans la semaine, le président du Sénat Gérard Larcher avait interrogé la légitimité du scrutin, accusant Emmanuel Macron de vouloir "enjamber" le scrutin.

"Je n’ai jamais remis en cause les résultats d’une élection. Ce qui m’inquiète c’est ‘abstention, qui démontre que les Français ne croient plus en la politique et une autre partie considère qu’il y a un fossé qui se crée entre dirigeants et peuple, c’est cela que je veux recoudre, réparer", assure-t-elle.

Réfugiés ukrainiens: "évidemment qu'ils sont les bienvenus en France" déclare Marion Maréchal Le Pen

Interrogée ce vendredi sur LCI au sujet de l'accueil de réfugiés ukrainiens, Marion Maréchal Le Pen - ex du RN et aujourd'hui soutien d'Éric Zemmour - a assuré "qu'évidemment ils sont les bienvenus en France et qu'ils seront pris en charge en tant que réfugiés".

Elle a précisé toutefois qu'il n'était question d'accueillir que les personnes au statut de "réfugiés", et qu'il fallait aussi soutenir les pays limitrophes de l'Ukraine, comme la Pologne, car c'est là d'abord que les Ukrainiens voulaient aller "pour pouvoir rester près de leurs proches". Il faut "aider vraiment et véritablement ces gens comme ils en ont besoin", déclare-t-elle.

Marine Le Pen fustige le programme présenté par Emmanuel Macron

Invitée ce vendredi matin sur l'antenne de France Inter, Marine Le Pen est revenue sur la conférence de presse fleuve d'Emmanuel Macron au cours de laquelle il a présenté son programme pour un potentiel second mandat.

Pour la candidate du Rassemblement national, l'exercice a été "assez poussif." "On a le sentiment qu'il se débarrasse d’une corvée, il n'y pas de plaisir à concevoir un projet, tout cela a été fait à la va-vite. Dans l’ensemble du projet énoncé, tout ce qui est régressif est très précis, en revanche tout ce quiets un progrès est vague est flou, notamment l’édiction et la santé, des sujets fondamentaux."

Sur le fond du projet, Marine Le Pen martèle qu'il faut augmenter les salaires des enseignants de "3% par an, sans condition" et que l'idée de conditionner le RSA à une activité hebdomadaire est appuyée par l'idée que "les chômeurs sont volontaires, je ne paux pas y participer. Il y a une partie de culpabilisation."

Pour Philippe Poutou, le programme d'Emmanuel Macron s'inscrit dans "la continuité des politiques ultra-libérales, réactionnaires"

Au lendemain de la présentation du programme d'Emmanuel Macron, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou a fustigé un projet qui "met l'accent sur des attaques anti-sociales".

"C'est cette vieille idée de droite où on stigmatise toujours la population, où on fait croire que le problème est en bas, que si il y a des chômeurs, c'est qu'ils ne veulent pas travailler. Macron, c'est la continuité des politiques ultra-libérales, réactionnaires", a-t-il estimé sur le plateau de France 2.

"Macron parle de la nécessité de souveraineté populaire, alors qu’il flingue tous les cadres démocratiques", a-t-il ajouté.

Gabriel Attal est l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC

Au lendemain de la présentation du programme électoral d'Emmanuel Macron, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, est l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Dans le reste des matinales:

7h35 France 2 : Philippe Poutou

7h50 France Inter : Christophe Castaner

8h Public Sénat : Julien Denormandie

8h15 Europe 1 : Jordan Bardella

8h15 Sud Radio : Guillaume Peltier

8h20 France Inter : Marine le Pen

8h30 France Info : Fabien Roussel

8h30 LCI : Marion Maréchal

Éric Zemmour en meeting à Metz, Valérie Pécresse à Toulouse

Plusieurs déplacements de candidats sont au programme ce vendredi. Éric Zemmour (Reconquête!) organise un meeting à Metz à partir de 17h45, après avoir rencontré des lecteurs de la presse régionale.

De son côté, la candidate Les Républicains Valérie Pécresse tiendra ce vendredi soir un meeting à Toulouse. Elle visitera dans l'après-midi l'école Ohr Torah, dix ans après la tuerie du 19 mars 2012.

Emmanuel Macron en déplacement à Pau

Après la présentation de son programme jeudi, Emmanuel Macron sera en déplcament a Pau ce vendredi, où il échangera avec des lecteurs de la presse régionale.

Anne Hidalgo dénonce la "violence sociale inouïe" du projet d'Emmanuel Macron

Sur le plateau de France 2, la maire de Paris et candidate PS Anne Hidalgo a critiqué ce jeudi le programme du président de la République, candidat à sa réélection.

Retraite, service public, éducation: elle a dénoncé des propositions "de droite et de droite" et d'une "violence sociale inouïe", face à Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, qui lui a reproché d'être "dans la caricature" et "l'incantation".

Depuis la présentation de son programme, Emmanuel Macron est critiqué par toute l'opposition.

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Bonjour à tous!

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité de l'élection présidentielle de ce vendredi 18 mars 2022.

Par BFMTV