BFMTV
Présidentielle
en direct

EN DIRECT - Présidentielle 2022: Marine Le Pen se dit "engagée dans un combat politique rude"

Marine Le Pen

Marine Le Pen - SEBASTIEN BOZON

La candidate à l'élection présidentielle se confie à Karine Le Marchand à l'occasion du retour de l'émission "Ambition intime" sur M6.

💬 C'est la fin de ce direct

C'est la fin de ce live politique, merci de l'avoir suivi.

Marlène Schiappa se dit "révoltée" du "manque d'empathie" des élus après son retard à l'Assemblée nationale

La ministre est aussi revenue sur un épisode qui lui est arrivé à l'Assemblée nationale : elle arrive six minutes de retard parce qu'elle s'occupait de sa fille malade, ce qui crée un scandale auprès des députés.

"J'étais révoltée ce jour-là ! C'est un manque d'empathie terrible", clame-t-elle. "J'ai voulu lever le poing pour les mamans qui galèrent", assure-t-elle.

Marlène Schiappa révèle avoir fait une fausse couche "compliquée"

Marlène Schiappa est revenue sur un épisode douloureux de sa vie personnelle. Elle dit avoir fait une fausse couche "compliquée".

"Je n'ai pas osé dire ce que j'avais vécu car la politique est un milieu ultra concurrentiel", explique-t-elle dans un premier temps. Elle ajoute ne pas avoir eu la force un jour d'aller à une matinale et avoir confié son histoire au Premier ministre. Elle se dit très heureuse d'avoir été "hyper soutenue".

Elle dit avoir depuis rencontré d'autres femmes qui ont tu un épisode similaire. "On n'ose pas en parler, on a un peu honte", reconnaît-elle.

Avec Macron, Schiappa a trouvé "quelqu'un qui parle [s]on langage"

Quand elle rencontre Emmanuel Macron en 2016, elle dit avoir "l'impression qu'enfin quelqu'un qui parle [s]on langage, comprend [s]a génération. Ensemble, on est arrivé à la création d'En marche".

Marlène Schiappa se dit fière d'avoir édicté sa première loi sur la verbalisation du harcèlement de rue

La ministre a grandi dans une cité du quartier de Belleville à Paris, celle où les frères Kouachi ont grandi. C'est son enfance dans cette cité qui à l'origine de son combat pour les femmes.

"A l'adolescence, dans la cité on est pas regardé de la même manière. Avec ma soeur, on regardait comment les bandes étaient positionnées en bas avant de sortir. A l'époque on ne parlait pas du harcèlement de rue... Aujourd'hui, je suis très fière que ma première loi ait été sur la verbalisation de ce harcèlement", déclare-t-elle.

Sous "la pression sociale", Rachida Dati a subi un mariage forcé

D'origine algérienne et marocaine, Rachida Dati a été contrainte à un mariage arrangé.

"On m'a poussé à le faire, il y avait une pression sociale, donc j'ai accepté de leur donner cette satisfaction", explique la maire du 7e arrondissement de Paris.

Cette union forcée l'a contrainte à quitter la France pendant trois ans.

"J'ai finalement réussi à annuler la procédure pour mariage contrainte", précise-t-elle dans cette confidence inédite.

"Ma vie a changé", Rachida Dati raconte sa rencontre avec Albin Chalandon

Rachida Dati, deuxième enfant d'une fratrie de douze, raconte son enfance à Chalons-sur-Saône, sa vie dans les HLM et sa détermination à provoquer son succès professionnel.

Quand elle rencontre Albin Chalandon, garde des Sceaux sous François Mitterrand, après avoir forcé le destin, elle explique:

"Ma vie a changé [...] Il m'a tendu la main avec "élégance, sans jamais me juger."

Sur la détermination de Rachida Dati, Nicolas Sarkozy confirme: "Quand vous voyez Rachida, vous voyez une force, un caractère"

En politique, "parfois il ne faut pas respecter la règle", déclare Pécresse

Valérie Pécresse a évoqué sa rencontre avec celle qui est aujourd'hui sa collaboratrice, Elina Dumont. Ancienne SDF pendant quinze ans, elle a fait un rapport en deux ans sur les femmes qui vivent dans la rue.

