Derniers sondages avant le premier tour: Macron et Le Pen toujours en tête

Les 11 candidats à l'élection présidentielle sur le plateau de France 2. - MARTIN BUREAU / POOL / AFP
En tête jusqu'au bout: Emmanuel Macron et Marine Le Pen restent en tête des intentions de vote dans les trois derniers sondages avant le premier tour de l'élection présidentielle. Deux sondages - Ipsos Sopra Steria pour France télévisions et Radio France et Elabe pour L'Express et BFMTV - donnent Emmanuel Macron nettement en tête, avec 24 %. Selon ces deux études, Marine Le Pen se qualifierait également pour le second tour, avec 22% et 21,5%. Une dernier sondage BVA Salesforce, publié ce vendredi soir, prévoit une égalité entre les deux candidats, chacun crédités de 23%.
Match indécis pour la troisième place
Dans ce même sondage, Jean-Luc Mélenchon progresse d'un demi-point à 19,5%. Il est talonné par le candidat de la droite François Fillon, stable à 19%. Selon Ipsos Sopra Steriae, le candidat de la droite, qui recule d'un-demi point, et celui de La France insoumise, stable, arriveraient troisièmes ex-aequo , crédités de 19% des intentions de vote. Enfin, notre sondage Elabe prédit une arrivée en troisième position pour François Fillon à 20%, devant Jean-Luc Mélenchon à 19,5%. Ce que les sondages annoncent comme étant le match pour la troisième place reste donc très indécis. Il n'y a, en revanche, que peu de doute sur l'identité du cinquième: il devrait s'agir de Benoît Hamon, crédité selon les trois études de 8%, 7,5% et 7%.
Toujours plus d'un quart d'indécis
Selon notre sondage, plus des trois quarts des électeurs (77%, +4) se disent désormais sûrs de leur choix. C'est le cas de 89% (=) de ceux de Marine Le Pen, de 82% (+6) de ceux de François Fillon et de 74% (+2) de ceux d'Emmanuel Macron. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, le taux est de 76% (+2). Ce taux bondit de 15 points chez Benoît Hamon, à 68%. L'indice de participation est évalué à 73% (+1) du corps électoral par Ipsos Sopra Steria.
Ces derniers sondages, réalisés les 19, 20 et 21 avril auprès d'échantillons de 1 400 à 2 000 personnes selon la méthode des quotas, prévoient une marge d'erreur allant au maximum de 1,4 à 3,1 points. L'ordre d'arrivée du quatuor de tête reste donc très incertain à 48 heures du scrutin.