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Politique

Dans l'émission Au tableau, Hollande confie avoir "parfois des états d'âme" pour avoir renoncé à se présenter

François Hollande, le 26 avril 2016

François Hollande, le 26 avril 2016 - Stéphane de Sakutin - AFP

Dans le prochain épisode de l'émission de C8 Au Tableau!, François Hollande répond aux questions de jeunes interlocuteurs.

Tourné le 28 avril dernier, le nouvel épisode de l'émission Au Tableau! de C8, qui met aux prises une personnalité (le plus souvent politique) et des élèves d'école primaire sera diffusé le 13 juin prochain. Dans celui-ci, les téléspectateurs verront François Hollande évoluer devant les caméras et sous les questions de ses jeunes interlocuteurs. Lundi, sur son internet, le JDD a publié des extraits des échanges. 

L'ancien président revient notamment sur son choix de ne pas avoir tenté d'obtenir un second mandat présidentiel. "Parfois, je peux avoir quelques états d'âme, mais c'est fait." Il a à nouveau affirmé s'être "sacrifié" pour éviter au pays de trancher "entre la droite dure et l'extrême droite". Son opinion au sujet de son successeur a aussi été questionnée. Il s'est borné à dire qu'il le jugeait bon sur l'international, et moins bon en ce qui concernait le dialogue. 

"Je ne connais personne qui n'aime pas le Flanby"

Les enfants ont abordé le chapitre des railleries dont il a fait l'objet. Celles qui ont entouré sa cravate à la rectitude parfois douteuse l'ont passablement irrité durant son séjour élyséen: "Qu'on ait pu me juger sur le fait que ma cravate était de travers m'a toujours insupporté. (…) C'est l'action qui compte, pas l'apparence. Il vaut mieux une cravate de travers et une pensée droite que le contraire." Et l'image d'un président de la République prenant plus qu'un autre l'eau de pluie? "Ce qui compte c'est la dignité. Elle ne tient pas à une goutte sur ses lunettes, mais aux propos qu'on tient."

Il s'efforce en revanche de rire de son surnom de "Flanby" que lui avait décerné Arnaud Montebourg: "Il veut me blesser mais c'est une très bonne proposition. Je ne connais personne qui n'aime pas le Flanby". 

Robin Verner