CAFÉ POLITIQUE - Mélenchon critique une réforme "attrape-nigaud"

Mélenchon n'apprécie pas vraiment la réforme des retraites. - -
> Mélenchon critique durement le gouvernement
Selon Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, la prochaine réforme des retraites est un "attrape-nigaud". Invité hier du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a mis en cause la politique du gouvernement Ayrault: "Quand on est de gauche, c'est une règle de base, on ne fait pas reculer les acquis sociaux".
Selon lui, la réforme sert de "galop d’essai" à l’introduction de la retraite à points. Mélenchon a également critiqué la politique fiscale du gouvernement, alors que selon lui "cinq impôts vont augmenter".
> Trierweiler est une femme "vraiment ancrée à gauche"
La première dame était invitée ce dimanche sur le plateau du journal télévisé de M6. Valérie Trierweiler y a notamment parlé de ses convictions politiques, rapporte Le Parisien. Celle qui est également journaliste à Paris Match a déclaré être "une femme de gauche, vraiment ancrée à gauche". Selon elle, c’est cela qui explique en partie son impopularité car "50%" des Français "n’adhèrent pas à ce [qu’elle est]".
Trierweiler a aussi évoqué la rentrée de François Hollande et sa nouvelle capacité à se plier aux exigences dues à sa fonction. Mais la Première Dame a assuré ne pas être pour autant une "potiche".
> Rama Yade va publier ses souvenirs
Rama Yade va publier ses souvenirs, affirme Le Parisien (article payant). Le livre, publié aux éditions du Moment, sortira le 26 septembre. Certains membres du gouvernement Fillon y seraient victimes de la fameuse liberté de parole de l’ancienne secrétaire aux Droits de l’homme. Rama Yade s'était fait connaître en critiquant la venue en France de l'ancien chef d'Etat libyen, Mouammar Khadafi. Son livre évoquera peut-être cet épisode, qui lui avait valu d'être "recadrée" par le président Sarkozy.
> Giscard s'oppose à l'intervention en Syrie
Valéry Giscard d’Estaing s’est déclaré opposé à une intervention française en Syrie. Interrogé ce lundi sur Europe 1, l’ancien président de la République a affirmé que "les intervention militaires dans un pays doivent être décidées par le conseil de sécurité de l’ONU."
Il a ajouté qu’en raison de l’état de "désordre profond" dans lequel se trouve la Syrie, "on ne sait pas qui frapper". L’ancien président a par ailleurs estimé qu’un vote du Parlement français était nécessaire sur la question : "Les Américains vont voter, les Anglais l’ont fait. Si le parlement débat, il doit conclure [puis en faire de même]."
> Pas besoin du Parlement pour la Syrie, selon Bartolone
Selon le président de l’Assemblée nationale, François Hollande est "légitime" pour décider d’une intervention contre le régime de Bachar al-Assad, même sans l’accord du Parlement. Claude Bartolone, interrogé au micro de RTL, s’est également déclaré favorable à une intervention: "Il faut sanctionner un acte que la démocratie ne peut pas accepter." Pour appuyer son propos, le socialiste a évoqué "l’image de la France dans le monde".