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Baylet: "Faute de réponses positives, le PRG sortira de la majorité"

Jean-Michel Baylet, président des radicaux de gauche, sur BMFTV, le 13 octobre 2014.

Jean-Michel Baylet, président des radicaux de gauche, sur BMFTV, le 13 octobre 2014. - BFMTV

Le président des radicaux de gauche a dénoncé sur BFMTV, le "comportement hégémonique" voire, "condescendent" du Parti socialiste.

"Faute de réponses positives à ses demandes, le PRG sortira de la majorité", a réaffirmé, lundi, sur BFMTV Jean-Michel Baylet, président des radicaux de gauche. Ce n'est pas la première fois que cet allié du Parti socialiste menace de quitter la majorité, mais "la seconde" selon le président de cette formation politique qui compte un ministre et deux secrétaires d'Etat au gouvernement actuel.

Non, à la disparition des conseils généraux

Le premier point d'achoppement concerne la possible disparition des conseils généraux, spécialement dans la France rurale, cas que le président du PRG distingue de celui des grandes métropoles. La volonté est claire: "Nous voulons que les conseils départementaux soient maintenus", déclare Jean-Michel Baylet pour qui "la ruralité doit être défendue". "Nous ne sommes pas contre les réformes, mais on doit bien en mesurer l'impact", continue-t-il.

Manuel Valls avait plaidé quelques minutes plus tôt, en donnant sa vision du Grand Paris, pour la disparition des conseils généraux situés dans le périmètre de la future Métropole. Sur ce point, Jean-Michel Baylet juge qu'"il s'agit d'un autre débat".

Dénoncer le comportement hégémonique du PS

Jean-Michel Baylet a également tenu à dénoncer le "comportement hégémonique" du Parti socialiste, voire, une certaine "condescendance". Les radicaux de gauche "ne comptent pas assez" au sein de la majorité.

Pourtant, sur le fond, le leader des radicaux de gauche juge que "nous ne sommes même pas à la moitié du quinquennat et que la ligne politique de François Hollande pour redresser la France est la bonne". "Les résultats ne sont pas au rendez-vous", concède-t-il toutefois, ajoutant aussitôt, qu'"il n'y a pas d'autres solutions et que nul ne le conteste".

D. N.