BFMTV
Politique

Dupont-Aignan : « Il faut une discussion avec tous les patriotes, dont le FN »

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan - -

Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, Nicolas Dupont-Aignan a relancé son appel à dialoguer entre tous les partis pour combattre le problème de l’islamisme radical, y compris avec le Front national.

Sur RMC et BFMTV ce lundi, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a réagi à l’actualité de ce week-end, et notamment les propos de Jean-François Copé et son anecdote des pains au chocolat. Le président de l’UMP avait en effet raconté ce week-end que des jeunes se faisaient voler leur goûter parce que c’était le ramadan. « Copé a dit ce qu'il se passe, car la République est faible dans le quotidien, juge-t-il. La situation est très grave aujourd'hui, et ça ne s'arrange pas depuis 20 ans ». Pour cela, Nicolas Dupont-Aignan lance un appel à une union nationale sur le sujet. « Il faut une discussion avec tous les patriotes, dont le Front national. Mais il faut que le FN sorte de la tentation permanente de provocation et différenciation des Français », explique-t-il, avant de nuancer : « une chose me sépare du FN: on ne redressera pas la France en divisant les Français. Le patriotisme n'a pas de couleur, de religion. Mais Marine Lepen a raison sur d'autres points comme l'Europe ».
« Il faut une justice dans notre pays, appelle-t-il. Les voyous ont une impunité permanente. J'accuse la justice de ne pas faire son travail, le sursis l'emporte sur les condamnations. La liberté pour des caïds qui terrorisent quartier, ce n'est pas bon. A chaque délit, il doit y avoir une sanction proportionnée et immédiate ».

« La République a abandonné »

Revenant sur le coup de filet anti-terroriste, Nicolas Dupont-Aignan a souhaité ne pas donner trop d’importance au sujet. « Ne passons pas d'un extrême à l'autre », a-t-il demandé. « Qu'il y ait des jeunes français à la dérive qui soient récupérés par des organisations dangereuses, oui, mais de là à dire qu'il y a des milliers de terroristes, c'est exagéré », juge-t-il. Selon lui, « l'islam fait peur car la République a abandonné face à un islamisme radical qui déconsidère la religion musulmane ».

Pour écouter Le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce lundi 8 octobre, cliquez ici.

La Rédaction avec BFMTV