“Elle m’a fait rencontrer plein d’associations, on a créé les maisons solidaires pour les SDF du métro. Elle m’a expliqué qu’il ne fallait pas mélanger les hommes et les femmes dans ces maisons sinon les femmes se cachent", raconte l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. "Ça un technocrate ne me l’aurait pas apporté, parfois il ne faut pas respecter la règle", souligne-t-elle.

Les politiques ont "monté l'affaire en épingle" après la garde à vue du fils de Pécresse

Valérie Pécresse revient sur un épisode douloureux concernant son fils Clément.

"J'ai eu un fils qui a été contrôlé avec un joint de cannabis", raconte-t-elle. Evoquant la mise en garde à vue de son fils et la frénésie médiatique qui s'en est suivie, elle affirme : "ils ont monté l'affaire en épingle". "Qui ça ils ?", lui demande Karine Le Merchand. "Des ennemis politiques. Avec toujours le même sujet : la mauvaise mère", assure la présidente de la région Ile-de-France.

"Tout ce qui lui est arrivé c'est à cause de moi", lâche Valérie Pécresse à propos de son fils pour qui l'épisode avait été un moment difficile.

Nicolas Sarkozy regrette le manque de "fantaisie" de Valérie Pécresse

Nicolas Sarkozy s'est exprimé ensuite à propos de la présidente de la région Ile-de-France.

"Quand je pense à Valérie, je pense au sérieux, elle connaît ses dossiers, elle fait le boulot", a-t-il salué. "J'aurais voulu qu'elle ait plus de fantaisie", a-t-il cependant concédé.

"La fantaisie, je ne me l'autorisais pas", a répondu Valérie Pécresse évoquant un manque de "confiance".

Nicolas Sarkozy salue la "résilience" d'Anne Hidalgo

L'ancien président de la République a fait une apparition dans l'émission et s'est exprimé sur la maire de Paris.

"On a beaucoup de différences politiques, mais comme être humain je l'apprécie, j'aime bien le côte calme et qui résiste", a déclaré Nicolas Sarkozy à propos d'Anne Hidalgo, évoquant la "résilience" de l'élue socialiste.

Anne Hidalgo se confie sur son exil depuis l'Espagne enfant: la maire de Paris évoque "un arrachement"

Anne Hidalgo évoque son enfance et l'arrivée en France de ses parents espagnols pour fuir le franquisme. "J'ai des odeurs, des flashs qui me reviennent", se souvient-elle.

"Quand on a le vécu soi-même l'exil on sait qu'on ne quitte pas son pays de gaieté de coeur, c'est un arrachement", se confie-t-elle depuis son bureau de la mairie de Paris.

"Personne ne dit qu'il faut accueillir tout le monde, (...), mais il faut aider des personnes qui choisissent de rejoindre la France", assure l'élue socialiste.

Marine Le Pen revient sur le débat face à Macron en 2017: la candidate reconnaît que ça a été une "souffrance"

La candidate à la présidentielle est revenue sur son débat manqué face à Emmanuel Macron durant l'entre deux tours en 2017. "Ça a été une souffrance", reconnaît-elle.

"Elle a décidé d’une stratégie offensive qui a été mal perçue et elle l’a reconnue", la défend sa soeur, assurant que Marine Le Pen était "fatiguée" lors du débat et souffrait d'une migraine ophtalmique. "Elle en a tiré une force supplémentaire", affirme-t-elle.

Marine Le Pen révèle vivre en colocation avec une amie depuis cinq ans

"Je suis engagée dans un combat politique qui est rude", concède Marine Le Pen. "Il faut être combatif, on prend des coups et par effet inverse dans ma vie personnelle je déteste les conflits. J’apprécie que ma vie personnelle soit un havre de paix", explique la candidate à la présidentielle chez elle entre deux séances de jardinage.

Marine Le Pen révèle par ailleurs que depuis cinq ans elle vit en colocation avec Ingrid, son amie d'enfance.

L’émission "Ambition intime" présentée par Karine Le Marchand débute sur M6

En cette année présidentielle, l’émission emblématique et controversée de M6 "Ambition intime" fait son retour. Après avoir recueilli les confidences de candidats à l’élection présidentielle en 2016 et 2017, Karine Le Marchand s’intéresse à cinq femmes en politique : Marine Le Pen, pour la seconde fois, Valérie Pécresse, Rachida Dati, Anne Hidalgo et Marlène Schiappa.

