L'élection de Manuel Valls aux législatives validée par le Conseil constitutionnel

Dans un communiqué, Manuel Valls affirme qu'il n'est "pas surpris" de cette décision, mais fustige une nouvelle fois "la stratégie politique de la France insoumise", et notamment celle de Jean-Luc Mélenchon.

L'élection de Manuel Valls aux législatives dans la première circonscription de l'Essonne est validée par le Conseil constitutionnel. La décision des Sages a été annoncée vendredi matin par Me Yves Claisse, l'avocat de Manuel Valls. "Les requêtes de la France Insoumise et de M. Albignac sont donc rejetées", écrit l'avocat sur son blog. 

Farida Amrani, candidate de la FI dans la même circonscription que Manuel Valls, ainsi que son suppléant Ulysse Rabaté, avaient déposé le 28 juin dernier un recours auprès du Conseil constitutionnel après des soupçons de fraude. Gautier Albignac, candidat sans étiquette dans la première circonscription de l'Essonne, en avait fait de même.

Valls s'en prend (encore) à Mélenchon

"Je ne suis pas surpris", écrit Manuel Valls dans son communiqué, "tant il était évident que les accusations grossières de fraude électorale contre le candidat que j'étais (...) ne reposaient sur rien".

Le député dit néanmoins tirer "un enseignement de ce recours totalement infondé":

"il n'a servi qu'à essayer de prolonger un climat et une campagne d'une haine et d'une violence inouïes (...) pour discréditer et salir ma personne, les idées que je porte (...) et l'ensemble de mes soutiens".

Pour Manuel Valls, ce recours "relève d'une stratégie politique, celle de la France insoumise, de son premier responsable, Jean-Luc Mélenchon, et de ses relais locaux, qui repose sur la violence des mots et la disqualification des responsables publics comme des médias". 

Manuel Valls avait gagné le scrutin avec seulement 139 voix d'avance.

A. K.