CAFE POLITIQUE - Bartolone: "Parrain"? "C'est un compliment!"

Claude Bartolone prétend ne pas mal prendre son surnom de "parrain". "C'est un compliment!", s'exclame le président de l'Assemblée. - -
> "Parrain ? Mais c'est un compliment!"
"Don Bartolone", "le parrain"… Les surnoms ne manquent pas pour le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Car en plus d’être au perchoir, "Barto" règne aussi sur le 93 d’une main de fer – à tel point que Dominique Voynet, maire de Montreuil, avait laissé entendre qu’il existait en Seine-Saint-Denis "un parrain" dont elle avait refusé de "baiser la bague".
Dans Libération, qui lui consacre sa une lundi, l’intéressé tente de retourner le sobriquet à son avantage. "Parrain? Mais ce n’est pas un gros mot. Chez les chrétiens, c’est celui qui aide l’autre à grandir. C’est un compliment", rétorque-t-il. Mais ses proches n’apprécient pas: "s’il n’était pas d’origine sicilienne, on dirait 'baron', pas 'parrain'", s’agace l’un d’eux.
> Ayrault? "Ça va mieux"
Jean-Marc Ayrault a la pèche. Lors de sa conférence de presse de François Hollande mardi dernier, François Hollande a cité son nom plusieurs fois. "Cela lui a fait du bien", explique un élu socialiste dans Le Parisien. "Il a été en difficulté à la fin de l'année mais là, il s'est senti rassuré", assure un autre proche du Premier ministre. "François et Jean-Marc son en phase en ce moment", conclut un proche de François Hollande. La love story peut recommencer... Jusqu'au prochain remaniement.
> Affaire Gayet: DSK, "écoeuré"
Une liaison extra-conjugale, un scandale médiatique... L'affaire Hollande-Gayet a sans doute rappelé de mauvais souvenirs à certains. A Dominique Strauss-Kahn, par exemple. L'ancien directeur du FMI, en pleine reconstruction de son image depuis le scandale de mai 2011, s'est bien gardé de commenter la liaison de François Hollande. "Il y a quelques jours, DSK a reçu un appel sur son portable d'un journaliste qui voulait recueillir sa réaction, écrit Le Parisien. Ecoeuré, DSK a raccroché".
> Hammadi, "racaille"?
Le tweet de trop? Après la diffusion d’une vidéo montrant le député socialiste Razzy Hammadi en train de se battre dans une rue de Montreuil, le militant UMP et président de la Droite sociale, mouvement de Laurent Wauquiez, s’est lâché sur Twitter.
"Racaille d’un jour, racaille toujours! Cet homme n’a plus sa place à l’Assemblée nationale", a-t-il écrit dimanche. Mais accusé de racisme par des internautes, le militant a effacé son tweet. Au Lab, il explique avoir voulu éviter de "mauvaises interprétations" autour du terme de racaille. "Le mot racaille peut s'appliquer à tout le monde. A aucun moment ce n'est lié à une origine ethnique (...) J'ai juste voulu dénoncer un comportement. Ce mot peut s'appliquer à n'importe quelle origine ethnique, sociale. Ça peut s'appliquer à moi si je me mets dans une situation similaire à la sienne."
> Cannabis: Duflot se souvient
Visiblement, Cécile Duflot n’a rien oublié de ses déboires médiatiques. En juin 2012, à peine nommée au gouvernement, la ministre du Logement avait défendu la dépénalisation du cannabis, entraînant un début de polémique, un "premier couac" au sein d’un gouvernement tout neuf. Ce lundi, c’est Barack Obama qui y va de sa sortie sur le cannabis, ne l’estimant "pas plus dangereux que l’alcool". Une déclaration qui n’a visiblement pas échappé à Cécile Duflot, comme le montre son tweet de lundi matin.
#juin2012souvenir RT @lemondefr: Obama : « Je ne pense pas que fumer du cannabis soit plus dangereux que l'alcool » http://t.co/r5SbC3WBNA
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 20 Janvier 2014