"L’occasion de tuer les clichés qui systématiquement encadrent leur réputation, et de découvrir vraiment quelle femme se cache derrière la carapace qu’elles ont dû se créer", résumait la chaîne dans un communiqué.

Accusée d’être une opération de com’, l’émission fait encore une fois cette année l’objet de nombreuses critiques. "Je n’ai pas de ligne éditoriale", s’est défendue récemment l’animatrice dans une interview au Point.

Le journaliste de France 2 Thomas Sotto se met en retrait de l'émission "Elysée 2022"

Le journaliste Thomas Sotto ne présentera pas l'émission politique "Elysée 2022" de France 2, annonce-t-il dimanche au Parisien, expliquant cette décision par une relation amoureuse avec la conseillère en communication du Premier ministre Jean Castex.

"C'est une décision difficile et, d'une certaine manière, assez injuste. Mais je me dois de tenir compte de notre époque, devenue très violente et qui a tendance à tout hystériser", fait valoir Thomas Sotto.

Ce retrait était "inéluctable", estime-t-il. Etablir un lien de confiance avec les Français "prend du temps. Cela se construit petit à petit, alors que la défiance, elle, arrive à la vitesse de l'éclair", explique-t-il.

Thomas Sotto continuera en revanche à animer Télématin et à "remplacer Laurent Delahousse au 20 Heures pendant ses congés", indique-t-il. "Idem à France Inter, mais je ne comptais de toute façon pas y recevoir les candidats à la présidentielle. En revanche, selon la même logique, je ne ferai plus l'interview politique du matin 'Les 4 Vérités' quand Caroline Roux est en vacances", poursuit-il.

Déclaration de Montebourg sur les transferts d'argent et les clandestins: Corbière dénonce une "proposition scandaleuse"

Les propos de l'ancien ministre socialiste, qui suggère de bloquer les transferts d'argent privé vers les pays qui refusent de rapatrier leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion du territoire français, suscite de nombreuses réactions à gauche.

Dernier en date, Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, a dénoncé sur Twitter une "proposition scandaleuse" et "sans efficacité".

Le candidat à la présidentielle avait assuré vouloir "taper au portefeuille" dans un contexte de réduction des visas avec l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, annoncé par le gouvernement français à la fin du mois de septembre.

Plusieurs anciens soutiens de Mélenchon ont rallié Montebourg

De nouveaux soutiens, peut-être pas de poids, mais toujours utiles pour l'ancien ministre de l'Économie et du Redressement productif. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et l'eurodéputé Emmanuel Maurel, eux-mêmes transfuges du Parti socialiste (PS) après la dernière présidentielle, ont rejoint les rangs d'Arnaud Montebourg, selon le Journal du Dimanche.

"Comme Aimé Jacquet raillé avant la victoire à la coupe du monde, je crois que pour faire gagner la France, il faut travailler en équipe", a écrit Marie-Noëlle Lienemann ce dimanche, depuis le studio du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI où Arnaud Montebourg était interviewé.

François Cocq, ancien secrétaire général du Parti de Gauche, devenu orateur national de la France insoumise avant d'être exclu du parti en 2019, Manon Le Bretton, ancienne dirigeante de l'école de formation de LFI qui avait quitté le parti en juin 2019, et d'ex-candidats insoumis aux dernières élections européennes ont également rallié le chantre du Made in France.

Arnaud Montebourg est actuellement crédité de 2 à 3% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle 2022.

Plus de détails dans notre article.

Sondage: Eric Zemmour pour la première fois placé au second tour

Le probable candidat continue de gagner des points. Eric Zemmour serait pour la première fois en position de se qualifier pour le second tour, selon le baromètre IFOP-Fiducial pour LCI et Le Figaro paru ce dimanche.

Selon le sondage, le polémiste devancerait Marine Le Pen dans le cas d'une candidature de Xavier Bertrand à droite. Dans le cas d'une autre candidature LR, Eric Zemmour et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude.

En revanche, l'ancien journaliste au Figaro dépasserait l'ensemble des candidats LR, Xavier Bertrand apparaissant comme étant le mieux placé à droite avec 13% des intentions de vote, devant Michel Barnier (10%) et Valérie Pécresse (9%).

