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Covid-19: pour Olivier Véran, "on pourrait avoir atteint le pic épidémique d'ici 7 à 10 jours"

Olivier Véran ce mardi à l'Assemblée nationale

Olivier Véran ce mardi à l'Assemblée nationale - Bertrand GUAY

Derrière cette perspective du pic épidémique, le ministre de la Santé entrevoit la fin, ou au moins la diminution des restrictions, pour le mois de mai.

"Le pic épidémique, d'ici 7 à 10 jours environ, si tout va bien." Ce sont les prévisions du ministre de la Santé Olivier Véran ce jeudi matin sur France Inter. Selon lui, la situation devrait ensuite s'améliorer, grâce aux nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron mercredi soir, mais aussi à l'arrivée du beau temps et à l'avancée de la campagne vaccinale.

"Il faut entre 7 et 10 jours pour que des mesures soient efficaces, que l'on puisse en mesurer l'efficacité", détaille le ministre. Ainsi, "on pourrait avoir atteint le pic épidémique, d'ici 7 à 10 jours environ, si tout va bien, ensuite il faut 2 semaines supplémentaires pour atteindre le pic de réanimation, ce qui pourrait être fin avril".

"L'autre côté de la vague, c'est le mois de mai"

"Les mesures annoncées (mercredi) soir par le président de la République vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique, il n'y a aucune raison de penser le contraire", a assuré le ministre de la Santé.

"Sur l'ensemble des départements sous mesures renforcées depuis dix jours, nous avons enregistré sur la journée de samedi dernier une hausse de 1% environ des contaminations", a-t-il affirmé, alors que selon ses chiffres, dans le reste de la France, la moyenne était de 20% d'augmentation.

"Nous faisons tout pour que le pic de réanimation, l'indicateur le plus grave pour nous, intervienne avant la fin du mois d’avril et que nous puissions retrouver au mois de mai davantage de libertés", a affirmé Olivier Véran. Emmanuel Macron a également donné cette échéance dans son discours mercredi soir, parlant de "commencer à rouvrir progressivement le pays à partir de la mi-mai".

Le ministre de la Santé a également expliqué que l'exécutif comptait en partie sur l'arrivée des beaux jours pour que l'épidémie circule moins. Au printemps dernier, "on a tous fait le constat que partout, lorsque les jours deviennent plus chauds, qu'il fait plus beau, le virus circule moins facilement", a poursuivi Olivier Véran. En ce sens, "je considère que oui le cap que nous devons nous fixer, l'autre côté de la vague, c'est le mois de mai".

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV