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Darmanin apporte "toute son amitié" à Sarkozy, renvoyé en correctionnelle

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Le ministre des Comptes publics a refusé de "commenter une décision de justice ou une affaire judiciaire", alors que son "ami" Nicolas Sarkozy a été renvoyé en correctionnelle dans l'affaire des écoutes.

"Je ne pense pas qu’il soit de la responsabilité d’un ministre de commenter une décision de justice ou une affaire judiciaire, et je vais m’en tenir là". Interrogé sur les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy, renvoyé ce jeudi en correctionnelle dans l'affaire dite "des écoutes", Gérald Darmanin a botté en touche. Invité de Ruth Elkrief ce jeudi soir, le ministre a cependant exprimé son "amitié" à l'ancien président, qu'il a aidé à préparer sa campagne lors des primaires de la droite.

"Nicolas Sarkozy connaît le respect, l’affection, l’amitié que je lui porte, c’est un citoyen comme les autres, qui doit être comme tous les autres la justice", a poursuivi Gérald Darmanin.

"Subjugué" par Sarkozy

"La justice doit se prononcer dans un cadre serein, et je ne sais pas s’il y a aujourd’hui pour Nicolas Sarkozy des moments difficiles, mais en tout cas je lui apporte toute mon amitié", a ajouté le maire de Tourcoing.

Gérald Darmanin a précisé qu'il lui parlait "de temps en temps". Il a dit avoir été "subjugué" par "sa motivation et sa franchise" avant sa prestation au JT de TF1. "C'est mon ami", a-t-il conclu. La venue de Nicolas Sarkozy sur TF1 intervenait après sa garde à vue et sa mise en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne et recel de détournement de fonds libyen, dans l'enquête libyenne sur sa campagne de 2007. 

C.V.