Eric Zemmour reste en malgré tout loin derrière le président de la République qui obtiendrait 25% des suffrages.

"Emmanuel Macron demeure le principal favori à sa succession : nettement en tête dans toutes les configurations de premier tour avec a minima un quart des intentions de vote et vainqueur de l'ensemble des duels de second tour, le président 'non encore candidat' bénéficie à plein de ce statut protecteur", explique Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l'institut.

Retrouvez l'ensemble des prévisions du sondage dans notre article.

"Le reste ne marche pas": Montebourg confirme vouloir bloquer les transferts d'argent vers les pays refusant de rapatrier les clandestins

Il persiste et signe. Arnaud Montebourg n'a pas tardé à devoir justifier sa proposition de bloquer les transferts d'argent privés vers les pays refusant de rapatrier leurs ressortissants visés par une procédure d'expulsion en France. Après avoir suscité un tollé, le candidat à la présidentielle de 2022 a maintenu sa position:

"Sans la coopération des pays d'origine, nous ne pouvons pas traiter le problème de l’immigration illégale qui empêche la France d’accueillir correctement les immigrés présents légalement et de renouer avec notre machine à intégrer qui a fonctionné depuis des siècles", pouvait-on lire sur son compte Twitter.

Après avoir affirmé plus tôt dans la journée vouloir "taper au portefeuille", Arnaud Montebourg estime qu'il faut "en arriver à des menaces de sanctions économiques" pour obtenir "la coopération des Etats d'origine". Car il l'assure "le reste ne marche pas".

Proposition de Montebourg sur le blocage des transferts d'argent: "une erreur cruelle" pour Mélenchon

Le leader de La France Insoumise a réagi ce dimanche sur Twitter à la proposition lancée quelques minutes plus tôt par le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg. Ce dernier souhaite que, si des pays refusent d'accueillir leurs ressortissants expulsés de France, les transferts d'argent qui passent par exemple par Western Union, soient supprimés.

Pour Jean-Luc Mélenchon, ce "serait une erreur cruelle d'interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d'origine au nom des mauvaises actions des gouvernements". S'adressant à Montebourg il lui demande de reconnaître "l'erreur. Il y a assez d'angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque".

Expulsions d'étrangers refusées par les pays d'origine: pour Montebourg il faut "bloquer les transferts d'argent", vers ces États

L'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg a appelé, sur le plateau du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro ce dimanche, à bloquer les transferts d'argent vers un pays étranger qui refuserait de rapatrier ses nationaux visés par une mesure d'expulsion en France.

"Je suis décidé à taper au portefeuille. Il y a 11 milliards de transferts d'argent qui passent par Western Union. Nous bloquons tous les transferts aussi longtemps qu'on n'a pas un accueil de coopération", a-t-il lancé, expliquant que "la privation des visas pour moi ne fonctionne pas".

"Nous avons besoin aujourd'hui de dire 'ça suffit'", a-t-il martelé.

Majorité autour de Macron: Edouard Philippe "prendra la place qu'il voudra"

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a rappelé sur France 3 ce dimanche l'idéal porté par la majorité actuelle de créer une maison commune, de rassembler large autour du président de la République pour la présidentielle de 2022.

Et dans ce rassemblement, Edouard Philippe a toute sa place pour Richard Ferrand.

C'est "une personnalité tout à fait éminente qui pendant trois année a, avec talent, efficacité et détermination conduit le gouvernement de la France. Donc éviodemment qu'il aura toute sa place et il prendra la place qu'il voudra".

Marine Le Pen se rend mardi à Bayeux sur les traces du général de Gaulle

Au moment où plusieurs candidats à la présidentielle se retrouvent à Colombey-les-deux-Églises sur la tombe du général pour le 51e anniversaire de sa mort, la candidate du Rassemblement national rendra elle aussi hommage à l'ancien chef de l'État devenu le totem incontournable pour la classe politique.

Elle doit d'abord déposer une gerbe devant La Croix de Lorraine, symbole de la résistance, à Courseulles-sur-mer (Calvados), avant de prononcer un discours sur les institutions place de Gaulle à Bayeux, là même où le général s'est exprimé en juin 1944 après le débarquement et en juin 1946 sur la future Constitution.

