"Tout est possible": face aux candidats de la majorité, Attal assure qu'"il n'y a pas de fatalité"

Gabriel Attal, lors d'un meeting de campagne pour les élections législatives, le 17 juin 2024 à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux (Seine-et-Marne). - OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Le Premier ministre tente de remobiliser les troupes macronistes envoyés dans le chaudron des législatives. Face aux candidats investis par le camp présidentiel réunis au siège de Renaissance à Paris ce mercredi 19 juin, Gabriel Attal a assuré que les Français "ont besoin" de la majorité sortante "pour tenir le gouvernail" et ne se résoud pas à une défaite lors des scrutins des 30 juin et 7 juillet, malgré des sondages en berne.
"Il n’y a pas de fatalité: tout est possible. Si tout n’était pas possible, on ne serait pas ensemble aujourd’hui", a assuré le Premier ministre en sursis, ont rapporté à BFMTV des participants à cette réunion.
"Un choix historique"
"Les oppositions se dévoilent. Jordan Bardella renie chaque jour une de ses propositions. Jordan Bardella met à chaque jour une nouvelle condition pour aller à Matignon. Les Français le voient bien, à nous de le dire aussi", a-t-il fustigé face à son camp.
"Ce qui se joue, et c’est le message essentiel: c’est la République, le pacte républicain", évoquant "un choix historique, entre 3 grands blocs: extrême gauche, extrême droite et le nôtre pour la République" et appelant les aspirants députés ainsi que les sortants à être "fiers de de l'offre politique qu'est la nôtre".
"Notre devise, c’est la liberté. À gauche, Jean-Luc Mélenchon réduit la liberté jusque dans son camp. Il purge les siens. À l’extrême droite ils font les yeux doux à la Russie. Notre devise c’est l’égalité, à l’extrême gauche ils saucissonnent les Français, les coupent en deux tout comme à l’extrême droite où ils stigmatisent les Français entre eux. Notre devise c’est la fraternité. À gauche, ils reviennent sur la laïcité, sur le vivre ensemble, à l’extrême droite, ils attisent les peurs et les haines", a encore déclaré le Premier ministre.
Selon le dernier sondage à propos des législatives réalisé par Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national est en tête des intentions de vote (31%) devant l'alliance des partis de gauche (28%) et le camp présidentiel (18%).