Chevènement déplore la convocation de Fillon juste avant la clôture des parrainages

Jean-Pierre Chevènement, en septembre 2013. - Patrick Kovarik - AFP
Dans un entretien accordé à L'Express, l'ancien ministre de l'Intérieur estime que "la date de cette convocation (le 15 mars, NDLR) est de nature à fausser le fonctionnement normal des institutions" et "s'alarme des conséquences que cela pourrait avoir". Le souverainiste déplore que "l'étroit concubinage de la justice et des médias a[it] entraîné la désuétude du secret de l'instruction et de la présomption d'innocence, le tribunal devenant bien souvent le pilori".
Défenseur inattendu de François Fillon dans ses ennuis judiciaires, Jean-Pierre Chevènement avance enfin que "la République c'est d'abord le suffrage universel et la sérénité avec laquelle les citoyens doivent pouvoir s'exprimer".