Depuis son accession à la tête du FN en 2011, Marine Le Pen assume une "continuité" avec le général, dont elle juge même "urgent" de "s'inspirer". Elle poursuit ainsi son entreprise de revendication de l'héritage gaulliste, dont se prévaut aussi son rival Éric Zemmour.

Retraites: pour Richard Ferrand, il ne faut pas lancer de nouvelles réformes avant la fin du quinquennat

"J'aime bien achever les chantiers avant d'en ouvrir d'autres" a déclaré sur France 3 ce dimanche Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale. Selon lui, il faut donc finir les projets en cours plutôt que de se lancer dans cette réforme, à quelques mois de la fin du quinquennat.

"Nous avons beaucoup à faire jusqu'à fin février, date où les sessions vont être levées", explique-t-il, assurant vouloir "aller au bout de tous les chantiers extrêmement utiles que nous avons engagés, travailler jusqu'au bout c'est cela".

Il déclare toutefois trouver que c'est la réforme de retraites est "une excellente réforme de second quinquennat, parce que je considère qu'il faut que cela soit mis sur la table".

Présidentielle: "il y aura un bulletin Arnaud Montebourg au mois d'avril"

"Il y aura un bulletin Arnaud Montebourg au mois d'avril", a lancé l'ancien ministre de l'Économie sur le plateau du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro ce dimanche. Il a expliqué être à 220 parrainages pour le moment, "bientôt 250, et nous avons des appels de maires spontanés", assure-t-il.

Pour rappel il en faut 500 pour valider une candidature à la présidentielle.

Il dit être candidat parce que "les propositions que je formule n'existent pas vraiment, ou pas du tout, c'est une des raisons pour lesquelles cette candidature est nécessaire".

Quelles propositions économiques d'Éric Zemmour?

Interrogé sur son ambition économique pour la France, notamment le pouvoir d'achat des Français, Éric Zemmour a égrainé plusieurs propositions.

· Pour lui, d'une part il "faut réindustrialiser" le pays, "il faut faire un crédit de relocalisation, il faut abaisser les impôts de production". Il parle ainsi de "réduire les impôts de production, de 30 à 40 milliards pour pouvoir s'aligner sur l'Allemagne"

· Il propose également de "réduire massivement les droits de sucession pour les entreprises" car "c'est pour cela qu'elles sont vendues à des étrangers ou qu'elles meurent".

· En parallèle, il assure ne pas vouloir "réduire les droits sociaux des Français. En revanche je pense qu'il faut reduire la solidarité nationale et l'exclure pour les étrangers extra-européens".

· Pour augmenter les plus bas salaires, il propose de réduire, pour eux seulement, la CSG (contribution sociale généralisée) de 9% à 2,5%.

· Il a également proposé de "porter l'âge de la retraite à 64 ans", une mesure "qu'il faudra ajuster" selon les métiers d'après lui.

Présidentielle: "Marine Le Pen ne pourra jamais gagner" assure Éric Zemmour

"Marine Le Pen ne pourra jamais gagner, les gens, et particulièrement ses électeurs, n'oublieront jamais son débat d'entre-deux-tours de 2017", a assuré Éric Zemmour sur BFM Politique.

Candidats Les Républicains: pour Éric Zemmour, "ils font campagne pour être Premier ministre de Macron"

Interrogé sur les différences entre les candidats Les Républicains à la présidentielle, Éric Zemmour a répondu que selon lui, c'était "bonnet blanc et blanc bonnet, ce sont les mêmes, ils ne font pas vraiment campagne d'ailleurs".

Selon lui, "ils font campagne pour être Premier ministre de Macron. Ils sont tous les trois Macron-compatibles, il n'y a pas une feuille de papier à cigarette avec Macron, ils vont faire semblant".

Pour lui, le candidat de LR, qui que ce soit "n'a aucune chance d'aller au second tour".

Pour Éric Zemmour, "les voix du Front National sont stérilisées"

Éric Zemmour est revenu dans BFM Politique sur la qualification qu'il avait faite de "ghetto de pauvres et de chômeurs", en parlant des électeurs de Marine Le Pen, la candidate du parti d'extrême droite Rassemblement National.

