Carvounas souhaite un "intergroupe" de gauche dans la future Assemblée

- - Luc Carvounas. - THOMAS SAMSON / AFP
Luc Carvounas, porte-parole du PS pour la campagne des élections législatives, a dit souhaiter la formation d'un "intergroupe" des formations de gauche dans la future Assemblée nationale, mêlant notamment socialistes et députés de La France insoumise.
"Si je suis élu député, je lancerai un appel à tous les députés de gauche pour que nous siégions dans un intergroupe", a déclaré Luc Carvounas sur franceinfo.
"Dans quel état aujourd'hui est ma famille politique ?"
"Il faudra qu'on travaille, qu'on retrouve le chemin du dialogue". "Si je suis cette voix à l'Assemblée nationale, je mettrai tout en oeuvre, toute mon énergie pour rassembler un maximum de sensibilités pour que la gauche française se reconstruise", a ajouté l'actuel sénateur, candidat à la députation dans le Val-de-Marne.
"Je ne critiquerai jamais un président de la République", a dit Luc Carvounas, interrogé sur François Hollande. Mais il s'en est pris à "la génération de François Hollande, celle qui était déjà au pouvoir en 1981, celle qui est revenue au pouvoir en 1997, celle que j'ai accompagnée pour prendre le pouvoir en 2012. Cette même génération, dont Madame Ségolène Royal (qui) appelle à voter contre Delphine Batho. Je ne trouve pas ça très classe vis-à-vis d'un PS qui vous a tout donné".
"On me disait que (François Hollande) était un grand stratège, que tout le monde était extrêmement intelligent là-haut à l'Élysée, à Matignon et à Solférino, et un collaborateur avec 260.000 clics a pris le pouvoir. Et dans quel état aujourd'hui est ma famille politique ?", a-t-il lancé.
Les mesures fiscales dénoncées
"La première mesure fiscale (...) de ce gouvernement de droite d'Édouard Philippe, c'est de détricoter l'impôt sur les grandes fortunes pour les plus riches. La deuxième mesure fiscale, c'est d'augmenter la CSG". "Un cadre qui touche 5.000 euros par mois va gagner en pouvoir d'achat à peu près 900 euros par an. Un retraité qui touche 2.000 euros par mois va se voir pénalisé par an de 400 euros. C'est ça la réalité. Si vous considérez que tout cela est normal...", a dénoncé Luc Carvounas.