Municipales à Paris: la grande réunion entre PS, PCF et écologistes reportée à la rentrée "faute de disponibilité"

Le candidat socialiste à la mairie de Paris pour les municipales de 2026, Emmanuel Grégoire, le 22 juin 2025 à Paris - ROMAIN PERROCHEAU / AFP
La photo de famille attendra la rentrée. À Paris, socialistes, communistes et écologistes ne se sont pas réunis ce mercredi 9 juillet comme ils prévoyaient de le faire en vue de former une liste unique dès le premier tour pour les élections municipales de 2026.
Ce rendez-vous entre les différentes composantes de la majorité sortante parisienne s'est transformé en tête-à-tête, a appris BFMTV auprès de l'entourage d'Emmanuel Grégoire, candidat du Parti socialiste dans la capitale, sans avoir des précisions sur les participants, ni l'agenda.
Le candidat écologiste, David Belliard, avait indiqué mardi soir dans un communiqué de presse que le format prévu initialement ne se tiendrait pas "faute de disponibilité des un.es et des autres".
Un motif confirmé par Ian Brossat, le chef de file des communistes, qui espère lui aussi prendre la tête de ce rassemblement de la gauche. "L'idée d'une rencontre à trois, ça se fera à la fin d'été ou à la rentrée", assure le sénateur à BFMTV. Ce timing plus tardif "ne change pas grand-chose", puisqu'il s'agira de "formaliser une volonté de travailler ensemble", estime-t-il.
"Il n'y a pas le choix", selon Ian Brossat
Cette réunion sera "l'occasion de parler du rassemblement de la gauche" mais aussi "de la nécessité de dépasser la majorité actuelle", a avancé David Belliard dans son communiqué, jugeant qu'il "n'y a pas de projets irréconciliables".
Une référence, même si elle n'est pas citée, à La France insoumise, avec laquelle Emmanuel Grégoire refuse de faire alliance. De son côté, Ian Brossat se dit "prêt à toutes les discussions". "Il n'y a pas de tabou".
En attendant cette réunion à trois, le socialiste, l'écologiste et le communiste multiplient les rencontres en face-à-face. Ian Brossat a vu en tête-à-tête David Belliard et Emmanuel Grégoire la semaine dernière. "On se connaît depuis plusieurs années, on se parle très régulièrement en visu ou par téléphone. Le dialogue n'est jamais rompu", note le communiste.
Quant à David Belliard, il a rencontré ce mardi Emmanuel Grégoire et "se félicite de voir que le candidat socialiste s’inscrit dans une dynamique d’union".
"On ne peut pas se permettre de partir séparer. La menace est trop grande", s'inquiète Ian Brossat en désignant la ministre de la Culture, maire du 7e arrondissement et candidate potentielle des Républicains et de Renaissance, Rachida Dati.
"Il faudra atterrir sur une liste d'union au premier tour. Il n'y a pas le choix", affirme encore l'ex-adjoint au Logement d'Anne Hidalgo.