Il a expliqué qu'il voulait dire que "Marine Le Pen enfermait ses électeurs dans un ghetto politique". Selon lui, reprenant une action politique qu'il attribue à François Mitterrand, "les voix du Front National sont stérilisées parce qu'il ne peut s'allier à personne et que personne ne peut s'allier à lui. C'est ce que j'appelle un ghetto".

La candidate d'extrême droite est de plus bloquée selon lui, car elle n'a quasiment que des électeurs dans les classes populaires, quasiment pas dans les CSP+ ou dans les grandes villes.

"Je suis quand même potentiellement au second tour", déclare Éric Zemmour

Interrogé sur sa bonne forme dans les derniers sondages d'opinion, malgré un tassement selon les dernières enquêtes, Éric Zemmour a vanté le fait que seul lui avait une dynamique positive, tandis qu'à droite comme à gauche, les candidats stagnaient et ne percaient pas dans ces mêmes sondages.

"La seule dynamique fut la mienne, elle semble ralentir", concède-t-il, mais "la plupart des candidats aimeraient bien avoir ce tassement à 17%". "Je suis quand même potentiellement au second tour qui l’eût cru ?", ajoute-t-il.

Zemmour candidat? "Tout est en place, il ne reste plus qu'à me décider d'appuyer sur le bouton", lance-t-il

Interrogé sur ses envies de présidentielles, Éric Zemmour a concédé qu'il avait bien un QG, et sait que des personnes sont à la recherche de parrainages pour une possible candidature.

"Tout est en place, il ne reste plus qu'à me décider d'appuyer sur le bouton et à décider du jour et de la manière", a-t-il lancé.

"Cette histoire de parrainages, ce n'est pas démocratique déclare Éric Zemmour

Interrogé sur les parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle, Éric Zemmour a déclaré que cette méthode était utilisée contre lui par certains partis.

"Cette histoire de parrainages, ce n'est pas démocratique, c'est légal, mais effectivement c'est l'espoir et la méthode des grands et des petits partis pour m'empêcher de venir sur leur terrain de jeu", explique-t-il.

Zemmour pas encore candidat à la présidentielle: "vous savez Emmanuel Macron n'est pas candidat officiellement"

Interrogé ce dimanche dans BFM Politique, l'écrivain Éric Zemmour a été interrogé sur sa potentielle candidature à l'élection présidentielle.

"Vous verrez bien quand j'aurai décidé si je suis [candidat] ou pas je le dirai et tout le monde sera content", déclare-t-il, ajoutant, "vous savez Emmanuel Macron n'est pas candidat officiellement".

"J'ai toujours fait de la politique, je continue à en faire plus que jamais", déclare-t-il expliquant qu'il souhaitait "défendre des idées, défendre des convictions et défendre la pérennité de la France, moi c'est cela que je défends".

Il a toutefois répété qu'il recevait beaucoup de soutien, beaucoup de demandes de personnes pour se présenter, et déclare "je ne les abandonnerai pas".

"Emmanuel Macron n'est pas un homme politique de droite" pour Gérard Larcher

Pas de confusion. Sur Europe 1, il a été demandé à Gérard Larcher si finalement, la personnalité de droite en vue de 2022 n'était pas...Emmanuel Macron. Mais pour le président du Sénat, "Emmanuel Macron n'est pas un homme politique de droite":

"Aujourd'hui être à droite, c'est maitriser les dépenses publiques, or il ne les a pas beaucoup maitrisé: plus 100 milliards de 2017 à 2019 de dépenses publiques", lance Gérard Larcher.

Pour le président LR du Sénat, le deuxième sujet sur lequel Emmanuel Macron se distingue des Républicains, c'est "la valeur travail": "on a même échappé cette semaine à un RSA jeune, avec l'inverse de l'engagement vers l'emploi" assure-t-il.

Enfin, Gérard Larcher assure que sur les sujets régaliens "on attend de voir les résultats" du quinquennat Macron:

"Aujourd'hui nous avons 100 policiers, gendarmes ou pompiers agressés tous les jours. On a une croissance extraordinaire des violences volontaires, des coups et blessures", estime-t-il.

Finalement, il résume qu'aujourd'hui, "Emmanuel Macron n'incarne pas ce que la droite entend incarner dans cette alternance".

