Législatives: Gérald Darmanin estime qu'il faut insister sur le "côté anti-national de La France insoumise"

Le ministre de l'Intérieur dans les pas du président. Invité de BFMTV ce mercredi 19 juin, Gérald Darmanin a défendu Emmanuel Macron et jugé que ce dernier a raison de souligner le "côté anti-national de La France insoumise".
Le chef de l'État a taxé ce mardi le programme du Nouveau Front populaire pour ces élections législatives du 30 juin et du 7 juillet de "totalement immigrationniste", notamment car l'alliance de gauche entend abroger les lois immigration et séparatiste.
"Deux fronts extrémistes"
À l'instar du reste de son camp, Gérald Darmanin cible à la fois le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. "Nos ennemis sont les deux fronts extrémistes que sont le front insoumis et front national", affirme-t-il.
Le ministre de l'Intérieur, candidat à sa réélection dans le Nord pour ces législatives, parle de "trois fronts" qui se font face à ce scrutin. Celui des "insoumis, que portent monsieur Mélenchon et ses amis", celui du "Front national (devenu Rassemblement national) qui veut trier les Français selon leurs origines" et un "front républicain", son camp.
"Le choix, c'est (celui de) la République", affirme-t-il.
Salue "cette gauche socialiste" qui ne soutient pas La France insoumise comme "Manuel Valls ou Jérôme Guedj", Gérald Darmanin en appelle aux "électeurs de Raphaël Glucksmann" aux européennes, qu'ils "ne peuvent pas aller vers la France insoumise".