Congrès LR: pour Gérard Larcher "il n'y a pas de favori aujourd'hui"

Pour lui, rien n'est fait. Invité sur Europe 1, le président Les Républicains du Sénat a estimé ce dimanche qu'à l'heure actuelle, il n'y a pas de favori pour le congrès LR qui déterminera le 4 décembre prochain le candidat de la droite pour la présidentielle. Et il affirme qu'il ne se risquera pas à se positionner:

"Je lis les sondages comme vous et ma lecture c'est la même que vous, elle est objective, nous voyons bien qu'aujourd'hui Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse se situent ... Mais attendons les débats, les projets, je ne vais pas prendre parti pendant cette phase, parce que je pense que ma responsabilité derrière sera de rassembler" assure-t-il.

Interrogé par la suite sur la question d'un éventuel "effet Barnier" qui verrait, peut-être, l'ex-négociateur du Brexit créer la surprise, Gérard Larcher conserve sa position:

"Barnier n'était pas un des candidats attendus au départ, mais je suis dans l'incapacité de vous dire ce qui sortira le 4 décembre, je crois qu'il n'y a pas de favori", conclut le président du Sénat.

Gérard Larcher réclame une clarification sur la 3e dose

Une 3e dose "nécessaire" mais peut-être pas au point d'en conditionner l'accès au pass sanitaire. Le président LR du Sénat Gérard Larcher est revenu ce dimanche matin au micro d'Europe 1 sur les annonces d'Emmanuel Macron prévues mardi soir, et sur la question de la dose de rappel du vaccin anti-Covid:

"L'avis des scientifiques, c'est qu'il parait nécessaire d'envisager une troisième dose parce que la cinétique des anticorps après six mois, diminue. Et donc la troisième dose, c'est je l'espère une des annonces claires du président de la République mardi", affirme le président du Sénat.

Pour autant, faudra-t-il obliger les gens à faire sa dose de rappel pour avoir son pass sanitaire? Cela mérite d'en débattre pour Gérard Larcher:

"Là aussi c'est un débat sur les libertés, la conditionner au pass sanitaire c'est une atteinte de plus aux libertés, ça mérite un débat, et ça mérite un vote", estime-t-il.

Allocution d'Emmanuel Macron: que va annoncer le président de la République mardi?

Le président de la République doit s'exprimer mardi soir, à 20 heures, près de quatre mois après sa dernière allocution, lors de laquelle il avait annoncé la mise en place du pass sanitaire.

Alerte sur la remontée du Covid-19 en France, rappel des gestes barrières, point sur les réformes et sur la situation économique du pays...Retrouvez les grandes lignes de ce qui devrait être dit par le chef de l'Etat mardi soir, dans notre article.

Hidalgo et Hollande se sont rencontrés ce samedi en Corrèze

La maire de Paris et candidate socialiste à la présidentielle a passé une partie de la journée ce samedi en compagnie de François Hollande, dans le fief corrézien de l'ex-président à Tulle.

L'ancien chef de l'Etat a tenu à apporter son "soutien" à Anne Hidalgo devant des médias venus en nombre. Un "passage de témoin" au moment où elle tente de donner un énième coup d'accélérateur à une campagne présidentielle qui peine à décoller.

"Les sondages, je m'en fiche", a affirmé Anne Hidalgo

Invitée de BFMTV ce samedi soir, la candidate PS à la présidentielle a dit tout le mal qu'elle pense des sondages, alors qu'elle végète à 5% des intentions de vote. A quelques mois de la présidentielle de 2022, la candidate a dénoncé une manière de mesurer l'opinion publique qui laisse de côté "beaucoup de Français", notamment les "classes populaires qui ne sont jamais sondées".

Retrouvez l'intégralité de son interview dans notre article.

Eric Zemmour invité de BFM Politique ce dimanche

Le polémiste, essayiste, et pas encore candidat déclaré à l'élection présidentielle, sera l'invité de Jean-Baptiste Boursier dès midi, sur BFMTV.

Le polémiste et essayiste Eric Zemmour sera l'invité de Jean-Baptiste Boursier dès 12 heures ce dimanche sur BFMTV.
Le polémiste et essayiste Eric Zemmour sera l'invité de Jean-Baptiste Boursier dès 12 heures ce dimanche sur BFMTV. © Antenne
BFMTV